Les acteurs de l’éducation et de la société civile sont directement interpellés par la procédure de l'Examen périodique universel. Premièrement parce qu’il sont amenés à nourrir les discussions de leurs informations, qui seront notamment condensées dans le rapport du Haut-Commissariat sur les autres sources pertinentes ; deuxièmement parce qu’il faut que le rapport que doit présenter l’État soit préparé avec une participation de la société, comme le recommande la résolution 5/1. Il existe pour les ONG divers moyens pour participer à l’EPU.
Il est donc très important que, dans chaque pays, la société civile soit informée, préparée et encouragée suffisamment tôt pour contribuer à cet examen et à ces discussions nationales. Cette participation publique demande une mobilisation des acteurs de l’éducation, de la formation et de l’information, en plus de celle des organismes déjà engagés dans la protection et la promotion des droits de l’homme. Tous ces acteurs doivent rester actifs lors de la discussion à Genève et ensuite en rapporter les conclusions et recommandations, ainsi qu’en assurer un suivi sur le terrain.
Lire à ce sujet le rapport de la 3e réunion internationale d’experts sur l'éducation aux droits de l'homme tenue à Genève en 2007 sur le thème Diffusion du droit et participation à l’EPU du Conseil des droits de l’homme Rôle des acteurs de la société civile et de l’éducation.