Cette rubrique est consacrée au suivi des sessions internationales de formation sur l’Examen périodique universel (EPU). Elle regroupe les réponses au questionnaire de suivi ainsi que les activités organisées par les anciens participants de retour dans leur pays.
Ce questionnaire a pour but d’aider le Centre international de formation à l’enseignement des droits de l’homme et de la paix (CIFEDHOP) à ajuster le mieux possible les formations qu’il propose aux besoins des participants et aux contextes dans lesquels ils interviennent dans le cadre du processus de l’Examen périodique universel (EPU). Ce faisant, l’information recueillie nous permettra de tracer le portrait le plus fidèle possible de votre travail en matière d’éducation aux droits de l’homme et d’alimenter la plateforme interactive de suivi de l’EPU. Cet exercice ne constitue en aucun cas un moyen de surveillance de vos activités. Merci de compléter ce questionnaire.
Six mois après leur formation, les participants sont invités à répondre à un questionnaire de suivi.
L'analyse des données recueillies n'est donc disponible que plusieurs mois après la session.
Portrait des réponses aux questionnaires des participants à la 5e Session
1. Présentation
À la suite de chacune des sessions de formation consacrée à l’Examen périodique universel (EPU), le CIFEDHOP tient à en assurer le suivi, notamment par l’administration d’un questionnaire à distance aux participants.
La présente étude descriptive a été réalisée sur la base des réponses au questionnaire envoyé aux 25 participants de la session de l’automne 2010. De ce nombre 20 ont répondu, soit un taux de réponse de 80 %. Les répondants provenaient d’Afrique de l’Ouest et du Nord, d’Europe de l’Est, d’Amérique latine, d’Asie centrale et du Sud.
Cette analyse s’inscrit par ailleurs dans l’économie générale de la plateforme de suivi de l’EPU, mise en place par le CIFEDHOP, dont le principal objectif est l’échange de l'information sur ce mécanisme ainsi que sur l'éducation aux droits de l'homme.
Le questionnaire comprend quatre parties : i) contribution de la société civile au processus de l’EPU; ii) participation à la session de l’EPU à Genève et suivi dans le pays du participant à la session; iii) soutiens internes et externes dont bénéficie éventuellement le participant; iiii) participation interactive et à distance à l’éducation aux droits de l’homme et à l’EPU.
Au plan méthodologique, le questionnaire a été conçu de manière à permettre au répondant soit de répondre à certaines questions par un oui ou par un non, soit de répondre à des question à choix multiples. En outre, pour chacune des questions posées, il a été possible d’y ajouter un commentaire.
2. Principales observations
2.1 En schématisant, on peut résumer le portrait que tracent les répondants de la situation dans leurs pays respectifs de la manière générale suivante ;
en Europe de l’Est, les structures consultatives en place semblent efficaces et paraissent favoriser la participation de la société civile;
3. Répartition des taux de réponses
3.1 Vue d’ensemble
OUI |
NON |
nd |
|
Partie A |
56 |
18 |
9 |
Partie B |
95 |
46 |
11 |
Partie C |
22 |
20 |
12 |
Partie D |
56 |
26 |
20 |
Total |
229 |
108 |
52 |
% |
59 % |
28 % |
13 % |
Partie A. Contribution de la société civile au processus de l’EPU
OUI |
NON |
nd |
69 % |
19 % |
11 % |
Partie B. Participation à la session de l’EPU à Genève et suivi dans votre pays
OUI |
NON |
nd |
63 % |
30 % |
7 & |
Partie C. Soutiens externes et internes
OUI |
NON |
nd |
41 % |
37 % |
22 % |
Partie D. Participation interactive et à distance à l’éducation aux droits de l’homme et à l’EPU
OUI |
NON |
nd |
55 % |
25 % |
20 % |
3.2 Commentaires
Trois éléments attirent particulièrement l’attention.
Premièrement, tout pays confondu, les répondants, presqu’unanimement, affirment que l’expertise et la qualité du suivi du CIFEDHOP est d’une grande utilité.
Deuxièmement, les difficultés de communication et le manque d’organisation en Afrique paraissent être de véritables impedimenta au renforcement des capacités des acteurs de la société civil[i]Enfin, le pourcentage élevé de non réponses à la partie 4 et l’usage relativement modeste de la plateforme de suivi témoignent du fait que les technologies de l’information et de la communication sont loin d’être toujours utilisées à la hauteur de leur riche potentie[ii]
[i]Voici quelques exemples de commentaires émis par des répondants africains : « Une coalition nationale d’ONG pour l’Examen Périodique Universelle au Bénin n’existe pas. Cela est du à une manque d’informations et de formations qualifiés dans ce domaine en vue d’élaboration d’un bon rapport ». « Ici au Niger, il n'y a pas de coalition d'ONG pour l'EPU et d'après quelques renseignements que j'ai obtenus auprès des organisations nationales de défense de droits de l'homme, le Mécanisme de l'EPU est totalement inconnu. » « Certaines localités du Tchad, la question de droits de l’homme est un sujet tabou et qui ne changera rien. »
Portrait d’ensemble des réponses au questionnaire adressé à chacun des participants à la suite de la 6e Session internationale de formation sur l’Examen périodique universel (EPU) tenue à Genève, en Suisse, du 24 au 31 octobre 2011
1. Présentation
À la suite de chacune des sessions de formation consacrée à l’Examen périodique universel (EPU), le CIFEDHOP tient à en assurer le suivi, notamment par l’administration d’un questionnaire à distance aux participants.
La présente étude descriptive a été réalisée sur la base des réponses au questionnaire envoyé aux 26 participants de la session de l’automne 2011. De ce nombre, 18 ont répondu, soit un taux de réponse acceptable de 69,2 %. Les répondants provenaient d’Afrique subsaharienne (Bénin, Burkina Faso, Sénégal et Togo) et du Nord (Maroc et Tunisie), d’Asie (Inde, Kirghizistan et Pakistan), d’Europe (Allemagne, Croatie, Irlande et Moldavie) ainsi que du Proche-Orient (Liban).
Cette analyse s’inscrit par ailleurs dans l’économie générale de la plateforme interactive de suivi de l’EPU, mise en place par le CIFEDHOP, dont le principal objectif est l’échange de l'information sur ce mécanisme onusien et un de ses principaux centres d’intérêt qu’est l'éducation et la formation aux droits de l'homme.
Le questionnaire est composé de quatre parties : i) la contribution de la société civile au processus de l’EPU; ii) la participation à la session de l’EPU à Genève et suivi dans le pays du participant à la session; iii) les soutiens internes et externes dont bénéficie éventuellement le participant; iv) la participation interactive et à distance à l’éducation aux droits de l’homme et à l’EPU. L’instrument comprend à la fois des questions fermées et à choix multiples. En outre, pour chacune des questions posées, il était possible d’y annexer un commentaire. À une exception près, tous les autres répondants ont rempli en ligne le questionnaire depuis la plateforme interactive.
2. Principales observations
2.1 En résumé, le portrait que tracent les répondants de la situation dans leurs pays respectifs se présente de la manière générale suivante :
- près de 87 % de l’ensemble des répondants ont apporté leur contribution au processus de l’EPU;
- le suivi de l’EPU dans les pays d’origine des répondants paraît assuré dans 86 % des cas;
- les soutiens internes et externes dont ont bénéficié les répondants s’élève à 54 %;
- la participation des répondants à la plateforme interactive est d’une journée par semaine pour la majorité d’entre eux.
2.2 Les relations qu’ont entretenu les répondants avec les autorités de leurs pays respectifs peuvent être qualifiées de fonctionnelles, de « politiques » ou d’antagoniques. Dans le premier cas, la collaboration est formelle et permet aux répondants d’exercer un certain lobbying[1] auprès de ministères et membres élus des gouvernements; le deuxième cas de figure se traduit par des rapports de force qui aboutissent le plus souvent à des compromis de part et d’autre[2]; la dernière situation en est une de confrontation comme suite au refus des autorités de s’engager dans une dynamique de collaboration avec les ONG intéressées[3]. Mais dans l’ensemble, on observe une volonté générale de « jouer le jeu » institutionnel, d’afficher une certain optimisme face aux possibilités de dialogue qu’offre l’EPU.
2.3 Les ressources documentaires et de collaborations interactives du CIFEDHOP sont hautement appréciées par une grande majorité de répondants. Cependant, l’utilisation de la plateforme interactive et collaborative n’est pas utilisée à son plein potentiel.
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[1] Un répondant écrit : « A la suite de cette étape un lobbying est en cours au niveau du parlement afin que la loi soit effectivement votée avant la prochain passage du (nom du pays) devant le Conseil des Droits de l'Homme ».
[2] Un répondant s’exprime ainsi : « Oui, nous avons un programme national avec le ministère de l'Éducation nationale (un partenariat est signé avec le ministère et les 16 académies régionales de l'éducation). Ce programme vise les enseignants, le corps administratives, les associations des mères et parents des élèves et aussi les élèves.
[3] « Authorities in (nom du pays) see NGOs as a threat to their work because they often criticize government for lack of progress, unwillingness to improve the situation with human rights or even violating human rights of citizens. »
Portrait d’ensemble des réponses au questionnaire adressé à chacun des participants à la suite de la 7e Session internationale de formation sur l’Examen périodique universel (EPU) tenue à Genève, en Suisse, du 24 au 30 octobre 2012
1. Présentation
À la suite de chacune des sessions de formation consacrée à l’Examen périodique universel (EPU), le CIFEDHOP tient à en assurer le suivi, notamment par l’administration d’un questionnaire aux participants par le biais de sa plateforme interactive.
La présente étude descriptive a été réalisée sur la base des réponses au questionnaire rempli en ligne soumis aux 28 participants de la session de l’automne 2012 . De ce nombre, 24 ont répondu à l’appel, ce qui représente un taux de réponse de 86% - soit le plus haut taux de participation à ce jour. Ce taux s’élevait à 80% en 2010 et à 70% en 2011, pour une moyenne d’ensemble de 79% sur trois ans.
Les répondants provenaient d’Afrique sub-saharienne (Burkina Faso, Érythrée, Libéria, Mali, Sénégal, Togo, Zambie), du monde arabe (Algérie, Maroc, Mauritanie, Yémen), de l’Asie (Chine, Mongolie, Ouzbékistan, Pakistan), de l’Europe (Danemark, Macédoine et Ukraine).
Le questionnaire est composé de quatre parties : i) la contribution de la société civile au processus de l’EPU; ii) la participation à la session de l’EPU à Genève et suivi dans le pays du participant à la session; iii) les soutiens internes et externes dont bénéficie éventuellement le participant; iv) la participation interactive et à distance à l’éducation aux droits de l’homme et à l’EPU.
L’instrument comprend à la fois des questions fermées et à choix multiples. En outre, pour chacune des questions posées, il était possible d’y joindre un commentaire.
2. Principales observations
2.1 Contribution de la société civile au processus de l’EPU
Les situations varient sensiblement selon les localisations géographiques. Maisau vu des réponses, l’on pourrait s’autoriser à penser que la dynamique de consultation en Afrique semble se renforcer par rapport aux années précédentes. Les rapports entre les ONG et les États paraissent bien enclenchés, à l’exception d’un pays ou deux où la situation politique n’est pas favorable au dialogue.
Pour leur part, les répondants provenant du monde arabe affichant un score nettement moins élevé, le cumul des réponses négatives et non déterminées est supérieur aux réponses positives.
Pour ce qui est de l’Asie, la situation paraît contrastée. En Chine, les ONG paraissent sous surveillance constante, ce qui semble être moins le cas ailleurs, du moins si l’on en juge d’après les réponses des participants.
Les participants européens présentent un portrait à géométrie variable selon leurs origines géographiques respectives (ouest, centre, est) et le taux de « ne sait pas » est passablement élevé, ce qui peut étonner à première vue. Mais le nombre de participants issus de ce continent n’est pas suffisamment élevé pour en tirer une conclusion.
2.2 Participation à la session de l’EPU à Genève et suivi dans votre pays
Au vu des réponses et des commentaires à cette partie du questionnaire, un rapprochement des ONG et des autorités paraît être en train de s’opérer, quoique timidement. La stratégie des ONG consiste principalement à insister auprès des États pour que les instituions publiques répondent de leurs intentions et de leurs actes auprès de la société civile et lors de l’Examen périodique universel (EPU).
Dans l’ensemble, trois répondants sur cinq (quatre sur cinq en Afrique) disent avoir assuré un suivi de retour dans leur pays, ce qui paraît acceptable compte tenu des difficultés à affronter, dans un contexte parfois adverse.
Par ailleurs, on note que les ONG nationales, malgré des ressources limitées, visent à une meilleure mise en réseau de leurs actions et l’initiation aux instruments juridiques internationaux, régionaux et nationaux occupe une place privilégiée. L’EPU, pour sa part, est intégré aux activités relatives aux droits de l’homme – du moins dans une assez large partie des pays.
2.3 Soutiens internes et externes
Cette partie est particulièrement liée au contexte sociopolitique, qui offre un portrait assez contrasté entre les pays et qui se traduit mieux en tendances observées qu’en profils statistiques compte tenu du nombre peu élevé de répondants.
Ce que l’on note d’abord et avant tout c’est que, nonobstant les différents contextes dans lesquels s’inscrivent les répondants, l’utilité de l’offre de services du CIFEDHOP est soulignée quasi unanimement.
L’on note un appui soutenu des étudiants à l’action des répondants, ce qui est à l’opposé du peu du soutien des gouvernements et des ministères de l’Éducation. Il n’est donc pas étonnant que le milieu étudiant offre le moins sinon jamais de résistance aux démarches relatives à l’éducation aux droits de l’homme et à l’Examen périodique universel, à l’opposé des autorités gouvernementales, particulièrement là où la censure est institutionnalisée.
Enfin, très peu de répondants disent avoir bénéficié de l’aide financière étrangère.
2.4 Participation interactive et à distance à l’éducation aux droits de l’homme et à l’EPU
À la différence des années précédentes où les participants manifestaient un intérêt moindre à l’égard de la plateforme interactive, ceux de la session 2012 ont montré non seulement un intérêt accru pour ce dispositif, mais ont témoigné également d’une participation active à son développement. En moyenne, les répondants disent avoir utilisé la plateforme plus d’une fois par semaine à quelques fois par mois.
C’est par ailleurs une plateforme perçue comme efficace, instructive et conviviale : « On était en pleine session de formation quand la plateforme a diffusé en direct les séances de l'EPU. Ce fut des moments intenses pour nos différents participants », dixit un participant qui a dit utiliser la plateforme plusieurs fois par semaine. « It is a very effective Platform », ajoute un autre participant et « elle répond déjà amplement à mes besoins, dit-on également et, aussi, « Its a great platform already ».
Les centres d’intérêt sont nombreux et seules des ressources limitées ne permettent pas à la plateforme de répondre à tous les besoins, entre autres : i) « tout ce qui est en relation avec les droits de la femme et de l'enfant + tout ce qui est en rapport avec l'amélioration de la qualité de l'enseignement dans mon pays » ; ii) « experience sharing - what other participants have done; training materials for trainers or facilitators »; iii) « envoyer plus de mails dans nos boîtes pour nous informer des actualités et de ce qu'il y a de nouveau sur la plateforme pour qu'on songe à la visiter le plus souvent » ; iv) « elle [la plateforme] consolide le réseautage et l’accès à l’information ».
Nul doute qu’au fil du temps la plateforme interactive du CIFEDHOP est devenu un outil d’information et de formation à distance très utile et complémentaire des formations in situ données à Genève.
Conclusion
Les réponses au questionnaire relatif à la session de formation 2012 du CIFEDHOP témoignent d’un engagement manifeste des participants à l’égard de l’éducation aux droits de l’homme et d’une participation soutenue au processus de l’Examen périodique universel. En toile de fond ces mêmes réponses indiquent l’importance d’un encadrement compétent dont ont besoin les acteurs de terrain; dans cette optique, les ressources proposées par le CIFEDHOP se présentent comme un soutien hautement apprécié.
1. PRÉSENTATION
À la suite de chacune des sessions de formation du CIFEDHOP consacrée à l’Examen périodique universel (EPU), les participants sont invités à répondre à un questionnaire de suivi en ligne . Débutée en 2009, l’administration de ce questionnaire en est à sa cinquième année. L’analyse des réponses permet de dégager un portrait d’ensemble dont l’utilité peut se refléter autant au plan des ajustements de parcours pour les session de formation ultérieures que des formes d’encadrement à distance que le Centre peut être éventuellement appelé à proposer, notamment par le truchement de sa plateforme interactive.
La présente étude descriptive a été réalisée sur la base des réponses au questionnaire soumis aux participants de la session de l’automne 2013 . Deux participants sur trois se sont acquittés de cette tâche, ce qui représente une proportion acceptable pour dessiner un portrait d’ensemble.
Les répondants de la session 2013 provenaient d’Afrique sub-saharienne (Bénin, Burkina Faso, Guinée-Conakry, Mali et Sénégal), d’Amérique du Nord (États-Unis d’Amérique), du monde arabe (Algérie, Mauritanie, Tunisie et Yémen), d’Asie (Afghanistan, Kirghizstan, Turquie et Viet Nam) et d’Europe (Macédoine et Ukraine).
Le questionnaire est composé de quatre parties : i) la contribution de la société civile au processus de l’EPU; ii) la participation à la session de l’EPU à Genève et suivi dans le pays du participant à la session; iii) les soutiens internes et externes dont bénéficie éventuellement le participant; iv) la participation interactive et à distance à l’éducation aux droits de l’homme et à l’EPU. L’instrument comprend à la fois des questions fermées et à choix multiples. En outre, pour chacune des questions posées, il était possible d’y joindre un commentaire. Un certain nombre de questions renvoient au travail de terrain des participants une fois ceux-ci de retour dans leur pays. Par exemple, ces derniers s’étaient engagés, lors de la session, à restituer les connaissances acquises auprès des ONG, des milieux éducatifs et des médias et, dans la mesure du possible, à renforcer les liens de concertation avec l’ensemble des composantes de la société civile. C’est la raison pour laquelle l’analyse d’ensemble des réponses au questionnaire est décalée dans le temps.
Enfin, il convient de préciser que les réponses fournies par les répondants peuvent, certes, servir d’éléments de compréhension à la situation d’un pays donné ou à des tendances qui paraissent se dessiner, mais ne sauraient en aucun cas être interprétées comme étant une projection qui en reflète entièrement la réalité.
2. PRINCIPALES OBSERVATIONS
2.1 Contribution de la société civile au processus de l’EPU (partie « A » du questionnaire)
Comme il a été souligné depuis les débuts de l’analyse des questionnaires en 2009, les réponses des répondants varient sensiblement selon leurs provenances géographiques respectives. Néanmoins, l’on peut s’autoriser à penser que la dynamique de consultation de la part de la société civile en Afrique semble en voie de consolidation bien que la situation ne soit pas uniforme d’un pays à l’autre compte tenu des situations politiques parfois très différentes (que l’on pense à la fragilisation de l’État au Mali et à la violence armée dans le nord du pays). Mais l’économie d’ensemble tend à laisser penser que l’expérience acquise au fil des ans sur le terrain et une meilleure réceptivité (bien que fort relative dans certains cas) des autorités face aux demandes de la société civile en matière d’éducation et de formation aux droits de l’homme agissent en tant que facteurs de progrès. Ainsi, 88% des répondants d’Afrique disent avoir contribué au processus de l’Examen périodique universel.
À un degré moindre, les répondants de l’Asie présentent, pour 70% d’entre eux, un portrait d’ensemble relativement favorable à la société civile même si, là aussi, des disparités parfois non négligeables apparaissent selon les pays, en particulier au plan du peu d’ouverture de certains gouvernements face aux demandes des ONG.
