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L’Arabie saoudite vient d'être élue membre de la Commission de la condition de la femme des Nations unies pour une période de quatre ans. Cette élection soulève l’indignation. 

Est-il besion de rappeler que l'Arabie saoudite "interdit la conduite automobile aux femmes en plus d’exiger qu’elles soient parrainées par un homme à tous les moments de leur vie. Un homme décide si une femme peut étudier, travailler, voyager, se marier et, même, avoir accès à des soins de santé."

Comment ce pays peut-il siéger au sein d'une commission dont le mandat est de promouvoir les droits des femmes et de veiller à leur autonomie?

Pour le Canadien Hillel Neuer, directeur exécutif d’UN Watch, « élire l’Arabie saoudite pour contribuer à la protection des droits des femmes, c’est comme nommer un pyromane chef des pompiers ».

Et ce n'est pas tout. « Ce pays détient toujours la palme des détentions et des exécutions sommaires, en plus de s’être rendu coupable de violations des droits humains envers les Yéménites, pour ne rien dire de l’emprisonnement de Raif Badawi et de l’arrestation de Manal al-Sherif, la Saoudienne qui a mené en 2011 une campagne Facebook pour apprendre aux femmes à conduire. »

Une pétition a été lancée sur Change.org pour demander que « l’Arabie saoudite, pays où l’on pratique un islam rigoriste, régi par la charia » soit exclue de la commission des droits des femmes de l’ONU.

Sources : www.ledevoir.com/international/actualites-internationales/497806/les-pyromanes

www.levif.be/actualite/international/non-l-arabie-saoudite-ne-peut-defendre-les-droits-des-femmes-a-l-onu/article-opinion-655401.html