Suivi Burkina 2010 (1)

A. Contribution de la société civile au processus de l’EPU

Q. 1. Y a-t-il un rapport de coalition(s) nationale(s) d’ONG en vue de l’EPU de votre pays ? 

R. Non 

Le Burkina Faso est passé depuis 2008. A l’occasion, le MBDHP et d’autres organisations nationales ont produit des rapports.

 

Q. 2. Les autorités de votre pays ont-elles accueilli favorablement les interventions d’ONG sur l’EPU ?

R. La participation de la société civile au processus a d’ailleurs fait l’objet de félicitation de la part du Conseil des ministres

Q. 3. Les recommandations du Conseil des droits de l’homme reflètent-elles celles soumises par les ONG ?

R. Pui, Les recommandations des ONG sont ressorties dans le rapport du Conseil (abolition de la peine de mort, coopération avec les organes des traités, introduction de l’éducation des droits humains dans le système scolaire)

Q. 4. Avez-vous pu contribuer personnellement à un rapport d’ONG et/ou de coalition en vue de l’EPU ?

R.Oui. Il s’agit du Mouvement Burkinabè des Droits de l’Homme et des Peuples (MBDHP)

B. Participation à la session de l’EPU à Genève et suivi dans votre pays

Q. 1. Avez-vous pu suivre la session du Groupe de Travail du Conseil des droits de l’homme examinant votre pays ?

R. Oui. A travers ma présence effective à la 3ème session du Groupe Travail de l’EPU du 3 au 15 décembre 2008 avec le soutien financier du CODAP.

Q. 2. Avez-vous participé à des activités présentant chez vous les résultats de l’EPU sur votre pays ?

R. Oui. Cela a été fait à travers une conférence de presse du MBDHP sur la participation au processus.

Q. 3. Avez-vous intégré l’EPU et son résultat relatif à votre pays dans vos activités de sensibilisation, d’information ou d’éducation aux droits de l’homme et à la paix ?

R. Oui. Les programmes d’activités du Mouvement sont élaborés en intégrant les recommandations qu’il est possible de mettre en œuvre par les organisations de la société civile.

Q. 4. Dans vos activités, initiez-vous à la connaissance d’instruments juridiques internationaux ratifiés et mis en œuvre par votre pays.

R. À l'occasion. Ces activités sont liées aux sessions de formation qu’il m’arrive d’animer.

Q. 5. Dans votre pays, exercez-vous de l’influence pour la mise en œuvre du suivi de l’EPU :

a) dans votre entourage

R. Oui. Au sein du MBDHP dans le cadre de ses activités.

b) auprès des décideurs

R. Oui D’une part, à travers le MBDHP avec sa force de critique constructive et de propositions et d’autre part à titre personnel en qualité d’expert (consultant) sur l’EPU. Ainsi, il m’est revenu de contribuer à élaborer le plan d’actions national de mise en œuvre des recommandations issues de l’EPU.

Q. 6. Demandez-vous aux autorités compétentes de votre pays que les droits de l’homme soient inclus dans les programmes d’études et autres activités éducatives.

R. Oui. A travers des fora, des rapports annuels sur l’état des droits humains.

Q. 7. Participez-vous activement à des activités de sensibilisation dans votre lieu de travail afin qu’il favorise l’éducation aux droits de l’homme.

R.  Non. Mon service n’a pas en charge ces questions. Cependant, dans le cadre du MBDHP, de l’EIP-Burkina et d’autres organisations, je participe activement à des activités de sensibilisation.

C. Soutiens internes et externes

Q. 1. Êtes-vous soutenu-e par les autorités dans vos efforts pour promouvoir l’éducation aux droits de l’homme et la connaissance de l’EPU.

R. Jamais.

Q. 2. Œuvrez-vous dans un contexte sociopolitique qui rend difficile la sensibilisation et l’éducation aux droits de l’homme.

R. Rarement. Au-delà des menaces contre les défenseurs des droits humains, les obstacles ne sont

Q. 3. Les principaux appuis que vous recevez en vue d’introduire l’éducation aux droits de l’homme dans vos activités, proviennent des acteurs suivants :

R. élèves/étudiants; syndicats

Q. 4. Les principales résistances auxquelles voue devez faire face proviennent des acteurs suivants : 

R. gouvernement. Pas de résistance permanente mais ponctuelle.

Q. 5. Les ressources du CIFEDHOP et son réseau d’experts vous sont utiles en matière d’éducation aux droits de l’homme et de suivi de l’EPU.

R. TRès souvent. Participation aux sessions du CIFEDHOP, consultation du site du CIFEDHOP