Les répondants issus du Monde arabe présentent dans l’ensemble un profil plutôt incertain, car 33% seulement d’entre eux disent avoir participé au processus de l’EPU. Il paraît clair, à cet égard que, dans certains pays, une situation politique peu favorable aux droits de l’homme ou la faiblesse des infrastructures peuvent sans doute expliquer en partie du moins le peu d’avancée, à l’exception de la Tunisie où le climat politique semble s’être amélioré.
Aux États-Unis d’Amérique, la société civile paraît tirer son épingle du jeu grâce aux efforts consentis par une ONG qui œuvre à l’échelle du pays, c’est du moins ce que laissent entendre les deux participants issus de ce pays. Pour leur part, les réponses des deux répondants de pays européens (Ukraine et Macédoine) n’apporte pas d’éclairage sinon un portrait contrasté qui ne peut être nuancé en raison de l’absence de commentaires de leur part. Dans les illustrations qui vont suivre, les répondants des États-Unis et de l’Europe ont été inscrits dans la catégorie « autres ».
Si on tient compte du cumul des réponses de l’ensemble des répondants, il ressort que le bloc Afrique présente un pourcentage de réponses positives supérieur à chacun des autres blocs géographiques.
Dans la perspective de formations ultérieures à l’EPU, retenons que plusieurs répondants ont souligné la difficulté de se faire entendre auprès des autorités de leur pays, qu’il subsiste des difficulté de suivi des recommandations par les coalitions de la société civile, que les risques d’instrumentalisation par les États des acteurs de cette société paraissent bien réels, que la mise en œuvre par les gouvernements des recommandations formulées à leur endroit reste aléatoire et, qu’enfin, la mobilisation citoyenne demeure à l’ordre du jour.
2.2 Participation à la session de l’EPU à Genève et suivi dans votre pays (partie « B » du questionnaire)
Dans l’ensemble, près de trois répondants sur quatre disent avoir assuré un suivi de la session de formation et la presque majorité d’entre eux disent avoir initié leurs publics respectifs à la connaissance d’instruments juridiques internationaux.
À l’instar de la partie précédente décrite plus haut, le groupe de répondants africains se démarquent du lot en présentant un taux global de suivi dans leurs pays respectifs de l’ordre de 80%, soit bien davantage que leurs homologues venus d’Asie (65%) ou du Monde arabe (59%). Le petit nombre de répondants des États-Unis et d’Europe rend les comparaisons hasardeuses. Disons toutefois que les deux répondants étatsuniens affichent un taux de suivi de plus de 90% et ceux d’Europe de l’Est de 69%.
Si on tient compte à nouveau du cumul des réponses de l’ensemble des répondants, il ressort que le bloc Afrique présente un pourcentage de réponses positives supérieur aux autres.
La plupart des commentaires émis par les répondants tend à laisser penser que ces derniers mènent des actions concrètes sur le terrain (échanges avec les ONG, lobbying auprès des administrations et des autorités politiques, conférences de presse, recours aux médias sociaux, consultations de la société civile) même si dans certaines pays, l’action gouvernementale laisse à désirer. Par ailleurs, c’est à la quasi-unanimité que les répondants disent avoir demandé aux autorités compétentes de leurs pays respectifs que les droits de l’homme soient inclus dans les programmes d’études et autres activités éducatives de l’enseignement obligatoire. La même unanimité se constate également au plan de la participation active à des activités de sensibilisation dans les lieux de travail.
2.3 Soutiens internes et externes (partie « C » du questionnaire)
De manière générale, les répondants disent ne pas se sentir soutenus dans leurs efforts pour promouvoir l’éducation et la formation aux droits de l’homme. Ils sont également nombreux à dire que le contexte sociopolitique dans leur pays rend souvent ou assez souvent difficile la sensibilisation et l’éducation aux droits de l’homme . Par ailleurs, la grande majorité d’entre eux disent que les ressources du CIFEDHOP leur sont très souvent utiles.
En matière d’appuis reçus, la plupart des répondants disent qu’ils sont faibles sauf, dans certains cas, où ils bénéficient à l’occasion du soutien de l’opinion publique, des parents, des syndicats et de quelques ONG. Quant aux sources de résistance auxquelles ils doivent faire face, elles viennent surtout des gouvernements, des fonctionnaires de l’Éducation et des autorités scolaires.
2.4 Participation interactive et à distance à l’éducation aux droits de l’homme et à l’EPU (partie « D » du questionnaire)
Pour la grande majorité des répondants, la plateforme interactive du CIFEDHOP devrait en priorité diffuser de l’information relative à l’éducation et à la formation aux droits de l’homme. Secondairement, il est souhaité de l’information sur la mise en œuvre de l’EPU dans les pays. La fréquence de fréquentation de la plateforme interactive est, en majorité, de « quelques fois par mois » à « très souvent ». Les contributions personnelles des répondants sont modestes, à l’exception de quelques initiatives où la plateforme sert de moyens de communication autour d’une même intention (coalition africaine) ou pour faire connaître des initiatives en matière d’éducation aux droits de l’homme. Tout en se montrant en général satisfaits des contenus diffusés depuis la plateforme, quelques répondants souhaiteraient encore davantage d’information relative à l’éducation aux droits de l’homme et des recommandations à ce sujet issues du processus de l’EPU.
3. CONCLUSION
L’analyse du questionnaire indique qu’en général, les répondants sont bien informés sur les tenants et aboutissants du l’EPU tout en déplorant en quelque sorte le peu de soutien dont ils bénéficient de la part des autorités de leurs pays respectifs. Mais les connaissances qu’ils ont acquises en cette matière tendent à laisser penser que, en aval, leur sélection en tant que participants à une session du CIFEDHOP fut judicieuse et porteuse. Quelques zones d’ombres cependant semblent indiquer que quelques répondants donnent le sentiment d’être particulièrement isolés dans leurs milieux respectifs; en témoignent leurs réponses à certaines questions de la troisième partie du questionnaire. Dans ce contexte, peut-être y aurait lieu de songer à des modes d’encadrement et de soutien à distance. Peut-être y aurait-il également lieu d’envisager lors d’une prochaine session de formation, à Genève, de réserver une partie de celle-ci à des présentations de problématiques propres à des blocs régionaux distincts. À cet égard, il paraît clair, à titre d’exemple, que la situation politique dans le Monde arabe commande une formation sur l’EPU qui tienne compte, du moins en partie, de ce que cette région a de spécifique. Enfin, vu l’importance accordée au soutien apporté par le CIFEDHOP, il serait utile d’étendre le recours à la plateforme interactive à la tenue proprement dite des prochaines session de formation de manière à ce que les contenus de formation soient directement accessibles en ligne au moment même où les participants sont sur place. Cela permettrait sans aucun doute une meilleure intégration de la plateforme à l’économie générale des sessions. Une planification à l’avance d’un dispositif technologique léger devrait suffire pour l’occasion.
1. PRÉSENTATION
À la suite de chacune des sessions de formation du CIFEDHOP consacrée à l’Examen périodique universel (EPU), les participants sont invités à répondre à un questionnaire de suivi en ligne . Débutée en 2009, l’administration de ce questionnaire en est à sa sixième année. L’analyse des réponses permet de dégager un portrait d’ensemble dont l’utilité peut se refléter autant au plan des ajustements de parcours pour les session de formation ultérieures que des formes d’encadrement à distance que le Centre peut être éventuellement appelé à proposer, en particulier par le truchement de sa plateforme interactive.
La présente étude descriptive a été réalisée sur la base des réponses au questionnaire soumis aux 29 participants de la session de l’automne 2014 . Le taux de réponse a été de 83 pour cent.
Les répondants (11 femmes et 14 hommes) de la session 2014 provenaient d’Afrique subsaharienne et australe (Burkina Faso, Côte d’ivoire, Guinée-Conakry, Malawi, Niger, Sénégal et Sierra Leone), d’Amérique du Nord (États-Unis d’Amérique), d’Amérique du Sud (Pérou), du monde arabe (Algérie, Irak, Jordanie, Maroc, Mauritanie et Tunisie). D’Asie (Kirghizstan et Laos) ainsi que d’Europe (France, Moldavie et Ukraine).
Le questionnaire se compose de quatre parties : i) la contribution de la société civile au processus de l’EPU; ii) la participation à la session de l’EPU à Genève et suivi dans le pays du participant à la session; iii) les soutiens internes et externes dont bénéficie éventuellement le participant; iv) la participation interactive et à distance à l’éducation aux droits de l’homme et à l’EPU. L’instrument comprend à la fois des questions fermées et à choix multiples. En outre, pour chacune des questions posées, il est possible d’y joindre un commentaire. Un certain nombre de questions renvoient au travail de terrain des participants une fois ceux-ci de retour dans leur pays. Par exemple, ces derniers s’étaient engagés, lors de la session, à restituer les connaissances acquises auprès des ONG, des milieux éducatifs et des médias et, dans la mesure du possible, à renforcer les liens de concertation avec l’ensemble des composantes de la société civile. Cet exercice prend du temps et c’est la raison pour laquelle l’analyse d’ensemble des réponses au questionnaire est décalée dans le temps.
Enfin, il convient de préciser que les réponses des participants peuvent, certes, servir d’éléments de compréhension à la situation d’un pays donné ou à des tendances qui paraissent se dessiner, mais ne sauraient en aucun cas être interprétées comme étant une projection qui en reflète entièrement la réalité.
2. PRINCIPALES OBSERVATIONS
2.1 Contribution de la société civile au processus de l’EPU (partie « A » du questionnaire).
Le petit nombre de répondants n’autorise aucune conclusion. Néanmoins, comme il fut d’ailleurs observé lors de sessions de formation précédentes, les répondants originaires d’Afrique sub-saharienne montrent assez clairement que la société civile dans laquelle ils s’inscrivent affiche un bon dynamisme.
Dans l’ensemble, les trois quarts des répondants disent être bien informés sur l’EPU et contribuent en tant que membres actifs à son processus. Une frange d’environ 10% paraît manquer de connaissances à ce sujet, cela s’appliquant surtout à quelques participants du monde arabe et d’un pays européen : les répondants algérien et français ne semblent pas au fait de la contribution de la société civile au processus de l’EPU.
Outre le petit nombre de répondants, nous savons que les contextes géopolitiques parfois très différents dans lesquels ceux-ci interviennent ne permettent pas non plus de conclusions. Par ailleurs, les commentaires ajoutés en marge des questions posée donnent à penser qu’un engagement militant et professionnel de plusieurs participants à la défense et à la promotion des droits de l’homme au sein de la société civile est en voie d’affirmation. Cette dynamique permet aux représentants d’ONG de faire entendre leurs voix et de faire valoir leurs analyses dans le cadre de l’EPU. L’expérience et les connaissances acquises par les répondants pourraient être mises en valeur d’une manière ou d’une autre par l’équipe dirigeante du CIFEDHOP, notamment par le truchement de la plateforme interactive.
2.2 Participation à la session de l’EPU à Genève et suivi dans votre pays
Environ les trois quarts des répondants disent mener des actions sur le terrain bien qu’elles puissent être à géométrie variable pour des raisons qui tiennent principalement de la conjoncture plus ou moins favorable aux droits de l’homme.
La plupart des commentaires émis par les répondants tend à laisser penser que ces derniers mènent assez souvent des actions concrètes sur le terrain en matière de droits de l’homme (échanges avec les ONG, lobbying auprès des administrations et des autorités politiques, conférences de presse, recours aux médias sociaux, consultations de la société civile) même si dans certaines pays, l’action gouvernementale laisse à désirer. Certains répondants exercent des fonctions professionnelles importantes auprès d’institutions nationales ou internationales (OSCE, par ex). D’autres sont agents de liaison entre la société civile et des paliers décisionnels. La plupart d’entre eux jouent un rôle actif.
Par ailleurs, nombreux sont les répondants qui disent avoir demandé aux autorités compétentes de leurs pays respectifs que les droits de l’homme soient inclus dans les programmes d’études et autres activités éducatives de l’enseignement obligatoire, voire de l’enseignement supérieur. Même constat au plan de la participation active à des activités de sensibilisation dans les lieux de travail. Le suivi sur le terrain paraît ainsi conséquent en dépit de contextes adverses auxquels sont confrontés certains répondants, notamment en Irak et en Tunisie.
2.3 Soutiens internes et externes (partie « C » du questionnaire)
Par rapport aux années précédentes, les réponses des répondants à ce chapitre sont demeurées sensiblement les mêmes : de manière générale, les répondants disent ne pas se sentir soutenus dans leurs efforts pour promouvoir l’éducation et la formation aux droits de l’homme. Ils sont également nombreux à dire que le contexte sociopolitique dans leurs pays rend souvent ou assez souvent difficile la sensibilisation et l’éducation aux droits de l’homme. Par ailleurs, la grande majorité d’entre eux disent que les ressources du CIFEDHOP leur sont très souvent utiles, notamment en matières d’échanges de bonnes pratiques par le biais de la plateforme interactive et d’un réseau d’experts.
En matière d’appuis reçus, la plupart des répondants disent qu’ils sont faibles sauf, dans certains cas, où ils bénéficient à l’occasion du soutien de l’opinion publique, des parents, des syndicats (opinions mitigées à cet égard) et de quelques ONG. Quant aux sources de résistance (voire de blocage) auxquelles ils doivent faire face, elles viennent surtout des gouvernements, des fonctionnaires de l’Éducation et des autorités scolaires. Aussi, « La résistance vient très souvent des forces féodalo-esclavagistes qui veulent le maintien des pratiques esclavagistes » ; ou bien : « Parfois les gens se focalisent sur un thème des droits humains sur lequel vous travaillez pour justifier le fait qu'il ne peuvent pas vous soutenir. Par exemple on vous dira "vous organisme de DH vous soutenez l'abolition de la peine de mort ou les LGBT alors que c'est contraire à nos croyances alors je ne signe pas vos pétitions ....) ».
2.4 Participation interactive et à distance à l’éducation aux droits de l’homme et à l’EPU (partie « D » du questionnaire)
L’intérêt des répondants pour la plateforme interactive du CIFEDHOP a sensiblement évolué au fil des ans. D’abord centré sur le besoin d’information sur l’EPU et l’éducation et la formation aux droits de l’homme (EFDH), l’intérêt des répondants s’est diversifié de manière à englober désormais le droit au travail, l’égalité des genres, les droits de l’enfant et de la femme, les changements climatiques, la gouvernance de proximité ainsi que le droit au logement.
La fréquence de fréquentation de la plateforme interactive est, en majorité, de « quelques fois par mois » à « très souvent ». Ce lieu d’information à distance est perçu comme très utile. Les contributions personnelles des répondants demeurent cependant modestes. À ce sujet, il convient de prendre en compte les difficultés d’accès en continu aux technologies de l’information et de la communication (TIC) dans plusieurs pays en voie de développement et/ou politiquement instables,
Par ailleurs, les répondants ont suggéré un certain nombre de pistes à explorer de manière à enrichir le contenu de la plateforme : rendre compte de cas de réussites de la mise en œuvre de l’EDFH, inclure des contenus sous la forme de récits (storytelling), développement d’une banque donnée sur une mise en application comparée l’EPU, proposer des cours en ligne, favoriser les échanges d’expériences et ajouter la langue espagnole au français et à l’anglais.
3. Conclusion
Les réponses au questionnaire relatif à la session de formation 2014 du CIFEDHOP témoignent d’un engagement marqué des répondants (à l’exception de deux d’entre eux) à l’égard de l’éducation aux droits de l’homme et d’un élargissement de leurs champs d’intérêts à des domaines connexes.
En toile de fond ces mêmes répondants indiquent l’importance d’un encadrement compétent dont ont besoin les acteurs de terrain; dans cette optique, les ressources proposées par le CIFEDHOP se présentent comme un soutien d’autant plus apprécié que l’aide sur le terrain paraît déficiente sinon absente, en particulier de la part des autorités.
Enfin, notons une plus grande place attendue de la plateforme interactive dont plusieurs pensent qu’elle pourrait étendre son champ d’action à des sujets qui prolongent l’EFDH dans des domaines variés.
A. Contribution de la société civile au processus de l’EPU
Q. 1. Y a-t-il un rapport de coalition(s) nationale(s) d’ONG en vue de l’EPU de votre pays ?
R. Non. Une coalition nationale d’ONG pour l’Examen Périodique Universelle au Bénin n’existe pas. Cela est du à une manque d’informations et de formations qualifiés dans ce domaine en vue d’élaboration d’un bon rapport.
Q. 2. Les autorités de votre pays ont-elles accueilli favorablement les interventions d’ONG sur l’EPU ?
R. Non. D’autant plus que l’information n’est relayée et ne reste qu’au niveau central. Ce qui ne permet pas aux ONG de faire le contrôle citoyen proprement dit dans le domaine.
Q. 3. Les recommandations du Conseil des droits de l’homme reflètent-elles celles soumises par les ONG ?
R. Non Ces recommandations ne peuvent pas refléter celles soumises par les ONG car ils n’ont pas la chance d’élaborer aucun document qui pourront être examinés au conseil
Q. 4. Avez-vous pu contribuer personnellement à un rapport d’ONG et/ou de coalition en vue de l’EPU ?
R. Non.
B. Participation à la session de l’EPU à Genève et suivi dans votre pays
Q. 1. Avez-vous pu suivre la session du Groupe de Travail du Conseil des droits de l’homme examinant votre pays ?
R. Non Nous n’avons pas pus suivre la session du groupe de travail du conseil des droits de l’homme examinant notre pays, car nous ne disposions pas des ressources et des informations allant dans ce sens. Et en plus nous ne sommes pas impliqués à l’élaboration et la validation du document présenté par l’Etat.
Q. 2. Avez-vous participé à des activités présentant chez vous les résultats de l’EPU sur votre pays ?
R. Non. Nous n’avions participé à aucune activité présentant les résultats de l’EPU sur notre pays, parce que nous n’avions pas eu les moyens et la formation de qualité pour une bonne rédaction d’un bon document de plaidoyer pour l’examen périodique universel, faisant l’Etat de notre pays.
Q. 3. Avez-vous intégré l’EPU et son résultat relatif à votre pays dans vos activités de sensibilisation, d’information ou d’éducation aux droits de l’homme et à la paix ?
R. Oui. Nous avons intégré l’EPU dans nos activités grâce à notre participation effective à la 5ème session internationale de formation à l’EPU organisé le CIFEDHOP du 28 Octobre au 04 Novembre 2010. Ce qui nous avait permis de bien nous outiller pour la prochaine participation de notre pays. Nous mettrons en place une coalition d’ONG pour l’EPU et organiser des séances de sensibilisations et de formations pour d’autres ONG dans le but de bien vulgariser le message par le truchement des médias.
Q. 4. Dans vos activités, initiez-vous à la connaissance d’instruments juridiques internationaux ratifiés et mis en œuvre par votre pays.
R.Oui, très souvent.
Q. 5. Dans votre pays, exercez-vous de l’influence pour la mise en œuvre du suivi de l’EPU :
a) dans votre entourage
R. Oui. Cette influence permettra à l’Etat de respecter ses engagements pris à l’international dans le cadre de la mise en œuvre et du respect des droits de l’homme. Ceci permettra aussi à la population et surtout aux jeunes d’avoir une connaissance de leur droit et devoir.
b) auprès des décideurs
R. Oui. Au près des décideurs un bon document de politique est élaboré lors des constats des violations des droits humains commis à l’endroit des populations. Ceci nous permettra de faire un plaidoyer au près des différentes institutions de l’Etat et aux autorités compétentes dans le cadre du respect des droits de l’homme.
Q. 6. Demandez-vous aux autorités compétentes de votre pays que les droits de l’homme soient inclus dans les programmes d’études et autres activités éducatives.
R. Oui. Cette demande passera tout d’abord par le constatation des violations des droits de l’homme, ensuite faire une conférence de presse associée avec les autres acteurs de l’éducation assortie d’une proposition de requête et le plan d’enseignement des droits humains dans le système éducatif. Pour finir une proposition de loi sur l’enseignement des droits humains dans le système éducatif sera adressée à l’assemblée nationale, suivi d’une bonne campagne de sensibilisation pour la promulgation de cette loi par le chef de l’Etat.
