Châtiment corporel

À l'occasion d'un Colloque intitulé « Droits culturels et Réconciliation » La section sénégalaise d'École instrument de paix a présenté une communication portant sur la question des châtiments corporels dans les écoles.

Réfutant les excuses légales, religieuses et culturelles en faveur des châtiments corporels infligés aux enfants, l'organisation a appelé à des méthodes non violentes de discipline dans les écoles.

Une question préoccupante qui mérite toute notre attention dans le cadre du suivi de l'EPU.

Le texte de la communication est téléchargeable à partir de la page :

http://www.portail-eip.org/SNC/eipafrique/senegal/2010/chatiments.html

Portrait de saliousarr

Quelles alternatives aux chatiments culturels, à l'école ?

Les participants pourraient explorer la piste de la contre argumentation culturelle et il faut dire qu'il ya de la matière à ce niveau Ensuite au niveau de l'école, da la classe quelle stratégie développer pour une éducation non violente, là aussi plusieurs pistes notamment la démocratie scolaire, les structures participatives, analyser la confusion faite entre faute et erreur, explorer la notion de sanction réparation etc..

Portrait de CIFEDHOP

Quelles recommandations concrètes adresser aux États ?

Dans le cadre de l'EPU, quelles pourraient être les recommandations à adresser aux États pour bannir les châtiments corporels à l'école ?

Avez-vous des suggestions ?

Portrait de CIFEDHOP

La punition corporelle des enfants en Cour suprême canadienne

En 2003, les juges de la Cour suprême du Canada ont accepté de se pencher sur la validité d’un article de loi autorisant le recours au châtiment corporel des enfants.

L’article 43 du Code criminel canadien permet à un enseignant, à un parent ou à un travailleur en milieu de garde de corriger un enfant à la condition que la force utilisée ne dépasse pas la mesure raisonnable dans les circonstances. Vieille de 110 ans, «cette disposition législative était à l’origine fondée sur le droit de frapper les prisonniers, les employés ainsi que le conjoint (en autant qu'il était, bien sûr [sic], de sexe féminin) et les enfants», nous apprend Alain-Robert Nadeau, avocat et docteur en droit constitutionnel. Lire la suite sur le site de l'association mondiale pour l'École instrument de paix

 

Portrait de Veronique

Convention relative aux droits de l'enfant

La Convention relative aux droits de l'enfant - que seuls les États-Unis et la Somalie n'ont pas ratifiée - reconnaît aux enfants le droit à une protection. Voir notamment l'article 19 : « Les Etats parties prennent toutes les mesures législatives, administratives, sociales et éducatives appropriées pour protéger l'enfant contre toute forme de violence, d'atteinte ou de brutalités physiques ou mentales, d'abandon ou de négligence, de mauvais traitements ou d'exploitation, y compris la violence sexuelle, pendant qu'il est sous la garde de ses parents ou de l'un d'eux, de son ou ses représentants légaux ou de toute autre personne à qui il est confié. ».