En octobre 2011, le Togo a été examiné par le Conseil des Droits de l'Homme lors de la 12ème session de l'Examen Périodique Universel. L'une des recommandations acceptées par le Togo est «d'adopter le code de la famille et des personnes révisé et criminaliser les violences domestiques». La même recommandation a été faite par le Comité des Droits de l'Homme en sa 101ème session CCPR/C/TGO/CO/4 New York, 14 mars- 1er Avril 2011 en ses termes «Modifier toute disposition du Code des personnes et de la famille perpétuant l'inégalité entre hommes et femmes, telles que les dispositions érigeant l'homme en chef de famille».
Le vendredi 29 juin 2012, les députés togolais venaient de marquer un pas vers la mise en œuvre de cette recommandation. Ils ont enfin adopté le nouveau code des personnes et de la famille qui remplace celui en vigueur depuis l'année1980. En attendant de faire nos observations sur ce nouveau code, nos regards sont maintenant tournés vers le pouvoir judiciaire qui doit se faire aussi remarquer par son application effective.