Q. 7. Participez-vous activement à des activités de sensibilisation dans votre lieu de travail afin qu’il favorise l’éducation aux droits de l’homme.
R. Oui. Je participe à l’éducation aux droits de l’homme dans mon lieu de travail par des sensibilisations et par l’installation des pôles ou de relais communautaire dans les écoles et les quartiers de ville.
C. Soutiens internes et externes
Q. 1. Êtes-vous soutenu-e par les autorités dans vos efforts pour promouvoir l’éducation aux droits de l’homme et la connaissance de l’EPU.
R. Oui, à l'occasion. Cette autorisation n’est pas encore été accordée car après la formation à Genève en Novembre dernier, une restitution a été faite et c’est suite à cela que nous avions introduire une requête pour la permission.
Q. 2. Œuvrez-vous dans un contexte sociopolitique qui rend difficile la sensibilisation et l’éducation aux droits de l’homme.
R. Rarement. Le contexte sociopolitique rend parfois la sensibilisation et l’éducation aux de l’homme étant compte tenu de la non maitrise de certains textes par quelques autorités et la non maitrise du contenu du programme.
Q. 3. Les principaux appuis que vous recevez en vue d’introduire l’éducation aux droits de l’homme dans vos activités, proviennent des acteurs suivants :
R. élèves/étudiants parents/collègue
autorités scolaires
fonctionnaires du ministère de l’Éducation. autres. Il y aussi du point de vue financier, par les cotisations des membres de l’association, ce qui est insuffisant dans le cadre de l’atteinte des objectifs.
Q. 4. Les principales résistances auxquelles voue devez faire face proviennent des acteurs suivants :
R. gouvernement
opinion publique syndicats
Q. 5. Les ressources du CIFEDHOP et son réseau d’experts vous sont utiles en matière d’éducation aux droits de l’homme et de suivi de l’EPU.
R. Très souvent. Ces ressources sont très importantes car elles me permettront d’atteindre les objectifs d’éducation aux droits de l’homme dans les écoles primaires et secondaires. Ces ressources nous permettront de renforcer nos différentes capacités par des bouses d’études et des formations dans le domaine de l’éducation des droits humains.
A. Contribution de la société civile au processus de l’EPU
Q. 1. Y a-t-il un rapport de coalition(s) nationale(s) d’ONG en vue de l’EPU de votre pays ?
R. Non. Une coalition nationale d’ONG pour l’Examen Périodique Universelle au Bénin n’existe pas. Cela est du à une manque d’informations et de formations qualifiés dans ce domaine en vue d’élaboration d’un bon rapport.
Q. 2. Les autorités de votre pays ont-elles accueilli favorablement les interventions d’ONG sur l’EPU ?
R. Non. D’autant plus que l’information n’est relayée et ne reste qu’au niveau central. Ce qui ne permet pas aux ONG de faire le contrôle citoyen proprement dit dans le domaine.
Q. 3. Les recommandations du Conseil des droits de l’homme reflètent-elles celles soumises par les ONG ?
R. Non Ces recommandations ne peuvent pas refléter celles soumises par les ONG car ils n’ont pas la chance d’élaborer aucun document qui pourront être examinés au conseil
Q. 4. Avez-vous pu contribuer personnellement à un rapport d’ONG et/ou de coalition en vue de l’EPU ?
R. Non.
B. Participation à la session de l’EPU à Genève et suivi dans votre pays
Q. 1. Avez-vous pu suivre la session du Groupe de Travail du Conseil des droits de l’homme examinant votre pays ?
R. Non Nous n’avons pas pus suivre la session du groupe de travail du conseil des droits de l’homme examinant notre pays, car nous ne disposions pas des ressources et des informations allant dans ce sens. Et en plus nous ne sommes pas impliqués à l’élaboration et la validation du document présenté par l’Etat.
Q. 2. Avez-vous participé à des activités présentant chez vous les résultats de l’EPU sur votre pays ?
R. Non. Nous n’avions participé à aucune activité présentant les résultats de l’EPU sur notre pays, parce que nous n’avions pas eu les moyens et la formation de qualité pour une bonne rédaction d’un bon document de plaidoyer pour l’examen périodique universel, faisant l’Etat de notre pays.
Q. 3. Avez-vous intégré l’EPU et son résultat relatif à votre pays dans vos activités de sensibilisation, d’information ou d’éducation aux droits de l’homme et à la paix ?
R. Oui. Nous avons intégré l’EPU dans nos activités grâce à notre participation effective à la 5ème session internationale de formation à l’EPU organisé le CIFEDHOP du 28 Octobre au 04 Novembre 2010. Ce qui nous avait permis de bien nous outiller pour la prochaine participation de notre pays. Nous mettrons en place une coalition d’ONG pour l’EPU et organiser des séances de sensibilisations et de formations pour d’autres ONG dans le but de bien vulgariser le message par le truchement des médias.
Q. 4. Dans vos activités, initiez-vous à la connaissance d’instruments juridiques internationaux ratifiés et mis en œuvre par votre pays.
R.Oui, très souvent.
Q. 5. Dans votre pays, exercez-vous de l’influence pour la mise en œuvre du suivi de l’EPU :
a) dans votre entourage
R. Oui. Cette influence permettra à l’Etat de respecter ses engagements pris à l’international dans le cadre de la mise en œuvre et du respect des droits de l’homme. Ceci permettra aussi à la population et surtout aux jeunes d’avoir une connaissance de leur droit et devoir.
b) auprès des décideurs
R. Oui. Au près des décideurs un bon document de politique est élaboré lors des constats des violations des droits humains commis à l’endroit des populations. Ceci nous permettra de faire un plaidoyer au près des différentes institutions de l’Etat et aux autorités compétentes dans le cadre du respect des droits de l’homme.
Q. 6. Demandez-vous aux autorités compétentes de votre pays que les droits de l’homme soient inclus dans les programmes d’études et autres activités éducatives.
R. Oui. Cette demande passera tout d’abord par le constatation des violations des droits de l’homme, ensuite faire une conférence de presse associée avec les autres acteurs de l’éducation assortie d’une proposition de requête et le plan d’enseignement des droits humains dans le système éducatif. Pour finir une proposition de loi sur l’enseignement des droits humains dans le système éducatif sera adressée à l’assemblée nationale, suivi d’une bonne campagne de sensibilisation pour la promulgation de cette loi par le chef de l’Etat.
Q. 7. Participez-vous activement à des activités de sensibilisation dans votre lieu de travail afin qu’il favorise l’éducation aux droits de l’homme.
R. Oui. Je participe à l’éducation aux droits de l’homme dans mon lieu de travail par des sensibilisations et par l’installation des pôles ou de relais communautaire dans les écoles et les quartiers de ville.
C. Soutiens internes et externes
Q. 1. Êtes-vous soutenu-e par les autorités dans vos efforts pour promouvoir l’éducation aux droits de l’homme et la connaissance de l’EPU.
R. Oui, à l'occasion. Cette autorisation n’est pas encore été accordée car après la formation à Genève en Novembre dernier, une restitution a été faite et c’est suite à cela que nous avions introduire une requête pour la permission.
Q. 2. Œuvrez-vous dans un contexte sociopolitique qui rend difficile la sensibilisation et l’éducation aux droits de l’homme.
R. Rarement. Le contexte sociopolitique rend parfois la sensibilisation et l’éducation aux de l’homme étant compte tenu de la non maitrise de certains textes par quelques autorités et la non maitrise du contenu du programme.
Q. 3. Les principaux appuis que vous recevez en vue d’introduire l’éducation aux droits de l’homme dans vos activités, proviennent des acteurs suivants :
R. élèves/étudiants parents/collègue
autorités scolaires
fonctionnaires du ministère de l’Éducation. autres. Il y aussi du point de vue financier, par les cotisations des membres de l’association, ce qui est insuffisant dans le cadre de l’atteinte des objectifs.
Q. 4. Les principales résistances auxquelles voue devez faire face proviennent des acteurs suivants :
R. gouvernement
opinion publique syndicats
Q. 5. Les ressources du CIFEDHOP et son réseau d’experts vous sont utiles en matière d’éducation aux droits de l’homme et de suivi de l’EPU.
R. Très souvent. Ces ressources sont très importantes car elles me permettront d’atteindre les objectifs d’éducation aux droits de l’homme dans les écoles primaires et secondaires. Ces ressources nous permettront de renforcer nos différentes capacités par des bouses d’études et des formations dans le domaine de l’éducation des droits humains.
La Coalition pour l‟Examen Périodique Universel (CEPU- Bénin) présente un rapport sur les faits marquants en matière de droits de l'homme. Il s'en dégage un portrait de l'Etat béninois, dans ses forces et faiblesses. Cette image n'est pas, à l'évidence, la même que celle contenue dans les discours officiels [...]
Dans la collecte des données, la Coalition s'est essentiellement basée sur les médias et sur des entretiens avec quelques personnes ressources, des institutions étatiques et des médias. Elle a aussi cherché à recueillir des faits objectifs, vérifiables, tout en relevant les perceptions qu'en ont les différents acteurs.
Dans un premier temps ce rapport aborde brièvement
- la gouvernance politique en 2011 à travers le respect des libertés fondamentales, et l'évolution de la démocratie qui passe par la complémentarité entre les Institutions de la République.
- la gouvernance économique, socioculturelle
- Les recommandations
Aux termes du dialogue, 129 recommandations ont été formulées à l’endroit du Bénin.
Après une analyse approfondie de ces recommandations par la délégation béninoise sous la facilitation de la troïka (groupe de trois pays pour encadrer l’Etat examiné : la Roumanie, le Botswana et le Koweït), le Bénin a accepté 123 dont 08 déjà mises en œuvre, 05 recommandations relatives à l’homosexualité ont été refusées, une 01 recommandation relative à l’amendement au Statut de Rome, est en cours d’examen.
Il ressort donc que le Bénin a passé avec un succès relatif son examen sur les droits de l'homme mais qu'il refuse l'éventualité de la tolérance de l'homosexualité.
Rapport sur la participation de la Coalition pour l’Examen Périodique Universel du Bénin à la 14e Session des droits de l’homme à Genève (SUISSE).
La Coalition pour l’Examen Périodique Universel CEPU-Bénin est notamment composée de :
- Association Mondiale pour l’Ecole Instrument de Paix (EIP-Bénin),
- Social Watch- Bénin,
- Centre d’Information et de Formation pour les Droits Humains en Afrique (CIFDHA-Bénin),
- Droits de l’Homme Paix et Développement (DHPD-ONG),
- West Africa Network for Peace (WANEP-Bénin),
- Groupe de Recherches d’Actions Nationales pour un Développement Intégré (GRANDI-ONG),
- Wanjop-Bénin
Bonjour à tous,
Je tiens à partager avec vous le compte rendu de la rencontre que EIP-Bénin a eu avec Rekya MADOUGOU Ministre de la Justice de la Législation et des Droits de l'Homme du Bénin sur la stratégie à mettre en place pour le suivi des recommandations issues de l'EPU 2012.
Bonne réception à vous
Vincent ADANVOESSI
Il y a eu un rapport alternatif de la coalition EPU Bénin en 2012. Le prochain passage du Bénin est prévu pour 2016. La coalition programme se mettre à l'oeuvre à partir de 2015 pour produire un rapport alternatif sur le suivi des recommandations faites au Bénin en 2012.
Avez-vous participé à des activités présentant chez vous les résultats de l’EPU sur votre pays ? :
- A travers la restitution au sein de mon organisation et à d'autres réseaux
- A travers des séances d'explication organisées par la coalition (séance d'information sur le terrain et émissions radio).
Et à tout moment où j'ai l'occasion de parler des recommandations de l'EPU sur le Bénin, je le fais.
Avez-vous intégré l’EPU et son résultat relatif à votre pays dans vos activités ?
Oui. L'EPU est une référence dans nos activités de promotion des DH. Par exemple actuellement je participe à la mise en oeuvre du projet intitulé Renforcement de la Participation des femmes à la Gestion des Affaires Publiques (RPF-GAP), financé par le Fonds des Nations Unies pour la Démocratie (FNUD) et exécuté par Dimension Sociale Bénin. Ce projet a prévu des séances de formation et de sensibilisation sur les droits économiques sociaux et de citoyenneté. Ces thématiques concernent beaucoup les femmes et les enfants, cibles des recommandations de l'EPU.
Dans votre pays, exercez-vous de l’influence pour la mise en œuvre du suivi de l’EPU?
Il y des séances d'échange avec d'autres ONG pour attirer leur attention sur l'importance du suivi. Ceci amène beaucoup à s'intéresser aux actions de la coalition afin de participer directement au lobbying à l'endroit des décideurs.
Aujourd'hui, la coalition a beaucoup influencé des décideurs (surtout le cellule de protection de l'enfant au Ministère de la famille) et les députés à l'Assemblée Nationale en ce qui concerne le code de l'enfant.
Chers toutes et tous,
J’espère que chacun de vous se porte bien et que votre engagement militant pour les droits de l’homme va grandissant. Je viens par ce mail partager avec vous une bonne expérience que j’ai faite dans la logique de démultiplier les acquis de la session de formation d’Octobre 2013 sur l’EPU. Lors de la réunion mensuelle de mon groupe de militant à Amnesty Bénin le Dimanche 23 Février 2014 j’ai présenté à mes paires une communication intitulée « 10 points pour comprendre l’EPU ». Cet exposé qui a connu la participation de 14 personnes a beaucoup intéressé les activistes qui ont une idée plus claire du processus de l’Examen Périodique Universel. Par ailleurs, j’ai mis à profit la tenue de l’AG ordinaire du Réseau Education aux Droits Humains-Bénin (REDH-Bénin) le Mercredi 26 Février 2014 pour reconduit le même exposé qui a retenu l’attention de plus de 25 participants, représentants d’ONG et membres individuel du REDH.
Ces séances de communication, certes, ne permettent pas une restitution intégrale des acquis de la session du CIFEDHOP mais ont permis la restitution du cours sur l’EPU et rendent possible un des objectifs du CIFEDHOP qui est l’appropriation du mécanisme de l’EPU par un plus grand nombre d’ONG. J’invite donc chacun de vous à trouver un temps pour démultiplier ce cours au sein de son association. Cela me paraît un canal sûr pour familiariser la communauté des activistes des DH à l’EPU et susciter leur adhésion totale. A toute fin utile, je mets en pièce jointe ma communication que je vous prie de corriger / amender au besoin afin de la parfaire.
Bonne continuation à tous pour une culture mondiale des droits de l'homme.
Damien SEGLONOU
À venir
A. Contribution of the civil society to the UPR process
Q. 1. Has there been a UPR report by one or more national NGOs coalitions in your country?
A. Yes, Several NGOs submitted NGO reports for the 1st UPR of Bulgaria in 2010.
Q. 2. Have authorities in your country favorably welcomed NGO interventions on the UPR?
A. Yes
Q. 3. Do the recommendations by the Human Rights Council reflect those submitted by NGOs?
A. Yes, fully. As a result of the lobbying at place in Geneva (October – November 2010), the Bulgarian Gender Research Foundation and the Alliance for protection against domestic violence, in total 15 recommendations in the field of gender equality, protection against violence and trafficking an elimination of gender stereotypes were made by different States (those are also our recommendations). We are very satisfied. After that the Bulgarian Government accepted all these recommendations.
Q. 4. Have you had the opportunity to contribute to an NGO or NGO coalition report for the UPR?
A.Yes. Bulgarian Gender Research Foundation and the Alliance for protection against domestic violence
B. Participation to the UPR session in Geneva and follow-up in your country
Q. 1. Have you been able to follow the session of the Working Group of the Human Rights Council reviewing your country?
A. Yes. It was unique experience and very useful one. We congratulated the delegates who used our recommendations and we spoke informally with the Bulgarian representative – the Minister of Foreign affairs.
Q. 2. Have you taken part to activities in your country to present the results of its UPR?
A.Yes. We made meetings with representatives of the Swiss, UK and Spanish embassy in Sofia. Those embassies helped a lot prior to the UPR of Bulgaria, because they forwarded our recommendations to their capitals. We will write also an article about the results of the UPR. The representatives of the embassies can lobby for gender
Q. 3. Have you incorporated UPR and its results for your country in your sensitization?
A. Yes. We use now the UPR and its results for lobbying Bulgarian politicians for the adoption of Legislation on gender equality in Bulgaria. We will make a short training module on UPR for the IV session of our Women’s Human Rights Training Institute in May 2011. This training is for young lawyers from Central and Eastern Europe and CIS.
Q. 4. During yours activities, Do you provide an introduction on international instruments of law ratified and implemented by your country?
A. Very often, because it is good justification and argument to hold governments accountable.
Q. 5. In my country and relating to the implementation and follow-up of UPR, I exert some influence on :
a) your circles
A. Yes
b) decision makers
A. Yes. We lobby directly with arguments from the UPR for our lobbying on domestic violence issues and gender equality.
Q. 6. Did you asked your country’s competent authorities that human rights be included in school programs?
A. Yes. We, and other NGOs would like to see that in the reality, and ask and lobby for that from years. But the education system is very stable and conservative and it is hard to make changes. We have human rights education projects, we sensitize the media and the society about that need, but without result until now.
Q. 7. Do you actively participate to sensitization activities in your place of work in order to promote human rights education?
A. Yes. We develop and implement projects for young people for human rights education, promotion and awareness on social rights, we develop methodologies for non-formal education on those issues
C. Internal and external support
Q. 1. Do you get support by the authorities for your efforts in promoting human rights education and awareness about UPR ?
A. Never
Q. 2. Do you work in a social and political context which makes it difficult to sensitize/educate on human rights?
A. Rarely The political and social context are not a problem, but the funding for those activities in Bulgaria is very low.
Q. 3. You get support for intending to introduce UPR and human rights in your activities mainly from :
A. UPR is new procedure and we haven’t had chance regularly in our activities to promote it
Q. 4. You encounter resistance to it mainly from:
A. Not manifestations of resistance yet, because UPR is new procedure and we haven’t had chance regularly in our activities to promote it
Q. 5. Are CIFEDHOP’s resources and its network of experts useful for your human rights education and UPR follow-up activities?
A. Very often
D. Interactive and remote participation to human rights education and UPR
Q. 1. Are you registered for the UPR monitoring platform ?
A.
Q. 2. How the UPR monitoring platform would best address your needs?
A.
Q. Has there been a UPR report by one or more national NGOs coalitions in your country?
A. Yes. In Bulgaria 3 citizen coalitions presented reports addressed to UPR.
Q. Have authorities in your country favorably welcomed NGO interventions on the UPR?
A. Yes. There was no campaign focused on UPR opportunity in my country and a lot of citizen activist, NGOs and even representatives of public institutions are not familiar with. The authorized institutions was Ministry of Foreign Affairs which is open toward work with non-governmental organizations.
Q. Do the recommendations by the Human Rights Council reflect those submitted by NGOs?
A. Yes. 95% of recommendations that we together (Bulgarian Gender Research Foundation and Alliance for Protection against Domestic Violence) resented and advocated in Geneva. This is due to the opportunity to attend to the training, access to Human Rights Council and to lobby. Me and my colleagues are thankful to all partners from Geneva for their professional advices, training and all technical and financial support.
Q. Have you had the opportunity to contribute to an NGO or NGO coalition report for the UPR? If yes, please state the name of the NGO or NGO coalition.
A. Bulgarian Gender Research Foundation in cooperation with Alliance for Protection against Domestic Violence and Minnesota Human Rights Advocators presented a shadow report focused on Bulgarian situation of women’s rights (equal gender opportunity), domestic violence, media stereotypes toward women and access to health care.
Q. Have you been able to follow the session of the Working Group of the Human Rights Council reviewing your country? If yes, how? If no, why?
A. Yes. Bulgarian UPR session was on 4th November 2010 and due to the EIP support we had the opportunity to observe the Working Group session.
