Droit à l'éducation : le cas des enfants réfugiés, migrants, apatrides

Dans le dernier numéro de CRINmail, l'ONG Child Rights International Network dénonce le déni du droit à l'éducation dans plusieurs pays, dont la Suisse, la France, le Koweït, ainsi qu'au Québec (Canada).

En Suisse « Malgré un arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), la Suisse continuera de renvoyer des familles en Italie dans le cadre du règlement Dublin. »

En France, « de janvier à juin 2014, « une dizaine de familles, représentant plus d’une vingtaine d’enfants (...) ont été placées en rétention » en vue de leur expulsion, malgré des décisions de justice condamnant ces placements. »

Au Québec : « Le Protecteur du Citoyen du Québec s’est également intéressé à l’accès à l’éducation des enfants en situation d’immigration précaire, dans un rapport publié début novembre. 300 à 400 enfants domiciliés au Québec ne peuvent justifier de leur statut de résident, et ne peuvent par conséquent pas bénéficier de la gratuité de l’éducation. »

Au Koweït, ce sont les enfants apatrides qui sont empêchés d’aller à l’école. Les enfant de la communauté des « bidouns » (littéralement « sans ») n’avaient déjà pas accès aux écoles publiques, et depuis la rentrée 2014, certaines écoles privées (payantes) refusent également leur inscription.

Source : www.crin.org/fr/accueil/notre-action/cm/crinmail-144