Q. Have you taken part to activities in your country to present the results of its UPR? If yes, briefly describe how. If no, shortly explain why.
A. Yes. I presented the mechanism UPR and the result of the campaign in the International Women’s Rights Institute last week in Varna (19-23 May, 2011) and I am in the process of preparation of an article about that would be published in Bulgarian and in English.
Q. Have you incorporated UPR and its results for your country in your sensitization, information or human rights and peace education activities? If yes, briefly describe how. If no, shortly explain why.
A. In regular publication of the BGRF and provided detailed information to foreign diplomats in Sofia – especially to those of them who supported our causes.
Q. In your country and relating to the implementation and follow-up of UPR, dou you exert some influence ? If yes, briefly describe how. If no, shortly explain why.
A. a) On my circles. Yes. Among my closed friends who are jurists and colleagues from NGOs.
b) On decision makers Yes. In serial of working meetings with a member of the Parliament in Bulgaria, who is from the ruling party in Bulgaria. Now we are working on interdisciplinary research focused on equal gender opportunities in Bulgaria and in mid of September we are going to organize a round table focused on implementation of accepted UPR recommendations toward gender equality and also accepted EU strategy for Gender Equality (2010-2015) and members of parliament, diplomats and experts will be invited.
Q. Did you ask your country’s competent authorities that human rights be included in school programs and other educational activities ? If yes, briefly describe how.
A. No
Q. Do you actively participate to sensitization activities in your place of work in order to promote human rights education ? If yes, briefly describe how. If no, shortly explain why.
A. No. I wouldn’t do that but I am opened to start such initiative because I am supporter of the idea that human rights education has to be part of civil education in every one school.
Q. CIFEDHOP’s resources and its network of experts are useful for my human rights education and UPR follow-up activities.
A. Very often. I am very thankful for that opportunity to be among all trainees and appreciate the opportunity to discuss with expert and to share the experience.
Une session de formation réunissant 18 participants a été organisée du 21 au 23 novembre 2009
Télécharger la synthèse des évaluations en format Word
Le ministère des droits humains et de la promotion civique a entrepris des ateliers de restitution du deuxième passage du Burkina à l'EPU dans plusieurs régions du pays. Cette initiative vise à informer les participants sur les différentes recommandations faites au Burkina lors de ce passage. Ces rencontres seront une occasion pour le ministère des droits humains de faire connaître ,d'une part, l'EPU à travers les objectifs visés par ce mécanisme et d'autre part, sensibiliser les acteurs de la société sur leur rôle dans l'efficacité de l'EPU.
A. Contribution de la société civile au processus de l’EPU
Q. 1. Y a-t-il un rapport de coalition(s) nationale(s) d’ONG en vue de l’EPU de votre pays ?
R. Non
Le Burkina Faso est passé depuis 2008. A l’occasion, le MBDHP et d’autres organisations nationales ont produit des rapports.
Q. 2. Les autorités de votre pays ont-elles accueilli favorablement les interventions d’ONG sur l’EPU ?
R. La participation de la société civile au processus a d’ailleurs fait l’objet de félicitation de la part du Conseil des ministres
Q. 3. Les recommandations du Conseil des droits de l’homme reflètent-elles celles soumises par les ONG ?
R. Pui, Les recommandations des ONG sont ressorties dans le rapport du Conseil (abolition de la peine de mort, coopération avec les organes des traités, introduction de l’éducation des droits humains dans le système scolaire)
Q. 4. Avez-vous pu contribuer personnellement à un rapport d’ONG et/ou de coalition en vue de l’EPU ?
R.Oui. Il s’agit du Mouvement Burkinabè des Droits de l’Homme et des Peuples (MBDHP)
B. Participation à la session de l’EPU à Genève et suivi dans votre pays
Q. 1. Avez-vous pu suivre la session du Groupe de Travail du Conseil des droits de l’homme examinant votre pays ?
R. Oui. A travers ma présence effective à la 3ème session du Groupe Travail de l’EPU du 3 au 15 décembre 2008 avec le soutien financier du CODAP.
Q. 2. Avez-vous participé à des activités présentant chez vous les résultats de l’EPU sur votre pays ?
R. Oui. Cela a été fait à travers une conférence de presse du MBDHP sur la participation au processus.
Q. 3. Avez-vous intégré l’EPU et son résultat relatif à votre pays dans vos activités de sensibilisation, d’information ou d’éducation aux droits de l’homme et à la paix ?
R. Oui. Les programmes d’activités du Mouvement sont élaborés en intégrant les recommandations qu’il est possible de mettre en œuvre par les organisations de la société civile.
Q. 4. Dans vos activités, initiez-vous à la connaissance d’instruments juridiques internationaux ratifiés et mis en œuvre par votre pays.
R. À l'occasion. Ces activités sont liées aux sessions de formation qu’il m’arrive d’animer.
Q. 5. Dans votre pays, exercez-vous de l’influence pour la mise en œuvre du suivi de l’EPU :
a) dans votre entourage
R. Oui. Au sein du MBDHP dans le cadre de ses activités.
b) auprès des décideurs
R. Oui D’une part, à travers le MBDHP avec sa force de critique constructive et de propositions et d’autre part à titre personnel en qualité d’expert (consultant) sur l’EPU. Ainsi, il m’est revenu de contribuer à élaborer le plan d’actions national de mise en œuvre des recommandations issues de l’EPU.
Q. 6. Demandez-vous aux autorités compétentes de votre pays que les droits de l’homme soient inclus dans les programmes d’études et autres activités éducatives.
R. Oui. A travers des fora, des rapports annuels sur l’état des droits humains.
Q. 7. Participez-vous activement à des activités de sensibilisation dans votre lieu de travail afin qu’il favorise l’éducation aux droits de l’homme.
R. Non. Mon service n’a pas en charge ces questions. Cependant, dans le cadre du MBDHP, de l’EIP-Burkina et d’autres organisations, je participe activement à des activités de sensibilisation.
C. Soutiens internes et externes
Q. 1. Êtes-vous soutenu-e par les autorités dans vos efforts pour promouvoir l’éducation aux droits de l’homme et la connaissance de l’EPU.
R. Jamais.
Q. 2. Œuvrez-vous dans un contexte sociopolitique qui rend difficile la sensibilisation et l’éducation aux droits de l’homme.
R. Rarement. Au-delà des menaces contre les défenseurs des droits humains, les obstacles ne sont
Q. 3. Les principaux appuis que vous recevez en vue d’introduire l’éducation aux droits de l’homme dans vos activités, proviennent des acteurs suivants :
R. élèves/étudiants; syndicats
Q. 4. Les principales résistances auxquelles voue devez faire face proviennent des acteurs suivants :
R. gouvernement. Pas de résistance permanente mais ponctuelle.
Q. 5. Les ressources du CIFEDHOP et son réseau d’experts vous sont utiles en matière d’éducation aux droits de l’homme et de suivi de l’EPU.
R. TRès souvent. Participation aux sessions du CIFEDHOP, consultation du site du CIFEDHOP
Lors de la 5e session internationale de formation à l’EPU dispensée par le CIFEDHOP, M. Karfa Gnanou du Mouvement Burkinabé des Droits de l’Homme et des Peuples (MBDHP) a décrit les activités de son organisation en ce qui concerne l’EPU de son pays lors de la session de décembre 2008. Le MBDHP est une ONG importante qui compte 44 sections nationales et a une influence au niveau international par le biais de partenariats avec des Organisations internationales (Fédération internationale des Ligues des droits de l’homme, FIDH), influence reconnue par l’octroi de statut d’observateur auprès de certaines institutions politiques.
Plusieurs mois avant l’EPU du Burkina Faso, le MBDHP a été invité à participer à la rédaction et à l’évaluation du rapport national.
En parallèle, sous couvert de la FIDH afin d’avoir plus d’impact, il a envoyé un rapport alternatif de 5 pages au HCDH.
En août 2008, M. Gnanou a suivi une formation du CIFEDHOP afin de renforcer ses connaissances sur l’EPU et de les retransmettre aux membres du MBDHP.
Enfin, l’ONG a organisé des activités thématiques telles que : -
Lors de la session de l’EPU, les activités de lobbying se sont poursuivies à travers plusieurs actions :
Le MBDHP s’est fixé trois objectifs dans sa stratégie de suivi ;
Sur la base de ce programme, des activités de suivi ont été mises en place dès 2009
L’action de la société civile est souvent limitée par un manque de moyens et la diffusion large d’informations est parfois difficile, car, d’une part, certains sujets sont trop techniques et, d’autre part, la population perçoit l’ONU comme une entité qui agit loin de ses préoccupations. Toutefois, certaines avancées ont déjà été acquises :
Selon Karfa, l’EPU est une avancée qui permet à la société civile de participer au rapport du HCDH, tout en sensibilisant l’opinion publique sur ce mécanisme.
ONG ayant déposé un rapport
Le 12 mai 10212, le Centre d'information et de formation en matière des droits humains en Afrique (CIFDHA) a organisé une première session de formation sur le "Système universel de protection des Droits de l'Homme" au profit des étudiants et étudiantes. Dans le cadre de cette formation, Ali Traoré, ancien participant aux sessions du CIFEDHOP, a présenté : le contenu des notions d’EPU et de procédures spéciales, le déroulement de l’examen d’un pays, l’insuffisance de ce mécanisme ainsi que l’opportunité des procédures spéciales. Télécharger le rapport en format PDF
Le Centre d'information et de formation en matière des droits humains en Afrique (CIFDHA) a organisé une session de formation au cours de laquelle un ancien participant aux sessions du CIFEDHOP, a présenté : le contenu des notions d’EPU et de procédures spéciales, le déroulement de l’examen d’un pays, l’insuffisance de ce mécanisme ainsi que l’opportunité des procédures spéciales
En savoir plus : http://www.cifedhop.org/epu-upr.org/?q=fr/content/suivi-burkina-2011
Du 24 au 28 mars 2013, le Centre d’Information et de Formation en matière des Droits Humains en Afrique (CIFDHA), a pris part à Genève à la pré session organisée par UPR Info sur le Burkina Faso, entrant dans le cadre de la préparation du deuxième passage du Burkina devant le Conseil des droits de l’homme au titre de l’Examen Périodique Universel.
L’objectif de cette pré-session était de permettre à des organisations de la société civile burkinabè de rencontrer plusieurs missions diplomatiques de toutes les régions du monde basées à Genève pour leur donner des informations de terrain sur la situation des droits humains au Burkina Faso et faire du plaidoyer auprès de celles-ci pour que leurs recommandations sur le Burkina Faso lors de son second passage devant le Conseil des droits de l’homme prenne en compte les préoccupations réelles de la société civile burkinabè.
Lire le rapport
Lire la synthèse des recommandations du CIFDHA pour l’Examen Périodique Universel du Burkina Faso
« Six Organisations de la société civile (OSC), constituées en coalition, ont produit et transmis un rapport alternatif sur la situation des droits humains au Burkina Faso, au Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme. Pour informer l’opinion publique sur le contenu de leur rapport, ces OSC ont organisé une conférence de presse le 23 avril 2013 à Ouagadougou. Les conférenciers, interpelés par les journalistes, se sont aussi prononcés sur la peine de mort, les nouvelles formes d’expression avec les grèves de la faim, les menaces d’immolation et bien d’autres sujets.
Après 2008, le Burkina Faso vient, pour la deuxième fois consécutive, de marquer son passage intervenu depuis le 22 avril dernier à l’Examen périodique universel (EPU). Pour rappel, l’EPU est un mécanisme institué par les Nations unies en vue d’examiner et d’apprécier de manière périodique les efforts et degrés de mise en œuvre par chaque Etat membre de l’Organisation des Nations unies de ses obligations et engagements en matière de respect des droits humains. Ce mécanisme n’étant pas uniquement du ressort du seul Etat, les Nations unies recommandent également l’implication d’autres parties prenantes dont les OSC. C’est pourquoi six organisations constituées en coalition, ont élaboré et transmis au Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme un rapport alternatif sur la situation des droits humains et de la démocratie au pays des Hommes intègres. Cette coalition est composée du Mouvement burkinabè des droits de l’Homme et des peuples (MBDHP), du Centre international de formation aux droits humains en Afrique (CIFDHA), de l’Ecole, instrument de paix (EIP/Burkina), de la Commission épiscopale Justice et Paix, de l’Organisation démocratique de la jeunesse (ODJ) et du Syndicat burkinabè des magistrats (SMB).
Lire l'article de Colette DRABO publié dans Le Pays le mardi 23 avril 2013 http://lepays.bf/?EXAMEN-PERIODIQUE-UNIVERSEL-DU
« Quel état des lieux peut-on faire des droits humains au Burkina Faso? C’est autour de ce sujet qu’a tourné l’entretien [qu'a] accordé [à FasoZine] Julie P. Nigna Somda, la première responsable du département des Droits humains, alors qu’elle s’apprêtait à répondre à l’hebdomadaire rendez-vous du conseil des ministres. C’est le même jour, mercredi 17 avril 2013, qu’elle devait s’envoler pour Genève en Suisse où elle doit défendre, le lundi 22 avril, le rapport national du Burkina sur la situation des droits humains, à l’occasion de l’Examen périodique universel (EPU). »
Lire l'entretien: http://www.fasozine.com/index.php/actualite/10184-examen-periodique-universel-les-droits-humains-sont-ils-respectes-au-burkina
Notre organisation le CIFDHA (Centre d'information et de Formation en matière de Droits Humains en Afrique) a, avec d'autres organisations présenté un rapport au dernier passage du Burkina à L'EPU en 2012.
Après l'adoption du rapport de mon pays, j'ai pris part à l'élaboration d'un plan d'action pour la mise en œuvre des recommandations de l'EPU. Ce plan d'action ainsi que les résultats de l'examen du Burkina Faso ont été présentés progressivement dans les différentes régions de mon pays pour une plus grande implications de tous les acteurs nationaux dans la mise en œuvre des recommandations.
Le CIFDHA organise chaque année une session de formation (sous-régionale) de formation en droits de l'homme. Au cours de ces formations, un module sur l'EPU est régulièrement animé.
Dans les activités de sensibilisation et d'éducation aux droits de l'homme, je suis amenée à expliquer au public cible, le mécanisme de l'EPU ainsi que ce que le Burkina entreprend comme actions pour la mise en œuvre des recommandations acceptées
Je n'ai pas activement participé au discussion pour l'adoption du rapport final, cependant, j'ai contribué à l'élaboration des rapports individuels du Centre d'information et de Formation en matière de Droits Humains en Afrique (CIFDHA) et du Mouvement Burkinabè des Droits de l'Homme et des Peuples (MBDHP) avant les rencontres en vue de l'adoption du rapport final de la coalition.
Faisant partie du comité de suivi de la mise en œuvre des recommandations issues de l'EPU, j'accompagne le Ministère en charge des droits humains dans les plaidoyers pour la prise en compte et l'augmentation du budget de l'Etat pour la mise en œuvre des recommandations.
Voir le suivi pour 2012 et pour 2013
L’an 2012, le 20 Décembre s’est tenue à la maison DON BOSCO à Yaoundé, une 2eme journée de dialogue sur L’Examen Périodique Universel et le suivi des recommandations relatives aux droits des femmes. Ont participé à cette journée plus d’une vingtaine de personnes (hommes et femmes) issues des différentes ONG, Associations de la société civile, des institutions gouvernementales et de la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés. L’objectif principal de cet atelier de réflexion portait sur la mise en oeuvre des recommandations de l’Examen Périodique Universel du Cameroun relatif aux droits des femmes. La méthode participative est celle qui a été utilisée lors de cette journée.
La section camerounaise de l’association Mondiale pour l’Ecole instrument de Paix a soumis un rapport / une contribution écrite en octobre 2012 a l’Examen Périodique Universel (session de mai 2013.)
l’EIP-Cameroun a organisé au cours de l’année 2012, en collaboration avec les associations membres du Réseau Equitas Cameroun des Educateurs aux Droits Humains (RECEDH) et du Réseau Camerounais des Organisations de Droits de l’Homme (RECODH), deux dialogues sur l’EPU portant sur une appropriation de ce mécanisme assez mal connu de la société civile et sur le suivi des recommandations faites au Cameroun concernant les droits de la femme.
Lire la déclaration et les recommandations de l'EIP-Cameroun
Des organisations de la société civile(OSC) camerounaise ont été invitées à faire des déclarations lors de la pré-session de l’EPU sur le Cameroun qui a eu lieu le 26 mars 2013.
Ont participé à ces assises prés de 26 représentations diplomatiques. On a cependant déploré l’absence du Cameroun et ses pairs africains à l’exception de la Côte d’Ivoire.
Les OSC suivantes ont présenté des déclarations sur différentes thématiques tout en souhaitant que les pays présents puissent appuyer leurs recommandations sur la mise en œuvre effective des droits humains au Cameroun, au regard des instruments internationaux dont le Cameroun est partie et des engagements pris lors de son dernier passage à l’EPU en 2009.
Il s’agit de :
- Franciscans International qui travaille dans la région du Nord Cameroun et dont la problématique concerne les enfants de la rue, les mariages précoces, la déperdition scolaire ;
- MBOSCUDA qui s’est appesanti essentiellement sur les violations des droits des peuples autochtones, notamment, la marginalisation des Mbororo, leur accès limité à la terre, etc.
- Le centre pour la promotion du droit(CEPROD) qui a évoqué les droits des LGBT, la liberté de la presse ;
- EIP-Cameroun , membre de la coalition des organisation de promotion des droits de l’enfant (COCADE) et du réseau camerounais des organisations de droits de l’homme (RECODH) qui a soulevé des problèmes relatifs aux droits de l’enfant et droits de la femme, notamment les abus sexuels, le trafic et la traite des enfants, la violence domestique et la faible participation des femmes à la gestion des affaires publiques.
- Plan international a présente la déclaration de la COCADE qui a soumis un rapport à l’EPU concernant la question des droits de l’enfant.
- La coalition des ONG suisse sur les droits de l’enfant a elle aussi fait une déclaration sur la situation des droits de l’enfant au Cameroun et comme les autres a proposé des recommandations pour le Cameroun
Les OSC ont continué leurs activités de lobbying auprès des représentations diplomatiques le 27 mars 2013. Une rencontre d’évaluation au eu lieu au terme de cette journée avec les structures invitées par UPR-INFO. Il s’en est dégagé que les pré-sessions étaient importantes pour aider les OSC à porter plus loin leur message et à cibler des pays particuliers afin de renforcer les recommandations à faire au pays lors de son passage à L’EPU.
Ci-jointe la déclaration de l’EIP Cameroun que je représentais à cette rencontre.
Suite à la Pré-session EPU sur le Cameroun tenue à Genève en mars 2013 L'EIP Cameroun a produit une Déclaration avec un groupe d’ONG en collaboration avec Plan Cameroun.
La 3eme journée de dialogue multi acteurs sur l’Examen Périodique Universel s’est tenu a Yaoundé au Cameroun ce 20 juin 2013. Ces assises ont regroupés les facilitateurs membres du Réseau Equitas Cameroun des éducateurs aux droits humains(RECEDH), des représentants des organisations de la société civile, des institutions gouvernementales et des medias.
Le dialogue avait pour objectif d’identifier des stratégies d’action pour mettre sur pied une coordination et une plateforme de partage d’informations en vue de la mise en œuvre des recommandations de l’EPU relatives aux droits des femmes et des jeunes filles.
Q. Has there been a UPR report by one or more national NGOs coalitions in your country?
A. Yes.
Yes, in the case of Colombia, that report is led/written by the Colombian Commission of Jurists, which invites several national NGOs to share key information on human rights issues. Nevertheless, this kind of “coalition” needs to grow stronger in order to be as much effective as possible.
Q. Have authorities in your country favorably welcomed NGO interventions on the UPR?
A.Not really, the Colombian Government frequently says that all criticisms and shadow reports are to be respected by it has not implemented the civil society recommendations, particularly regarding the UPR.
Q. Do the recommendations by the Human Rights Council reflect those submitted by NGOs? A. The answer would be “partially yes”. There are some recommendations concerning racist practices that have not been / are not taken into account as most ethnic NGOs expect. Q. 4. Have you had the opportunity to contribute to an NGO or NGO coalition report for the UPR? A. Yes, in the last decade we have been in touch with the Colombian Commission of Jurists and provided key information regarding the human rights situation of Afro-descendants throughout the country.
Q. Have you been able to follow the session of the Working Group of the Human Rights Council reviewing your country?
A. Yes. We have relied on several websites that deal with information of the Working Group, particularly the one from the UN.
Q. 2. Have you taken part to activities in your country to present the results of its UPR? A. No, as suggested above, we have shared substantial information on ethnic rights violations but we need to improve the relation with the Colombian Commission of Jurists and other NGOs in order to play a more decisive role in the process, which would help us present (directly) such results.
Q. Have you incorporated UPR and its results for your country in your sensitization, information or human rights and peace education activities?
A. Yes. We take advantage of these results to focus on crucial topics when developing workshops and lecturing at conferences on ethnic (and human) rights, peace education and conflict resolution.
Q. During your activities, do you provide an introduction on international instruments of law ratified and implemented by your country. A. Yes, we always do that, since those international human rights treaties ratified by the Colombian state have the same importance and power of the (National) Constitution, as the Colombian Constitutional Court legally established.
Q. In your country and relating to the implementation and follow-up of UPR, dou you exert some influence ? If yes, briefly describe how. If no, shortly explain why.
A. Yes.
a) In my cilcles. We closely work with several local, national and international NGOs and we take advantage of this fact to spread UPR-related activities, including the implementation and follow-up process. We also promote them through our informal and formal education activities and events.
b) in decision makers Yes. We have developed workshops for government officials who are (policy) decision makers. This is why I would say that we have exerted some influence on them, although it is hard to see them implementing what they learn throughout our workshops and conferences.
Q. Did you ask your country’s competent authorities that human rights be included in school programs and other educational activities ? If yes, briefly describe how.
A.Yes, we have done this by sending institutional letters on this crucial issue to the Ministry of Education and local Secretaries of Education in several cities of the country.
Q. Do you actively participate to sensitization activities in your place of work in order to promote human rights education ?
A. Yes, we have done this for a decade. We personally develop workshops and round-table discussions on the relevance of human rights education (for ourselves) not only as activists and leaders but as citizens.
Q. Did you get support by the authorities for my efforts in promoting human rights education and awareness about UPR.
A. Sometimes. There is still much work to be done regarding the level of commitment and support of the authorities.
Q. Dou you work in a social and political context which makes it difficult to sensitize/educate on human rights ?
A. Quite often. The Colombian socio-political context is extremely complex. We have an internal armed conflict, drug trafficking-related activities, strong social inequalities and racial discrimination practices against people of indigenous and African ancestry. Moreover, there is a (historical) lack of political will to implement ethnic rights in the country. No doubt this context makes it very difficult to educate on human rights and peace issues at all levels.
Q. 3. Did you get support for intending to introduce UPR and human rights in your activities mainly ?
A. Yes, from pupils/students, parents/colleagues. Our students at the District University of Bogota, who are mainly high school teachers, have actually taught UPR-related information at their schools. Our colleagues and relatives have also spread the UPR and human rights lexicon and approach to their work and informal activities almost on a daily basis, as they have told us in the last couple of years.
Q. Did you encounter resistance to it mainly ?
A. Yes, from government, school authorities , Ministry of Education officials.
Although some changes have been recently made, there is still a strong lack of political will to promote and implement human rights and peace education at the local (municipal), regional (departmental) and national levels.
Q. Are CIFEDHOP’s resources and its network of experts useful for your human rights education and UPR follow-up activities.
A. Very often. We constantly use the CIFEDHOP website in order to be updated on UPR-related issues and the work of EIP colleagues in the Americas and throughout the world. Also, we have heavily relied on materials and information provided during the international training session on the UPR.
Q. What is your personal contributions up to now to human rights education and UPR
A. I have briefly shared information on ethnic (rights) workshops in Colombia.
Diffuse the universal instruments of human rights (Declaration, pacts, conventions…) in both formal and informal education.
Location: Bogota, Medellin, Cali, Cartagena, Bucaramanga, Barranquilla and Quibdo.
Date: February - October.
Target audience: College and university students
Topic: National and international human rights mechanisms
Result: More than 2,000 higher education students attended my conferences/workshops.
Intervention d'une participante au Conseil des droits de l'homme. Lire l'intervention
Résumé
MARIE GISELE SOHO said it was pleased that the Human Rights Council was focused on the situation in Côte d’Ivoire. The medical coverage was almost nonexistent in the country because they had run out of stocks of medicine, in addition there was limited access to food and banks had closed down. There was regular suspension of classes and children had to migrate to other areas with more than 800,000 children that were affected by the crisis. The participants supported the establishment of an independent Commission of Inquiry into the human rights violations in Côte d’Ivoire.
« La 3eme journée du dialogue sur la mise en œuvre des recommandations de l'EPU par la Côte d'Ivoire, s'est tenue , le 10 Juillet 2013, à Abidjan. Cette journée fait suite à la 1ere et 2eme qui ont eu lieu les 4 juillet et 19 décembre 2012. La rencontre, qui se situe dans le cadre des activités du réseau Equitas Côte d'Ivoire (Reqci), en partenariat avec Equitas Canada, et l'appui financier de l'OIF, met l'accent sur l'exécution des recommandations relatives aux Droits des Femmes et des Filles. »
Source : NewsIvoire.com http://www.newsivoire.com/societe/item/2708-des-%C3%A9ducateurs-en-droits-humains-outill%C3%A9s-pour-maitriser-lexamen-p%C3%A9riodique-universel
Intervention d'une participante au Conseil des droits de l'homme. Lire l'intervention en français.
Résumé
MARIE GISELE SOHO said it was pleased that the Human Rights Council was focused on the situation in Côte d’Ivoire. The medical coverage was almost nonexistent in the country because they had run out of stocks of medicine, in addition there was limited access to food and banks had closed down. There was regular suspension of classes and children had to migrate to other areas with more than 800,000 children that were affected by the crisis. The participants supported the establishment of an independent Commission of Inquiry into the human rights violations in Côte d’Ivoire.
Introduction
La situation socio-politique que vit la Côte d’Ivoire ces derniers mois (depuis le mois de novembre) compromet gravement le droit à l’éducation.
En effet, l’éducation, qui reprenait la voie de la normalité après les difficultés consécutives à la crise de 2002, a été replongée dans une incertitude inquiétante depuis la crise post électorale.
En vue de limiter l’impact de cette crise sur le long terme, des efforts doivent être consentis en vue de minimiser l’impact de la crise sur l’école spécifiquement et l’éducation en général.
Le présent rapport a pour vocation d’attirer l’attention sur les conséquences de la crise actuelle sur l’école et faire des recommandations pour remédier à une aggravation de la situation de l’éducation.
I- Les atteintes au droit à l’éducation
Ces atteintes sont aussi bien relatives à l’accès à l’éducation qu’à la qualité de l’enseignement dans le contexte de la crise postélectorale.
A- L’accès à l’éducation
Le droit à l’éducation est un droit absolu pour tous les enfants. Il devrait donc être protégé en toutes circonstances. En Côte d’Ivoire, l’effectivité de ce droit, est réellement compromise par la crise postélectorale qu’elle vit depuis novembre 2010. Selon l’Unicef, huit cents mille enfants n’ont pas accès à l’éducation depuis le déclenchement de la crise post électorale. Cet état de fait est dû, entre autres, à la fermeture des écoles dans certaines zones et aux déplacements massifs de la population scolaire pour échapper à la violence du conflit.
La fermeture des écoles et les déplacements d’élèves vers d’autres localités
Vu la situation dans les zones Centre Nord Ouest, de nombreuses écoles ont été fermées et les élèves ont décidé de migrer vers la zone gouvernementale où un certain nombre de mesures ont été prises pour les accueillir. Ces mesures visent, pour l’essentiel, à sauver l’année scolaire. Il s’agit notamment du système des écoles relais qui consiste à réintégrer les élèves déplacés dans des écoles d’accueil. Ainsi, environ cinq mille (5 000) élèves ont été réintégrés dans deux écoles d’accueil à Abidjan et à Daloa (centre ouest). Malgré ces mesures, la qualité de l’école n’est nullement garantie.
B- La qualité de l’enseignement
Elle est remise en cause par la défection de certains enseignants, par le surpeuplement des classes dû au déplacement massif des élèves et à la situation générale d’insécurité.
1. La défection des enseignants
L’insuffisance de ressources humaines dans le secteur éducatif est accentuée avec la crise postélectorale. Beaucoup d’enseignants ont décidé de boycotter les cours, ce qui a pour conséquence un manque important de personnel enseignant.
2. Le surpeuplement des classes
La forte population scolaire déplacée et réintégrée dans des établissements d’accueil en zone gouvernementale constitue un surcroit d’élèves dans les classes, déjà largement surpeuplées. Cette situation pose un problème réel de suivi éducatif.
3. La situation générale d’insécurité
Avec la crise, les populations vivent dans une atmosphère de permanente angoisse. Les rumeurs, les mesures de sécurité brusques et les affrontements réguliers dans certaines zones sensibles tels que Abobo, Koumassi, Yopougon, Anyama à Abidjan sont autant d’événements graves qui empêchent l’effectivité des cours. En effet, l’on note des cessations impromptues des cours pour des raisons de sécurité. Ce qui conduira certainement à une exécution partielle du programme scolaire avec tout ce que cela comporte comme accumulation de lacunes pour les élèves.
Recommandations à tous les protagonistes au conflit
Ø Tenir l’école hors du conflit politique
Ø Toujours avoir à l’esprit l’intérêt supérieur de l’enfant
Ø Privilégier le dialogue et cesser les violences en vue de garantir la sécurité, gage de réalisation du droit à l’éducation
Ø Continuer à soutenir l’éducation en Côte d’Ivoire en toutes circonstances, et ce, en dehors de toute considération politique.
Le 16 décembre 2012 s’est tenu dans la salle de formation de la maison de la Femme (rive droite) l’atelier de restitution organisé par Mme Alimata Diarra. L’atelier dont le thème est ‘’la formation d’initiation en droits de l’homme’’ vise essentiellement le renforcement de capacité des enseignants en matière des droits de l’homme. Cet atelier s’inscrit dans le cadre d’une restitution de la 7ème session internationale de formation à l'Examen Périodique Universel (EPU) du Centre International de Formation à l’Enseignement des Droits Humains et à la Paix (CIFEDHOP) à laquelle elle a participé du 24 au 31 octobre 2012 à Genève. Cette formation s’inscrit également dans le cadre de la mise en œuvre de la déclaration des Nations Unies sur l’éducation et la formation aux droits de l’homme.
Les participants sont intervenus au Conseil des droits de l'homme lors de la 16ème session
Le rapport est en cours et sera soumis en Octobre 2014
US Human Rights Coalition just completed the report.
Nous (American Friends Service Committee) allons contribuer à la Recommendation 87 (Human rights training and education) à travers la coalition US Human Rights Network. United States Human Rights Coalition
Nous faisons des consultations avec la societe civile pour les eduquer sur l'EPU.
Nous avons fait un plaidoyer pour l'incorporation de l'education aux droits de l'homme dans le curriculum scolaire local (Washington).
Nous avons obtenu que la ville de Washington soit declare une cite des droits de l'homme en passant une resolution (chose faite) et nous continuons notre plaidoyer pour que l'education des droits de l'homme soit incorporee dans le curriculum.
Notre ONG a contribué à l'élaboration du rapport de la société civile guinéenne, envoyé déjà à Genève. Nous sommes à la phase de trouver les sous pour pouvoir faire venir les membres de la coalition lors de la session en 2015.
Avec l'aide de l'EIP-Inde et de l'Indian Institute for Peace, Disarmament & Environmental Protection (IIPDEP), le CIFEDHOP a organisé une session régionale de formation sur l'EPU et l'éducation aux droits de l'homme et à la paix. 86 participants de toutes les régions de l'Inde pour la plupart enseignants et militants d'ONG ont suivi cette formation qui s'est tenue les 29 et 30 janvier 2011 à Pune (Inde).
National Training Session on Human Rights Education for Social Work Institutes in Nagpur (India) on December 12, 2012
Organized by:
SHORT REPORT OF THE HUMAN RIGHTS & PEACE EDUCATION IN SCHOOL On the eve of Human Rights Day, training session for Senior High School students was arranged in Major Hemant Jakate Vidyalaya (school), Nagpur on December 8, 2012. The theme of the training was “Human Rights & Peace Education”. 67 senior high school students and their teachers actively participated in one day training.
Principal Mr. Madhusudan Mude of Major Jakate School welcomes the guests and informed the students importance of human rights and peace in life of individual and society.
Dr. Nalini Kurvey informed the work of EIP and how it was established by Jacques Muhlethaler She stress that Human Rights education taught in school will help the students who are going to be a citizen and will take active part in society and national life.
Dr. Balkrishna Kurvey introduced the articles of Human Rights in simplified manner with photos. He stressed that the youths are backbone of the country and human rights and peace education should be started from the student life of the youth. Well informed Human Rights students will certainly benefit the society. They will observe their human rights as well as respect the human rights of others. India is largest democracy in the world and for the safeguard of the democracy, observation of human rights is essential. Human Rights propagate and build peace, and development.
Students and teachers ask many questions and it was replied by Dr. Balkrishna Kurvey and Dr. Nalini Kurvey. Students were give some questionnaire and workshops also arranged.
EIP-India Organized a Training session on Human Rights Education for Aganwadi Workers, 20 april 2013, Mominpura Nagpur, India
NMC Hospital Hall
Anganwadi (the concept accepted by Government of India for training of women social workers who will educate and aware to grass roots people from all walks of life on various aspects including health and human rights.
The Anganwadi concept is accepted by Government of India as national tool in all provinces to educate and aware the people.
71 Aganwadi women workers from Kishori (youth) to middle age women participated in one day training on Saturday April 20, 2013 at NMC, Hospital Hall in Nagpur.
Allow me on behalf of the Bektashi Community of Macedonia to follow you thanks and friendly greetings. Limitless thanks to thus who gave me the chance to know you all, Especially Monique and the working team give us a lot of new ideas, how to work for better future, in order to Contribute Together with other human rights activists to Promote Human rights Goals in our Neighborhood and Countries around us.
With deep believe we have not even though that 'May mean some hardship in our way but that' never makes us stop struggling to achier our dreams we nor Bektashi community. We had great help from the CIFEDHOP training, CIFEDHOP-Geneva October 2012.
As a result of continuation and great help of CIFEDHOP-Geneva is our Participation on 15TH SESSION OF THE UPR WORKING GROUP (2l January - 1 February 2013), Mme Monique PRINDEZIS item an Accreditation for Mr. Joshua COOPER, Mr. Sulejrnani ARBEN We have to mention that 'there historically big issue come on, for my first Was Organized a side event from EIP for Bektashi community and our Concerns. Inside of UN Could be shown a Bektashi Brochure and Also reports from Bektashi Head quarter and the Macedonian community for bektashis in Serbia, Montenegro and Kosovo.
Committee on the Elimination of Discrimination Against Women, 54TH session (11 February - 1 March 2013) - accreditations by CIFEDHOP for Ms. Fatima Suleiman, and Mr. Arben Sulejmani.
We are happy that 'we win them became part of side event and After a short and Brief Introduction of the Bektashi community for the problems we have been face in Macedonia, our representatives Could talk directly to some of 18 Officers of the Committee, two of three Vice Chairpersons and secretary. Ms. ISMA Jahan (Vice-Chair) did ask clearly the government of Macedonia for the current Situation of the Bektashi community in Macedonia, in that 'moment I had sparks from my eyes going thru my friend Joshua and The Other NGO representatives Who Were surprised from the interest of Ms. ISMA Jahan (Vice-Chair) for a Bektashi community for Which They Have Heard for my first. Macedonian Government did not answer the question, broke even did Consider even a question!!! But We Were happy that 'a group of Officers come to us and ask edition questions Were we with a pleasure tell invite to visit our community, broke answer that it is a great chance to see a Islamic community in this face of Love and Tolerance.
Download the report CEDAW Bektashi Shadow Report for FYR Macedonia
Les participants du Mali ont organisé une série de « Conférences-débats » au cours desquels des copies du Rapport d’Etat 2008 du Mali sur l’EPU a été remis aux participants. Les thèmes suivants ont été traités:
« Ecole Apaisée et Performante » ;
« Les rôles de l’enseignant dans la société » ;
« Droits Humains et Examen Périodique Universel. Etat des lieux de la pratique des Droits Humains au Mali. Forces, Faiblesses, Propositions d’amélioration » ;
« Droit International Humanitaire, Droits Humains et l’EPU » ;
« La déperdition scolaire ».
Des partenariats ont été développés avec :
Synthèse des évaluations en format Word
L’an 2012 et le 16 Décembre s’est tenu dans la salle de formation de la maison de la Femme (rive droite) l’atelier de restitution organisé par Mme Alimata Diarra en partenariat avec le CIFEDHOP. L’atelier dont le thème est ‘’la formation d’initiation en droits de l’homme’’ vise essentiellement le renforcement de capacité des enseignants en matière des droits de l’homme. Selon Mme Alimata DIARRA, l’atelier s’inscrit dans le cadre d’une restitution de la 7ème session internationale de formation à l'Examen Périodique Universel (EPU) du Centre International de Formation à l’Enseignement des Droits Humains et à la Paix (CIFEDHOP) à laquelle elle a participé du 24 au 31 octobre 2012 à Genève. Cette formation s’inscrit également dans le cadre de la mise en œuvre de la déclaration des Nations Unies sur l’éducation et la formation aux droits de l’homme.
Le 16 décembre 2012 s’est tenu dans la salle de formation de la maison de la Femme (rive droite) un atelier dont le thème est ‘’la formation d’initiation en droits de l’homme’’ organisé par Mme Alimata Diarra en partenariat avec l’Association mondiale pour l’Ecole Instrument de Paix (EIP).
Cet atelier s’inscrit dans le cadre d’une restitution de la 7ème session internationale de formation à l'Examen Périodique Universel (EPU) du Centre International de Formation à l’Enseignement des Droits Humains et à la Paix (CIFEDHOP) à laquelle elle a participé du 24 au 31 octobre 2012 à Genève. Cette formation s’inscrit également dans le cadre de la mise en œuvre de la déclaration des Nations Unies sur l’éducation et la formation aux droits de l’homme.
Lire le compte-rendu de l'atelier de formation en format PDF
Dans le cadre de l'éducation aux droits de l'homme, Alimata Diarra a convenu avec un journaliste de publier un article sur les droits de l'homme au moins une fois par mois afin de sensibiliser le public malien.
Activités réalisées suite à la formation du CIFEDHOP
La Coalition malienne de défense des droits de l’enfant (Comade) a organisé les 26 et 27 septembre, un atelier de restitution et de plaidoyer de deux jours. À cette occasion le Président de la Comade, Mohamadou Lamine Cissé, a rappelé qu'il était « impératif de rencontrer les députés, afin de les "imprégner du contenu des recommandations de l’EPU et du Comité des droits de l’Enfant", pour permettre leur prise de décision en vue du respect de ses obligations par notre pays. Car il y a urgence, le Mali n’ayant fourni jusqu’à aujourd’hui que deux rapports, sur les cinq prévus, au Comité des droits de l’Enfant des Nations Unies.
La Comade compte plus de 78 organisations engagées dans la protection des droits de l’enfant, est une Coalition-phare de la société civile malienne, qui se donne comme objectif d’accompagner le gouvernement dans la promotion effective des droits humains au Mali.
Source : http://www.malijet.com/la_societe_malienne_aujourdhui
Le mercredi 11/02/2015 s'est tenue une formation sur les droits de l'homme avec les enseignants et éducateurs de l'école de Base privée "le Tambaroua". cette formation rentre dans le cadre de la promotion de l'enseignement de l'éducation des droits de l'homme dans les écoles au Mali et c'est le début de tout un programme que l'EIP Mali compte mettre en œuvre à travers l'exécution de son plan d'action 2015.
A. Contribution de la société civile au processus de l’EPU
Q. 1. Y a-t-il un rapport de coalition(s) nationale(s) d’ONG en vue de l’EPU de votre pays ?
R. Probablement il y aurait un rapport des ONGs en vue de l’EPU du Maroc en 2012.
Q. 2. Les autorités de votre pays ont-elles accueilli favorablement les interventions d’ONG sur l’EPU ?
R. Oui.
Q. 3. Les recommandations du Conseil des droits de l’homme reflètent-elles celles soumises par les ONG ?
R. Relativement, puisque certaines recommandations ont tenu compte de celles soumises par les ONG lors du premier examen EPU Maroc en 2008.
Q. 4. Avez-vous pu contribuer personnellement à un rapport d’ONG et/ou de coalition en vue de l’EPU ?
R. Ce n’était pas un rapport mais plutôt un communiqué d’une coalition d’ONGs des doits des femmes et des droits humains.
B. Participation à la session de l’EPU à Genève et suivi dans votre pays
Q. 1. Avez-vous pu suivre la session du Groupe de Travail du Conseil des droits de l’homme examinant votre pays ?
R. Oui. J’ai assisté à l’examen de l’EPU Maroc à Genève avec le soutien de la FIDH en tant que membre de l’ADFM et la coalition régionale MENA « Egalité sans réserve ».
Avec d’autre représentantes et représentants des ONGs marocaines présents nous avons
- fait du plaidoyer auprès des missions des pays pour les pousser à interpeller le Maroc sur ses engagements ;
- organisé une conférence de presse au siège du Conseil des Droits de l’Homme à Genève après l’examen.
Q. 2. Avez-vous participé à des activités présentant chez vous les résultats de l’EPU sur votre pays ?
R.
Q. 3. Avez-vous intégré l’EPU et son résultat relatif à votre pays dans vos activités de sensibilisation, d’information ou d’éducation aux droits de l’homme et à la paix ?
R. Oui. Dans la sensibilisation et les formations sur les instruments internationaux des DH.
Q. 4. Dans vos activités, initiez-vous à la connaissance d’instruments juridiques internationaux ratifiés et mis en œuvre par votre pays.
R. Très souvent. A l’ADFM nous disposons d’un programme de renforcement des capacités interne et externe avec nos relais (ONGs, réseaux et autres).
Q. 5. Dans votre pays, exercez-vous de l’influence pour la mise en œuvre du suivi de l’EPU :
a) dans votre entourage
R. Oui. Surtout pour les acteurs et actrices de la société civile.
b) auprès des décideurs
R.Oui. Pour interpeller chaque fois que c’est possible pour la prise en compte des recommandations de l’EPU
Q. 6. Demandez-vous aux autorités compétentes de votre pays que les droits de l’homme soient inclus dans les programmes d’études et autres activités éducatives.
R. Oui.
Q. 7. Participez-vous activement à des activités de sensibilisation dans votre lieu de travail afin qu’il favorise l’éducation aux droits de l’homme.
R. Oui.
C. Soutiens internes et externes
Q. 1. Êtes-vous soutenu-e par les autorités dans vos efforts pour promouvoir l’éducation aux droits de l’homme et la connaissance de l’EPU.
R. Jamais.
« La suite du questionnaire n'a pas été complété. »
En terme de suivi, notre ONG a mené des rencontres dans différentes régions au Maroc pour la sensibilisation de l'EPU et pousser les associations à donner leurs recommandations.
Dans toutes nos activités nous insistons sur la connaissance des instruments juridiques internationaux, c'est parmi nos priorités.(sessions de formations, conférences, séminaires ...) et cela durant toute l'année.
Nous exerçons de l’influence pour la mise en œuvre du suivi de l’EPU auprès de la société civile et des décideurs en élaborant des rapport en collaborations avec d'autres ONG. Notre ONG est partenaire principale du Conseil national de DH et de la Délégation marocaine de DH.
Nous demandons aux autorités compétentes de notre pays que les droits de l’homme soient inclus dans les programmes d’études et autres éducatives de l’enseignement obligatoire. Nous avons un programme national avec le ministère de l'éducation national (un partenariat est signé avec le ministère et tous les 16 académies régionales de l'éducation), ce programme vise les enseignants, le corps administratif, associations des mères et parents des élèves ainsi que les élèves. Ce programme vise aussi la création et l'appui des clubs de DH au seins des établissements scolaires.
Pour ma part, je participe activement à des activités de sensibilisation dans la maison des jeunes qui est pour moi un lieu favorable de sensibilisation, Je participe également aux rencontres des associations de toute la ville.
Dans le cadre du suivi de la session à laquelle j'ai participé, j'ai animé 4 ateliers sur les 4 régions du Maroc sur l'UPE,"je suis bien sur basée sur la formation de CIFEDHOP", ces ateliers sont organisé par mon ONG et financés et collaborés avec la délégation nationale de DH du Maroc.(équivalent ministre de DH du Maroc).
Cette formation vise à créer un réseau (coalition) national de la société civile sur le thème des rapports parallèles. A la fin de ces 4 ateliers une rencontre nationale sera organisée prochainement dans la ville d'Ifrane pour consolider cet énorme travail.
Du 17 au 19 janvier 2013 se sont tenues à Nouakchott des journées de formation sur les droits de l’homme et l’Examen Périodique Universel. L’attention a porté sur les pratiques traditionnelles néfastes et sur l’argumentation culturelle comme stratégie pour lutter contre lesquelles-ci. Les problématiques abordées au cours de la formation sont celles observées au sein des communautés culturelles mauritaniennes : les mutilations génitales féminines, les mariages forcés, les mariages précoces, le gavage, le lévirat et le sororat., le placement des fillettes dans les familles, les crimes d’honneur.
Les participants mexicains ont pris la parole au Conseil des droits de l'homme. Contribution à venir.
Un rapport de Société Civile orienté sur les droits des femmes a été déposé en vue du 2ème Examen Périodique Universel de l'État Mexicain.
« Aquí encontrarás información relevante y pertinente respecto a sus aspectos estructurales, técnicos y metodologías de trabajo; así como los criterios para participar como sociedad civil, noticias, comunicados y documentos relevantes. »
Les participantes de Moldavie ont organisé deux formations sur l'EPU pour les ONG d'autre villes de Moldavie. « Le but était que les ONG qui n'ont pas eu d'information sur ce mécanisme profitent de cette occasion pour transmettre leur point de vue sur le respect de droits de l'homme et que chaque participant ait un draft du rapport au terme du seminaire de deux jours. Quelques ONG ont envoyé des rapports fait en commun. »
L'une d'elles a également participé à la Coalition Non-discrimination
Presentation : Iuliana Marcinschi, on behalf of the Coalition on Non-Discrimination And on behalf of the Human Rights Resource Group supported by the Soros Foundation-Moldova Download in Word format (2010)
Presentation : Nadejda Lefter, on befalf of the Information Center for Human Rights. Joint Submission of the Information Center for Human Rights and HomoDiversus.
Moldova’s Alternative Report for the Committee on Economic, Social and Cultural Rights (2011) in PDF format
Moldovan Institute for Human Rights (IDOM) http://idom.md/index.php/en/news/332-international-training-centre-on-human- rights-and-peace-teaching-geneva-switzerland-28-october-03-november-2010.html
Dans le cadre de son programme de suivi, UPR-info vient de publier le bilan à mi-parcours de mise en œuvre des recommandation du Conseil (Mid-term Implementation Assessment - MIA) sur la Moldavie.
Le MIA est basé sur des informations reçues de toutes les parties prenantes. Il précise si les recommandations ont été entièrement, partiellement ou pas du tout mises en œuvre environ trois ans après l'Examen Périodique Universel.
Ce MIA peut être téléchargé (en anglais) à l'adresse suivante : www.upr-info.org/followup/assessments/session26/moldova/MIA-Moldova.pdf
Ensemble avec Nadejda Lefter nous avons organisé 2 formations sur l'EPU pour les ONG d'autre villes de Moldavie. Le but était que les ONG qui ont pas eu d'information sur ce mécanisme profitent de cette occasion pour transmettre leur point de vue sur le respect de droits de l'homme et que chaque participant ait un draft du rapport au terme du seminaire de 2 jours. Quelques ONG ont envoyé des rapports fait en commun.
Q. Has there been a UPR report by one or more national NGOs coalitions in your country?
A. Yes. I have prepared and submitted the UPR report on behalf of the Coalition on Non-Discrimination
Prepared a 1,5 page brief report on LGBT rights for the joint report of the Human Rights Resource Group funded by Soros.
And helped draft and proof read the UPR report of GenderDoc-M, (NGO profiled in LGBT rights www.lgbt.md).
Q. Have authorities in your country favorably welcomed NGO interventions on the UPR?
A. Formally yes. Although the consultations with the civil society happened only during one 3 hour session. The representatives of the Ministry of Justice (directly responsible for the State report) advised us to send and follow our recommendations on the draft report on the website justice.gov.md. The UPR section of this web page was empty during the whole preparation period. And informal sources indicated that the state report was ready by the time the consultations with the civil society occurred.
Q. Have you been able to follow the session of the Working Group of the Human Rights Council reviewing your country?
A. Yes. It will happen during fall, 12-th Session.
Q. Have you incorporated UPR and its results for your country in your sensitization, information or human rights and peace education activities?
A. Not yet ☺
Q. In your country and relating to the implementation and follow-up of UPR, dou you exert some influence ? If yes, briefly describe how. If no, shortly explain why.
A. During the preparation process, together with Nadejda Lefter we have conducted 2 trainings on UPR preparation for the civil society from the country.
Gave consultations to other human rights activists or staff members of NGOs on UPR preparation.
Q. Did you ask your country’s competent authorities that human rights be included in school programs and other educational activities ? If yes, briefly describe how.
A. Being a board member of Amnesty International Moldova we have repeatedly asked that Human rights be introduced as an optional subject in schools. Last summer the Minister of Education informed us that it was late for the year of study 2010-2011 to be introduced, but for the year 2011-2012 he gave his approval. Yet, this year impediments in introducing HR subject have been encountered in the same Minister. The informal position is that pupils have already an overcharged agenda and it will be too complicated for them to study one more subject even if optional.
Q. Do you actively participate to sensitization activities in your place of work in order to promote human rights education ? If yes, briefly describe how. If no, shortly explain why.
A. While lobbying for the adoption of the anti-discrimination law, we lobby also for human rights respect and for raising human rights values in the young generation.
Q. Dou you work in a social and political context which makes it difficult to sensitize/educate on human rights ?
A. The influence of the Christian Orthodox church is still very high in the Republic of Moldova.
The Mitropoly (Similar structure as the Russian Patriarchy) of Moldova has successfully lobbied the introduction in schools of the subject of “Basics of Orthodoxy”, even if it is optional, in reality the parents were pressured to sign up for this subject.
The Ministry of Education supported from budget the printing of books for this subject.
For Human Rights subject, on the other hand, there are no available funds.
Q. What is your personal contributions up to now to human rights education and UPR
A. UPR for the Coalition on Non-Discrimination
UPR 1,5 page on LGBT issues
CERD report on Republic of Moldova
CESCR 3 page report n Republic of Moldova.
Submission to the 26th UN Human Rights Council Session on the Universal Periodic Review of Republic of Moldova.
The present report has been developed on the basis of information received from the representatives of several groups vulnerable to human rights violations. Prior to the beginning of the work on the reports, the representatives of the groups have been empowered by CIDO in the domain of basic methodology of human rights monitoring and reporting within the UPR mechanism. Moreover, the inclusive process of human rights monitoring has been facilitated by continuous assistance from CIDO and the final compilation and drafting of the unified report by UQAM’s International Clinic for the Defense of Human Rights . Thus, the report highlights weaknesses in regards of the rights of several marginalized and vulnerable social groups from Republic of Moldova.
A. Contribution de la société civile au processus de l’EPU
Q. 1. Y a-t-il un rapport de coalition(s) nationale(s) d’ONG en vue de l’EPU de votre pays ?
R. Non. Ici au Niger, il n'y a pas de coalition d'ONG pour l'EPU et d'après quelques renseignements que j'ai obtenus auprès des organisations nationales de défense de droits de l'homme, le Mécanisme de l'EPU est totalement inconnu. C'est avec moi, que la plupart des organisations ont eu connaissance de l'EPU
Q. 2. Les autorités de votre pays ont-elles accueilli favorablement les interventions d’ONG sur l’EPU ?
R. Les autorités de la ville ou j'habite ignorent vraiment l'existence du Mécanisme de l'EPU
Q. 3. Les recommandations du Conseil des droits de l’homme reflètent-elles celles soumises par les ONG ?
R. : Je n'ai pas suivi par manque d'accès à l'internet ici chez nous.
Q. 4. Avez-vous pu contribuer personnellement à un rapport d’ONG et/ou de coalition en vue de l’EPU ?
R. Non parce qu'il y a pas de coalition d'ONG de l'EPU ici au Niger
B. Participation à la session de l’EPU à Genève et suivi dans votre pays
Q. 1. Avez-vous pu suivre la session du Groupe de Travail du Conseil des droits de l’homme examinant votre pays ?
R. NON parce que lors de la session du conseil des droits de l'homme, nous étions confrontés au problème de connexion d'internet, en plus de ça, les frais de connexion d'internet coutent excessivement chers et qu'il se trouve que notre section ne dispose pas de moyens financiers suffisants pour payer ses frais.
Q. 2. Avez-vous participé à des activités présentant chez vous les résultats de l’EPU sur votre pays ?
R. Non parce qu'il n'y a pas de coalitions des ONG de L'EPU
Q. 3. Avez-vous intégré l’EPU et son résultat relatif à votre pays dans vos activités de sensibilisation, d’information ou d’éducation aux droits de l’homme et à la paix ?
R.Oui. Notre section organise des séances de sensibilisation et d'information à travers les radios privées. Nous tenons des réunions d'information sur l'EPU avec les organisations locales.
Q. 4. Dans vos activités, initiez-vous à la connaissance d’instruments juridiques internationaux ratifiés et mis en œuvre par votre pays.
R. Très souvent. Nous disposons de beaucoup de documents d'instruments juridiques internationaux et nationaux. Beaucoup d'ONG locales viennent se renseigner sur ces instruments.
Nous sommes en partenariat avec une radio privée locale qui nous donne 1heure de temps par semaine pour informer et sensibiliser les populations de l'existence et l'importance de ces instruments juridiques.
Q. 5. Dans votre pays, exercez-vous de l’influence pour la mise en œuvre du suivi de l’EPU :
a) dans votre entourage
R. NON parce que mon entourage ignore même l'existence de l'EPU, C'est avec moi qu'il a appris connaissance du mécanisme de l'EPU. Donc, je suis encore à la phase d'information et de sensibilisation sur l'EPU des populations et des ONGS locales
b) auprès des décideurs
R. NON parce que nos décideurs méconnaissent eux aussi le mécanisme de l'EPU et je suis là en train de les informer sur l'EPU
Q. 6. Demandez-vous aux autorités compétentes de votre pays que les droits de l’homme soient inclus dans les programmes d’études et autres activités éducatives.
R. Oui. Lors des sessions ordinaires des communes, nous sommes invités à y prendre part en vue d'apporter notre contribution et c'est en ce moment là que nous demandons aux autorités compétentes d'inclure dans leur plan du développement communal des activités sur l'éducation aux droits de l'homme dans les écoles.
Q. 7. Participez-vous activement à des activités de sensibilisation dans votre lieu de travail afin qu’il favorise l’éducation aux droits de l’homme.
R. Oui. J'organise dans mon école des conférences débats sur la convention relative aux droits de l'enfant, sur les droits et devoirs des enseignants, sur les thèmes dont : la violence à l'école, l'hygiène en milieu scolaire, l'approche genre à l'école.
Dans nos discussions quotidiennes, j'en profite pour partager avec mes collègues de travail des informations sur certains instruments juridiques internationaux et nationaux.
C. Soutiens internes et externes
Q. 1. Êtes-vous soutenu-e par les autorités dans vos efforts pour promouvoir l’éducation aux droits de l’homme et la connaissance de l’EPU.
R. Assez souvent. Je suis soutenu par les autorités car à chaque activité organisée, nous recevons un représentant de la commune pour apporter sa contribution en nous fournissant quelques informations importantes. Et aussi, la commune nous envoie des médias pour couvrir l'activité.
Q. 2. Œuvrez-vous dans un contexte sociopolitique qui rend difficile la sensibilisation et l’éducation aux droits de l’homme.
R. Je mène mes activités dans un milieu très difficile ou la tradition islamique est très forte. Les marabouts musulmans font des prêches qui contredisent parfois l'esprit même des instruments juridiques internationaux. En exemple: l'âge de mariage de jeunes fille qui ne doit pas aller jusqu'à 18ans d'après certains marabouts.
Des prêches qui défavorisent la scolarisation des jeunes filles dans les radios privées.
L'enfant n'a pas droit de connaître ses droits fondamentaux mes devoirs seulement
Q. 3. Les principaux appuis que vous recevez en vue d’introduire l’éducation aux droits de l’homme dans vos activités, proviennent des acteurs suivants :
R. Des cotisations des membres de notre section et de quelques personnes de bonne volonté.
L'Etat ne subventionne plus les ONGs locales par insuffisance des moyens financiers. Les partenaires au développement ne financent que les ONGs qui ont plus des matériels de travail et qui ont des grandes expériences pratiques en matière de droits de l'homme
Q. 4. Les principales résistances auxquelles voue devez faire face proviennent des acteurs suivants :
R. Pour le moment, je ne faois face à aucune résistance dans les activités que je mène.Et je suis même encouragé par les collègues, les parents et les autorités scolaires
Q. 5. Les ressources du CIFEDHOP et son réseau d’experts vous sont utiles en matière d’éducation aux droits de l’homme et de suivi de l’EPU.
R. Je suis vraiment soutenu par CIFEDHOP dans mes activités car c'est grâce au CIFEDHOP que j'ai reçu toute mes expériences au niveau international. J'ai pris connaissance de l'EPU grâce au CIFEDHOP.
I took part to activities to present the results of its UPR
State department conducted a consultative session on UPR with stakeholders and I was also invited. Some other organization like SAP-PK also involved me in the process of their report righting, on UPR. During such event results of UPR were discussed.
During my activities, I provide an introduction on international instruments of law ratified and implemented by my country.
I am directly involved in the trainings for certain departments (Police, Prison, Probation and Judiciary) I use to conduct trainings of community workers and volunteer. Our main focus is UNCRC and we touch the relevant portion of the recommendations on UPR (to the extent of Child Rights).
I exert some influence on my circles, on decision makers.
We are working with the government departments and regulary providing alternate report on CRC thats why we have access to the decision makers and can influence.
We asked our country’s competent authorities that human rights be included in school programs.
We use to hold meetings/vonsultations with education department and we are involved in the trainings of the teachers as well. We managed to table a bill to eliminate corporal punishment in all settings in the assembly, the same is in process.
I actively participate to sensitization activities in my place of work in order to promote human rights education.
My organization is working in all the country we actively participate in such activities and as a provincial head i am playing a vibrant role.
Centre for Human Rights Education (CHRE)-Pakistan is pleased to announce and invite the applications for the 4th Annual “Participatory Course on Democracy and Human Rights (PCDHR)” to be held in Lahore on September 17-26, 2013 The candidates are encouraged to send their complete applications immediately to avoid the last moment tribulations. The deadline for applications is August 10, 2013.
Participatory Course on Democracy and Human Rights is designed for human rights defenders and educators working with Non-Governmental Organizations (NGOs), Community Based Organizations (CBOs), and the students of the Social Science Departments (Sociology, Political Science, Gender Studies, International Relations, Mass Communications etc.), the officials of different state institutions, media and other civil society groups. Candidates belonging to religious minorities and the women are strongly encouraged to apply.
PCDHR is a three week course that consists of two modules and the trainees are required to attend both modules. At the completion of both modules the trainees shall be awarded with a certificate and shall be called the Alumni of CHRE. Please note that the second Module of PCDHR shall be held in January 2014, however the trainees shall remain involved in the follow-up initiatives on regular basis to make sure that the learnings are put into practice.
CHRE believes on participatory learning approaches therefore the Course is conducted in participatory methodology to enhance the understanding of the participants on the concepts of democracy and human rights and to enhance their skills to work effectively as human rights defenders.
PCDHR is an intensive learning program and puts strong emphasis on “Putting Learnings into Practice” therefore the trainees shall be required to develop and implement an individual plan to ensure that the learnings are put into practice.
There is no Course fee and CHRE will cover tuition, program materials, accommodation and meals with the financial support of National Endowment for Democracy (NED) for the selected participants. However, please note that all the participants or their organizations will bear their travel costs.
The complete Course Description (Objectives, Selection Criteria etc.), Application Form (Urdu and English) and Memorandum of Understanding is attached to this email and can download from www.chrepak.org, Please read the details carefully and contact us if you have any question.
Dear Friends and colleagues,
Greetings from Centre for Human Rights Education-Pakistan
Centre for Human Rights Education (CHRE)-Pakistan is pleased to share the Brief Report of the 1st Module of the 4th Participatory Course on Democracy and Human Rights (PCDHR) being held on September 17-26, 2013 at Dar-ul-Mussarat Training Institute-Lahore.
29 participants including Human Rights Defenders, University Students, Media Persons and representatives of different civil society groups from different areas of Punjab, Sindh, Khyber Pakhtunkhwa and Gilgit Baltistan attended the training program. This year
In response to the call for applications this year Centre for Human Rights Education received 285 applications, however according to the policy the Selection Committee of CHRE selected 36 candidates were selected to participate, however 6 candidates were not able to participate due to their personal reasons.
PCDHR is an intensive learning program designed for human rights defenders and educators working with Non-Governmental Organizations (NGOs), Community Based Organizations (CBOs), and the students of the Social Science Departments (Sociology, Political Science, Gender Studies, International Relations, Mass Communications, Law etc.), the officials of different state institutions, media and other civil society groups. PCDHR puts strong emphasis on “Putting Learnings into Practice” therefore the trainees are required to develop and implement an individual plan to ensure that the learnings are put into practice.
CHRE team is very grateful to all their partners, friends, colleagues, facilitators, and resource persons for their support and cooperation to make this training program unique and successful.
You are requested to please feel free to share your comments and feedback to make our efforts more effective and result oriented for a human rights friendly society.
Thank you very much and best regards.
Samson Salamat, Director
Une coalition 108 organisations nationales et internationales de défense des droits de l'enfant a préparé un projet de rapport en vue du prochain examen périodique universel du Pakistan.
Quelques recommandations de base à l'issu de consultations avec des enfants
En matière de suivi, j'ai participé à l'atelier de validation du plan d'action national de l'EPU et autres mécanismes organisé par le Bureau régional du HCDH basé à Dakar en collaboration avec l'Etat du Sénégal. J'ai intégré l’EPU dans le cadre du plaidoyer pour le respect des droits humains, en particulier l'application des conventions internationales y relatives, nous citons toujours les recommandations de l'EPU acceptée par le Sénégal. Nous faisons référence à celles aussi dans nos documents de projet ou de plaidoyer.
Nous appelons toujours l'Etat à élaborer son plan d'action et à mettre en oeuvre les recommandations et nous demandons aux autorités compétentes que les droits de l’homme soient inclus dans les programmes d’études et autres éducatives de l’enseignement obligatoire par le plaidoyer.
Comme prévu, la Coalition des OSC pour le suivi de l'EPU a tenu le jeudi 13 mars, un atelier de partage sur le passage du Sénégal à l'EPU. La déclaration produite à l'issue de cette rencontre qui a réuni une dizaine d'organisations, a été portée à la connaissance du Conseil des droits de l'Homme, le 19 mars, par le Représentant de la RADDHO à Genève, le Docteur Ibrahima Guissé.
Ci-joints:
Le texte de déclaration issu de l'atelier;
La Déclaration porté à la connaissance du CDH;
Le compte rendu du secrétariat du CDH.
Bonne réception, bien à vous!
Fatimata SY
Dans le cadre de l’exécution de son programme, le Réseau Equitas Sénégal pour l’Education aux droits humains(RESEDHU) a déroulé un certain nombre d’activités sur l’EPU que nous aimerions porter à votre attention:
Actions d’engagement en vue de la mise en œuvre des recommandations de l’Examen périodique universel
• Campagne de mobilisation sociale pour réduire les viols dans la localité de Médina Gounass(une banlieue de Dakar), Emissions dans les radios communautaires
Forum multi-acteurs (société civile, gouvernements et institutions nationales) sur la mise en œuvre des recommandations de l’EPU
• 1er dialogue : Etat des lieux sur le processus de la mise en œuvre de l’EPU au Sénégal par l’Etat, le HCDH/BRAO, Le CSDH. Les réflexions ont porté sur les stratégies pour une synergie d’action des acteurs : OSC, gouvernement, institution nationale, partenaires techniques du système des Nations Unies
• 2 ème dialogue: 20 décembre 2012 : Etat des lieux sur les actions menées par les OSC pour la mise en œuvre des recommandations de l’EPU, portant sur la promotion de l’égalité hommes-femmes, les violences faites aux femmes (mutilations génitales féminines, violences sexuelles et domestiques), la promotion de la scolarisation et du maintien des filles à l’école.
• 3 ème dialogue: 30 juillet 2013
C’est au cours de ce dialogue qu’il a été recommandé entre autres de mettre en place une plateforme des OSC qui va travailler en partenariat avec l’Etat et le CSDH, de renforcer les capacités des membres de cette plateforme sur l’EPU, et la collecte de données fiables.
Formation sur le processus de l’EPU : les capacités des acteurs ont été renforcées sur le processus de l’EPU lors d’un Atelier de formation sur l’EPU, les 29 et 30 mars 2013 à la Faculté des Sciences et technologies de l’Education et de la Formation FASTEF a Dakar.
Les réflexions étaient axées sur l’appropriation du processus de l’EPU par les OSC, le rôle des ONGs dans le processus de l’EPU, la mise à jour sur le processus EPU dans le pays, l’élaboration d’un plan de travail par chaque participante et participant visant la mise en œuvre d’une recommandation de l’EPU relative aux droits des femmes et des filles au sein de son organisation
Mise sur pied de la Coalition EPU : la rencontre de mise sur pied de la Coalition des organisations de la société civile pour le suivi de l’EPU s’est tenue le 20 Août 2013.
Une ébauche de plan d’actions à dérouler avant, pendant et après le passage du Sénégal à l’EPU prévu le 21 octobre 2013 a été élaborée et une Charte de la Coalition recommandée.
Après le 2è passage du Sénégal à l’EPU le 21 octobre 2013, un Atelier de restitution des nouvelles recommandations à l’intention des organisations membres de la Coalition a été tenu.
Le RESEDHU a aussi bénéficié du soutien d’EQUITAS/Canada dans le cadre du Projet APCF/REDHEM 2015-2019 qui vise à renforcer l'autonomisation des femmes et la participation significative des jeunes et des femmes avec des activités prévues :
• formation nationale et communautaires
• forum jeunesse
• développement d'une trousse pédagogique à l'intention des femmes et de jeunes leaders;
• mobilisation communautaires;
• dialogues multi - acteurs sur l'examen périodique universel (EPU)
• rencontres de planification et d'évaluation
Le samedi 30 mai 2015 s’est tenu au siège du Comité Sénégalais des droits de l’Homme à Dakar un atelier de partage et de mobilisation des membres de la coalition des organisations de la Société civile sur le mécanisme de l’Examen Périodique Universel (EPU). Cette rencontre, organisée le Réseau Equitas-Sénégal et Equitas – Centre international d’éducation aux droits humains, entre dans le cadre de la mise en œuvre du Projet : « Autonomisation et participation citoyenne des femmes et des filles et Renforcer l’éducation aux droits humains à l’échelle mondiale », (APCF-REDHEM) :
L’Etat du Sénégal bénéficie d’un appui technique et financier du Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest du Haut Commissariat aux droits de l’Homme des Nations Unies (HCDH/BRAO) depuis 2011, notamment par le recrutement d’un Consultant pour l’élaboration d’un plan national d’action (PAN) de mise en œuvre des recommandations de l’EPU, et la tenue d’ateliers de partage avec tous les acteurs.
Malgré tous ces efforts, ce PAN peine à être finalisé à ce jour, après deux passages du Sénégal devant l’EPU, au moment où le même processus est terminé au Burkina et au Cap Vert.
Depuis Janvier 2015 des fonds du HCDH/BRAO sont disponibles pour la revue du projet de PAN de 2012 révisé à la lumière des nouvelles recommandations de 2013, pour sa validation a travers un atelier national, sa publication et son partage avec les partenaires techniques et financiers (PTF). Pour le consultant, les États doivent afficher et concrétiser leur ferme volonté de mettre en œuvre les recommandations pour donner plus de crédibilité au mécanisme de l’EPU.
Les recommandations suivantes ont été retenues par la plénière : Violences faites aux femmes
Recommandation choisie 124.37 État civil:
Recommandation choisie 124-105
Notre coalition a élaboré une ébauche de plan d'action pour le suivi des recommandations EPU. Nous comptons organiser un autre atelier de partage lors duquel nous allons identifier les recommandations sur lesquelles nous allons travailler (les sessions de dialogue étaient axées sur les recommandations relatives aux droits des femmes et des filles); organiser un point de presse; organiser une série d'ateliers de renforcement de capacités sur le processus EPU avec les journalistes, les parlementaires, les organisations communautaires de base, mener une sensibilisation auprès des communautés en partenariat avec tous ces acteurs.
Le réseau Equitas Sénégal est en train d'élaborer une proposition avec l'appui de Equitas Canada, en vue de trouver un financement pour le suivi EPU.
Nous avons produit un document (Réseau Equtas), à titre de contribution pour la commission éducation aux droits humains à l'intention de la plateforme des organisations de la société civile pour l'organisation du sommet de la francophonie
Nous avons organisé le 25 novembre passé, un forum jeunesse, à l'intention de 100 jeunes des départements de Dakar et Thiès sur les violences basées sur le genre. L'organisation de ce forum a réuni les organisations suivantes (le Réseau Equitas Sénégal, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l'Homme/RADDHO, le Comité national de lutte contre les violences faites aux femmes/CLVF (je suis membre de ces 3 organisations). Nous avons utilisé l'approche participative et avons travaillé sur la base des valeurs de droits humains suivantes: le respect, l'égalité, l'inclusivité, la responsabilité.
ces jeunes ont pris l'engagement de travailler avec ces valeurs au sein de leurs communautés.
Avant de se constituer en Coalition, le Réseau Equitas Sénégal pour l'éducation aux droits humains, organisation dans laquelle je suis membre (vice présidente) a organisé trois session de dialogue avec 14 organisations de la société civile (dont les 10 ont pris part à la mise sur pied de la coalition (en août 2013)et sont membres), en partenariat avec la direction des droits humains du ministère de la justice et l'institution nationale des droits humains/le comité sénégalais des droits de l'Homme.
Beaucoup de ces recommandations recoupent celles formulées par les organisations de la société civile (lors des sessions de dialogue, nous avons passé en revue les recommandations formulées à l'endroit du Sénégal en 2009, identifié les sujets sur lesquels nous (OSC) souhaiterions mener un plaidoyer, tels que l'autorisation de l'IVG conformément au protocole de Maputo. Nous avons sorti une déclaration de la coalition pour mettre le focus sur certaines recommandations, qui a été portée à la connaissance du CDH.
Il ne s'agit pas précisément d'un rapport, mais plutôt d'une déclaration. Après le passage du Sénégal à l'EPU en octobre 2013 et de retour de Genève après la formation au CIFEDHOP, j'ai organisé un atelier de partage d'une demi journée au mois de mars 2014, sur le processus EPU avec les organisations membres de la coalition et suite auquel nous avons convenu de sortir une déclaration à l'intention du CDH. J'ai été proposée pour élaborer la déclaration. J'ai élaboré un draft qui a été adoptée et soumise au CDH.
Depuis la formation offerte par le CIFEDHOP sur les mécanismes de l'EPU, nous continuons, dans le cadre de la Coalition des ONG pour l'Epu et du Réseau Equitas Sénégal en partenariat avec la RADDHO et Equitas Canada, de dérouler des activités pour appuyer la mise en œuvre des recommandations faites au Sénégal avec une emphase sur celles relatives aux femmes et filles et aux enfants. C'est dans ce cadre que nous avons élaboré un plan d'action en cours.- Nous avons également été conviés à participer à l'Atelier de validation du Plan d'action national de mise en œuvre des recommandations faites au Sénégal et responsabilisés pour le travail de finalisation.
Je voudrais, à cet effet, partager avec vous certaines des activités réalisées et en cours.
Liste de quelques activités du plan d'action:
Télécharger les documents suivants :
Plan d’action de la Coalition des OSC pour le suivi de l’EPU
Document de plaidoyer (extraits)
Le jeudi 20 décembre s’est tenue au Centre d’Information des Nations Unies à Dakar, la deuxième journée de dialogue sur l’EPU. Cette journée qui fait suite à celle organisée le 14 août 2012, a vu la participation de 13 organisations de la société civile, du Bureau Régional pour l’Afrique de l’Ouest du Haut Commissariat aux Droits de l’Homme des Nations Unies et du Comité Sénégalais des Droits de l’Homme.
A. Contribution de la société civile au processus de l’EPU
Q. 1. Y a-t-il un rapport de coalition(s) nationale(s) d’ONG en vue de l’EPU de votre pays ?
R. Non. Les ONG nationale s’engagent séparément sur le suivi de l’EPU. Le cas de notre association cherche à vulgariser les recommandations du conseil des droits de l’homme au niveau national mais le financement tarde. Le gouvernement par le biais du ministère de droits de l’homme en partenariat avec les ONG internationales ont organisé plusieurs fois les ateliers pour élaborer le plan d’action nationale pour le suivi de l’EPU. Ces ateliers ont vu la participation des représentants des ONG nationales.
Q. 2. Les autorités de votre pays ont-elles accueilli favorablement les interventions d’ONG sur l’EPU ?
R. Oui Du 7 au 8 septembre 2010, le ministère des droits de l’homme et de la promotion de des libertés a organisé un atelier sur la recommandation issue de l’examen périodique universel. Cet atelier a regroupe les acteurs de la société civile et les cadres des ministères relevant pour la protection des droits des humains (la police, les autorités militaires et judiciaires) ont pris part. Plus tard en décembre 2010, un atelier regroupant un même acteur pour l’élaboration d’un plan d’action pour le suivi de l’examen périodique universel.
Q. 3. Les recommandations du Conseil des droits de l’homme reflètent-elles celles soumises par les ONG ?
R. Oui
Q. 4. Avez-vous pu contribuer personnellement à un rapport d’ONG et/ou de coalition en vue de l’EPU ?
R. Oui
B. Participation à la session de l’EPU à Genève et suivi dans votre pays
Q. 1. Avez-vous pu suivre la session du Groupe de Travail du Conseil des droits de l’homme examinant votre pays ?
R. Non. Au début, le ministère en charge des droits de l’homme exclus les ONG œuvrant dans le domaine de la protection des droits de l’homme. La preuve était certaine lors de forum sur les droits de l’homme tenue en mars 2010, beaucoup nombre des associations des défenses de droits homme ont refusé car elles n’étaient pas associées au début.
Q. 2. Avez-vous participé à des activités présentant chez vous les résultats de l’EPU sur votre pays ?
R. Oui. Notre organisation qui a rédigé au courant de 2007, le rapport alternatif sur les enfants au Tchad sous l’auspice de l’Unicef et de mon retour de Genève, nous avons mis un groupe spécial pour le suivi de l’examen périodique universel, c’est ainsi un projet de financement a été soumis un partenaire pour la vulgarisation des recommandations du conseil des droits de l’homme à travers le pays mais ce projet est resté sans suite.
Q. 3. Avez-vous intégré l’EPU et son résultat relatif à votre pays dans vos activités de sensibilisation, d’information ou d’éducation aux droits de l’homme et à la paix ?
R. Oui. Dans la sensibilisation et les formations sur les instruments internationaux des DH.
Q. 4. Dans vos activités, initiez-vous à la connaissance d’instruments juridiques internationaux ratifiés et mis en œuvre par votre pays.
R. Assez souvent. A l’ADFM nous disposons d’un programme de renforcement des capacités interne et externe avec nos relais (ONGs, réseaux et autres). Certaines localités du Tchad, la question de droits de l’homme est un sujet tabou et qui ne changera rien. Au début du mois de novembre 2010, je suis affecté dans une région où il y a des violations des droits de l’homme.
Q. 5. Dans votre pays, exercez-vous de l’influence pour la mise en œuvre du suivi de l’EPU :
a) dans votre entourage
R. Oui. Dans mon entourage, j’œuvre pour le suivi de l’EPU, j’organise les débats avec les collègues de travail qui on des difficultés de comprendre ce que s’est l’EPU ? j’ai multiplié plusieurs exemplaires des recommandations du conseil des droits de l’homme aux collègues de travail.
b) auprès des décideurs
R. Il m’est très difficile de prendre contact avec les décideurs.
Q. 6. Demandez-vous aux autorités compétentes de votre pays que les droits de l’homme soient inclus dans les programmes d’études et autres activités éducatives.
R. Oui. Nous avons élaboré un projet pour sensibiliser les tchadiens sur les droits de l’homme dénommé « semaine des droits de l’homme » qui vise à sensibiliser les élèves et enseignants. Mais le financement de ce projet est resté sans suite.
Q. 7. Participez-vous activement à des activités de sensibilisation dans votre lieu de travail afin qu’il favorise l’éducation aux droits de l’homme.
R. Oui. Je sensibilise mes collègues de travail sur l’éducation des droits de l’homme dans l’inspection où je suis affecté depuis le mois de novembre dernier. Dès mon arrivée dans le poste, j’ai pris contact avec l’inspecteur de l’enseignement primaire sur l’éducation des droits de l’homme. Au début c’est avec une grande timidité que l’inspecteur m’a accueilli car son inquiétude était que l’enseignement des droits de l’homme n’est pas inscrit dans le programme scolaire. Je lui ai donné un livre « l’enseignement des droits de l’homme, activités pratiques pour les écoles primaires et secondaires » et la déclaration universelle des droits de l’homme. Sur ma demande, auprès du Responsable de centre de formation continue, nous avons inscrit dans l’emploi du temps de centre de formation continue pour une journée pédagogique au troisième trimestre pour former les enseignants à l’enseignement des droits de l’homme.
C. Soutiens internes et externes
Q. 1. Êtes-vous soutenu-e par les autorités dans vos efforts pour promouvoir l’éducation aux droits de l’homme et la connaissance de l’EPU.
R. À l'occasion. A l’occasion de présentation à mon chef hiérarchique, du projet que j’ai envisagé de faire, dans la région où je suis affecté, j'étais soutenu par un chef de bureau de l’éducation nationale de la région de Hadjer Lamis et quelques enseignants pour l’éducation aux droits de l’homme. Notre projet porte sur l’étude sur la scolarisation des filles et le mariage précoce. Il faut souligner que le mariage précoce constitue un phénomène de violation des droits des enfants et que le Tchad a ratifié la convention relative aux droits de l’enfant. Cette étude a pour objectif d’identifier les acteurs responsables de la violation des droits de ceux derniers. Nous permettre aussi de connaitre les vrais problèmes de violation des droits de l’enfant avant d’y sensibiliser. A la fin de cette étude, une brochure sera conçue par l’EIP-Tchad.
Q. 2. Œuvrez-vous dans un contexte sociopolitique qui rend difficile la sensibilisation et l’éducation aux droits de l’homme.
R.
Q. 3. Les principaux appuis que vous recevez en vue d’introduire l’éducation aux droits de l’homme dans vos activités, proviennent des acteurs suivants :
R. élèves/étudiants parents/collègue fonctionnaires du ministère de l’Éducation.
Dans mon établissement que j’ai l’honneur de diriger, j’ai initié un cours à l’enseignement de droits de l’homme qui se passe trois fois dans la semaine, ces activités se déroulent à partir 15h à 17h. Pendant ce cours, nous avons recueilli les propos d’une jeune fille qui s’exprime en ces termes : c’était un lundi à la fin de cours, je revenais de l’école. Mon père m’a informée que j’allais aller chez un homme qui sera mon mari. En tant que fille, je dois obéir mes parents. J’étais en classe de CM2 (cours moyen deux) et j’ai 14 ans. J’ai découvert mon mari le jour du mariage. C’est un homme dont l'âge dépasse celui de mon père. Je suis contrainte de l’accepter pendant quatre ans. J’ai eu un enfant avec lui. La cinquième année je l’ai quitté pour regagner la famille. Je suis revenue de nouveau sur les bancs de l'école pour continuer mes études.
Q. 4. Les principales résistances auxquelles voue devez faire face proviennent des acteurs suivants :
R. gouvernement, autorités scolaires
Q. 5. Les ressources du CIFEDHOP et son réseau d’experts vous sont utiles en matière d’éducation aux droits de l’homme et de suivi de l’EPU.
R. À l'occasion. Avant que j’aille à la formation de CIFEDHOP, je cherchais les gens ou ONG qui pouvaient me soutenir dans l’éducation aux droits de l’homme. Pendant ma formation à l’éducation aux droits de l’homme et de suivi de l’EPU, j’ai eu l'occasion de connaître de nouvelles ressources. Les moyens et les renforcements des capacités me sont prioritaires pour accomplir mes rêves.
Contribution à l’Examen périodique universel sur le Tchad Ce rapport est la contribution écrite d’Enfant Soldat International à l’Examen périodique universel du Tchad. Dans ce document, Enfant Soldat International présente des informations actualisées sur les mesures prises par le gouvernement tchadien pour mettre fin au recrutement et à l’utilisation d’enfants.
En premier lieu, le rapport souligne le fait que le recrutement et l’utilisation d’enfants ne fait pas encore l’objet de sanctions pénales au Tchad. Il note ensuite avec préoccupation qu’avec pratiquement neuf ans de retard le Tchad n’a toujours pas soumis son rapport initial sur l’application du Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l’enfant concernant l’implication d’enfants dans les conflits armés. Enfin, le rapport fournit des informations sur les incidences de recrutement d’enfants et des défaillances en matière de DDR destiné aux enfants qui ont été observées au cours de l’année 2012.
Enfant Soldat International conclut que le Tchad n’a jusqu’ici pas pris les mesures pratiques nécessaires pour s’acquitter de ses obligations internationales ou pour faire appliquer sa propre législation destinée à prévenir le recrutement illicite d’enfants au sein des forces armées.
Source http://www.child-soldiers.org/francais_report_reader.php?id=646
Après une formation au CIFEDHOP en 2011, j'ai assisté à la session du Groupe de travail du Conseil des droits de l’homme, mais, j'étais plus observateur dans la galerie que acteur de plaidoyer et lobbying durant la session.
J'ai participé à des activités présentant les résultats de l’EPU pour le Togo. Au retour de Genève, j'ai fais une consultation dans les ONG au Togo pour renforcer la plateforme qui a élaboré le rapport EPU de la société civile. - En concertation avec les autres qui ont assisté à l'examen du Togo, nous avons organisé des émissions radiophoniques à Lomé pour informer le public des recommandations. Nous pensons faire la même chose dans les autres régions du pays.
L'activité de l'EPU intégrée dans notre plan est globalement le suivi des recommandations de l'EPU. Cette activité va consisté à informer le public des recommandations, à faire le plaidoyer et lobbying pour la mise en oeuvre par l'État des recommandations, à faire des collectes de données et préparer le prochain examen.
Nous sommes en temps de mobiliser de fonds en vue de renforcer la capacité des membres de la Plateforme EPU TOGO non seulement sur le Conseil des droits de l'homme, mais aussi sur les autres instruments juridiques nationaux et internationaux et en matière de Plaidoyer.
J'exerce de l’influence pour la mise en œuvre du suivi de l’EPU auprès de la société civile et des décideurs. Je suis plus consulté quand il s'agit des recommandations de l'EPU. Je fais plus de propositions d'actions.
D'autre part, par rapport aux décideurs, je pense que la Plateforme en son état, peut influencer les décideurs par des propositions concrètes.
Demandez-vous aux autorités compétentes de votre pays que les droits de l’homme soient inclus dans les programmes d’études et autres éducatives de l’enseignement obligatoire?
Oui, nous faisons un travail en ce sens avec le Réseau des Associations et ONG Togolaises pour l'Éducation aux Droits Humains (RAOTEDH). Avant même, l'EPU le réseau a rencontré une équipe du ministère des droits de l'homme, de la Démocratie et de la Consolidation de l'État de droit et en a largement discuté. Ce réseau multiplie ses actions dans les communautés. Nous participons à des activités de formation, d'information et de sensibilisation. Nous nous adressons directement et physiquement aux groupes de personnes. Nous utilisons les médias pour transmettre nos messages.
Lire aussi
« Les initiatives au Togo » par Yao Dogbe
Les 6 et 10 octobre 2011, le Togo est passé devant le Conseil des droits de l’Homme. Au total 133 recommandations lui ont été faites pour améliorer la situation des droits de l’homme dans le pays. À l’issu de ce passage, la Plateforme EPU Togo, regroupant les organisations de la société civile, a mené une large consultation des ONG et Associations des droits de l’homme au Togo pour renforcer leur adhésion à la Plateforme. La Plateforme compte, aujourd’hui, une diversité d’ONG et Associations avec leurs spécificités basées sur les différentes thématiques des droits de l’homme. Les OSC ayant participé au processus lobbying à Genève pour la prise en compte des recommandations de la société civile togolaise par les membres du groupe du travail ont lancé une campagne d’information du public sur les recommandations du Conseil des droits de l’Homme. Des émissions radiophoniques sont en cours d’être animées sur les radios de la capitale. D’autres sont prévues à l’intérieur du pays afin de mettre la population des autres villes et villages du pays au même diapason d’information que ceux de Lomé, conformément au plan d’action de la Plateforme qui prévoit également des conférences de presse, des ateliers de restitution dans les six régions du pays, de lobbying auprès du gouvernement et des ateliers de renforcement de capacités des membres de la société civile. Il faudrait remercier certains partenaires comme le HCDH-Togo et le Programme Service Civile pour la Paix (une ONG allemande) pour leur assistance technique pour le premier et financier pour le second permettant la réalisation de quelques activités.
Dans le même objectif d’informer les différents acteurs sur les recommandations du Conseil des Droits de l’Homme, le gouvernement, à travers le ministère des droits de l’homme, de la consolidation de la démocratie et de la formation civique, a organisé le 20 janvier un atelier de restitution des recommandations à l’intention des représentants d’institutions de la République, d’organisations de la société civile, de médias de partis politiques et de partenaires au développement.
D’une manière générale, il faudrait encourager l’engagement de tous les acteurs impliqués dans ce processus de l’EPU notamment, les OSC et le gouvernement qui multiplient des actions de diffusion des recommandations. Cependant, les OSC font face à de nombreux défis dont ceux d’engager le gouvernement à prendre en compte les recommandations qu’il a rejeté (la ratification du statut de Rome, la dépénalisation des relations sexuelles entre adultes de même sexe …) lors de l’EPU d’une part, et l’amener à prendre des mesures effectives pour la réalisation des droits de l’homme au Togo.
De toutes les façons, la participation de tous les acteurs impliqués dans le processus et la volonté politique manifeste du gouvernement s’avèrent nécessaire pour contribuer à une amélioration de la situation des droits de l’homme dans le pays. La suite des activités nous en dira plus et en 2016, la communauté internationale sera témoins de l’évolution tant souhaitée par les togolais en matière de la jouissance des droits de l’homme.
Une mission du Centre des Droits Civils et Politiques basé à Genève en Suisse a séjourné à Lomé à partir du 24 janvier 2011. Conduite par Patrick Mutzerberg, la mission s'est intéressée par le passage du Togo devant le Comité des droits de l'homme des Nations Unies à News-York aux États Unis en mars et juin dernier et devant le Conseil des Droits de l'Homme à Genève en Suisse dans le mois d'octobre 2011. La mise en œuvre des recommandations formulées à l'endroit du Togo à News-York et à Genève était au menu des discussions de la mission qui a ciblé les autorités gouvernementales et parlementaires du Togo, les représentations diplomatiques au Togo, la Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH), le HCDH-TOGO et les Organisations de la Société Civile (OSC).
Ainsi, le Président de la CNDH, Madame la Présidente de la Commission Droits de l'Homme de l'Assemblée Nationale, Madame la Ministre des droits de l'homme de la consolidation de la démocratie et de la formation civique, le Secrétaire Général du Ministère de la Justice, Madame la représentante du HCDH bureau du Togo, et les ambassadeurs de la France et de l'Allemagne et de le représentant de l'Union Européenne furent, à tour de rôle, rencontrés du 25 au 26 janvier.
La mission a également rencontré les organisations de la société civile dans l'après midi du 26 janvier. Durant cette rencontre, les OSC ont discuté des mêmes sujets que précédemment. La particularité de cette rencontre est qu'elle a plus renforcé les capacités des membres des OSC à l'utilisation d'un outil de synthèse, d'analyse et de suivi des recommandations de l'EPU et du Comité des droits de l'homme.
L'appropriation de cet outil par les OSC leur permettra de vite savoir, par rapport à chaque recommandation, s'il y a une mise en œuvre satisfaisante ou partiellement satisfaisante d'une part, et/ou, aucune mesure n'est prise par l’État togolais ou la mesure adoptée est considérée comme inadéquate d'autre part.
Les OSC témoignent leur gratitude à la mission et la remercient pour son soutien pour l'amélioration de la situation des droits de l'homme au Togo.
Le Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo a profité d'une mission au Togo du Centre des Droits Civils et Politiques basé à Genève pour travailler sur les questions des droits civils et politiques.
« La particularité de cette rencontre est qu'elle a renforcé les capacités des membres des OSC à l'utilisation d'un outil de synthèse, d'analyse et de suivi des recommandations de l'EPU et du Comité des droits de l'homme.
L'appropriation de cet outil par les OSC leur permettra de vite savoir, par rapport à chaque recommandation, s'il y a une mise en œuvre satisfaisante ou partiellement satisfaisante d'une part, et/ou, aucune mesure n'est prise par l’État togolais ou la mesure adoptée est considérée comme inadéquate d'autre part.
Télécharger le rapport de suivi en format Word.
Dans le cadre du suivi des recommandations de l'EPU, le Togo s'est doté d'un plan d'action national. Ce plan a été le résultat de 2 ateliers à Kpalimé et à Notse respectivement du 14 au février et du 29 février au 2 mars 2012.
Le Togo se prépare déjà pour l'EPU 2016. En octobre 2011, le Togo s'est présenté davant le Conseil des droits de l"Homme. Une centaine de recommandations lui avaient été faites. En 2014, un état des lieux de la mise en oeuvre des recommandations a été faites et son rapport à mi-parcours a été examiné par le Conseil.
Tout en se préparant au second cycle, le Forum des organisations de Défense des droits de l'Enfant au Togo (FODDET) s'inspire de ce rapport à mi-parcours de l'Etat et d'autres de ses membres pour élaborer le rapport de la Société Civile de protection des enfants.
Une première rencontre du groupe de travail mis en place par FODDET s'est tenue les 13 et 14 septembre 2015 à Kpalimé pour élaborer le premier draft du rapport EPU relatif aux droits de l'enfant. FODDET appuie le travail de ce groupe par le financement de Plan International Suède par l'intermédiaire de Plan International Togo. BORNEfonden, SOS Village d'enfants, Bureau National Catholique pour l'Enfance (BNCE) du réseau BICE, le Réseau des organisations de lutte contre la Maltraitance, l'Abus et l'Exploitation sexuelle des Enfants (ROMAESE), Terre des Hommes, bureau du Togo et les reprentants de FODDET font de ce groupe. Environ, une dizaine ils étaient pour ce travail.
Yao DOGBE
Rapport de la société civile de protection des droits de l'enfant réalisé dans le but de faire le plaidoyer avant et pendant l'examen du rapport du Togo.
Ce rapport a été élaboré avec la contribution des partenaires financier comme Plan International Togo et Save The Children International.
Télécharger le rapport :« CONTRIBUTION CONJOINTE DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE DES DROITS DE L’ENFANT POUR L’EXAMEN PERIODIQUE UNIVERSEL »
Les 6 et 10 octobre 2011, le Togo a passé devant le Conseil des droits de l’Homme. Au total 133 recommandations lui ont été faites pour améliorer la situation des droits de l’homme dans le pays. À l’issu de ce passage, la Plateforme EPU Togo, regroupant les organisations de la société civile, a mené une large consultation des ONG et Associations des droits de l’homme au Togo pour renforcer leur adhésion à la Plateforme. La Plateforme compte, aujourd’hui, une diversité d’ONG et Associations avec leurs spécificités basées sur les différentes thématiques des droits de l’homme. Les OSC ayant participé au processus lobbying à Genève pour la prise en compte des recommandations de la société civile togolaise par les membres du groupe du travail ont lancé une campagne d’information du public sur les recommandations du Conseil des droits de l’Homme. Des émissions radiophoniques sont en cours d’être animées sur les radios de la capitale. D’autres sont prévues à l’intérieur du pays afin de mettre la population des autres villes et villages du pays au même diapason d’information que ceux de Lomé, conformément au plan d’action de la Plateforme qui prévoit également des conférences de presse, des ateliers de restitution dans les six régions du pays, de lobbying auprès du gouvernement et des ateliers de renforcement de capacités des membres de la société civile. Il faudrait remercier certains partenaires comme le HCDH-Togo et le Programme Service Civile pour la Paix (une ONG allemande) pour leur assistance technique pour le premier et financier pour le second permettant la réalisation de quelques activités.
Dans le même objectif d’informer les différents acteurs sur les recommandations du Conseil des Droits de l’Homme, le gouvernement, à travers le ministère des droits de l’homme, de la consolidation de la démocratie et de la formation civique, a organisé le 20 janvier un atelier de restitution des recommandations à l’intention des représentants d’institutions de la République, d’organisations de la société civile, de médias de partis politiques et de partenaires au développement.
épénalisation des relations sexuelles entre adultes de même sexe …) lors de l’EPU d’une part, et l’amener à prendre des mesures effectives pour la réalisation des droits de l’homme au Togo.
En octobre 2011, le Togo a été examiné par le Conseil des Droits de l'Homme lors de la 12ème session de l'Examen Périodique Universel. L'une des recommandations acceptées par le Togo est «d'adopter le code de la famille et des personnes révisé et criminaliser les violences domestiques». La même recommandation a été faite par le Comité des Droits de l'Homme en sa 101ème session CCPR/C/TGO/CO/4 New York, 14 mars- 1er Avril 2011 en ses termes «Modifier toute disposition du Code des personnes et de la famille perpétuant l'inégalité entre hommes et femmes, telles que les dispositions érigeant l'homme en chef de famille».
Le vendredi 29 juin 2012, les députés togolais venaient de marquer un pas vers la mise en œuvre de cette recommandation. Ils ont enfin adopté le nouveau code des personnes et de la famille qui remplace celui en vigueur depuis l'année1980. En attendant de faire nos observations sur ce nouveau code, nos regards sont maintenant tournés vers le pouvoir judiciaire qui doit se faire aussi remarquer par son application effective.
l'ONG UPR-Info, spécialisée sur l'EPU a préparé une séance de travail entre Etats et société civile dans le cadre de la 13ème présession du l'EPU. Des séances ont été prévues pour chaque pays dont une pour la Tunisie le jeudi 29 mars 2012.
j'ai participé a cette pré session au nom de mon organisation "assoc 3d" et j'ai lu une déclaration
j'étais censé de parler comment la Tunisie a mis en œuvre les recommandations reçues et les engagements pris lors de l’examen en 2008 et mentionner comment la situation des droits de l’homme a évolué depuis 2008, suggérant des questions et recommandations.
Voici la déclaration que j'ai lu:
Bonjour
lors du dernier examen la Tunisie a eu 12 recommandations de différents pays le gouvernement à l'époque les a accepté toutes, par exemple la Tunisie a eu des recommandations pour renforcer la liberté d'expression et de réunion et de réviser l'article 51 du code de la presse, durant cette année et l'année 2011 la liberté de presse et du réunion s'est amélioré les lois organisant la création et l'enregistrement des associations et des partis ont été changé, mais cela n'est pas définitif ces lois peuvent être annulés après l’écriture de la constitution il y a encore le risque d'une constituante qui achemine vers une nouvelle dictature.
Pour la liberté de presse la censure existe encore et on a eu un cas du directeur d'un journal quotidien qui a été emprisonné après avoir publier une photo.
L'ancien régime en Tunisie était un ennemi des droits humains après sa chute tout le monde attendait à l'instauration de la démocratie un état qui respecte les droits de l'homme mais malheureusement ceci n'est pas fait on a enregistré des cas de torture même filmé et diffuser sur internet, des agressions à l'encontre des manifestants et des activistes que se soit par les forces de l'ordre ou par d'autre parti avec une grande passivité des autorités voire même complicité.
La violence est impuni surtout lorsqu'elle vient de la part des groupes religieuses extrémistes on eu une déclaration dangereuses au sein de la constituante ou un député a incité et appelé directement au meurtre et à l'infusion du sang, de couper les bras et les jambes, crucifier les grévistes qui revendiquent leur droits.
Cette complicité du régime et des autorités encourage les extrémistes à violer les droits à s'imposer à propager la terreur au sein de la société cela prend la forme d'une peine collective à l'encontre des citoyens afin de cesser de contester et se manifester contre ce nouveau gouvernement qui n'a pas pu encore répondre aux attentes du peuple.
Ce que nous exigeons c'est protéger les militants, les syndicalistes protéger la liberté d'expression et des individus quelque soit leur appartenances politique et leurs conviction, la protection de la confidentialité des correspondances et les données personnelles qui sont violé, publié sur les réseaux sociaux et il y a le piratage des comptes et des adresses électroniques des cyber-activistes et selon des experts en informatique cela ne peut être fait qu'avec la complicité de l'agence tunisienne de l'internet.
Notre association pense que que les recommandations doivent être constitutionnelle
nous demandons:
ne pas avoir une loi ou un texte qui se contredit avec les conventions internationales
l'égalité entre les sexes
l'abolition de la peine de mort
protéger les droits des minorité
la liberté de conscience de l'expression surtout après le communiqué de la ministère des affaires religieuses disant que toutes convictions sauf sunnites malikites n'a pas le droit de promouvoir ses idées ni de s'exprimer.
J’ai écrit un article sur l'EPU et la participation du Vietnam, cet article a publié au Revue "le Monde Panorama" au Vietnam au mois de Mars 2014
J'ai aussi organisé un séminaire sur UPR à mon Institut pour information pour les autres chercheurs.
J'ai utilisé des informations de l'EPU et rapport de l'EPU du Vietnam dans mes autres articles et papiers de recherche.
Étant le secrétaire du Projet sur L'éducation des droits de l'homme au Vietnam qui a organisé à mon Académie (Académie des sciences sociales du Vietnam), j'ai donné mon avis sur les programmes d'études et les activités éducatives sur les droits de l'homme dans les forums du Projet et aussi dans les recommandations que le projet a envoyé au Gouvernement vietnamien