Une session de formation réunissant 18 participants a été organisée du 21 au 23 novembre 2009
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Le ministère des droits humains et de la promotion civique a entrepris des ateliers de restitution du deuxième passage du Burkina à l'EPU dans plusieurs régions du pays. Cette initiative vise à informer les participants sur les différentes recommandations faites au Burkina lors de ce passage. Ces rencontres seront une occasion pour le ministère des droits humains de faire connaître ,d'une part, l'EPU à travers les objectifs visés par ce mécanisme et d'autre part, sensibiliser les acteurs de la société sur leur rôle dans l'efficacité de l'EPU.
A. Contribution de la société civile au processus de l’EPU
Q. 1. Y a-t-il un rapport de coalition(s) nationale(s) d’ONG en vue de l’EPU de votre pays ?
R. Non
Le Burkina Faso est passé depuis 2008. A l’occasion, le MBDHP et d’autres organisations nationales ont produit des rapports.
Q. 2. Les autorités de votre pays ont-elles accueilli favorablement les interventions d’ONG sur l’EPU ?
R. La participation de la société civile au processus a d’ailleurs fait l’objet de félicitation de la part du Conseil des ministres
Q. 3. Les recommandations du Conseil des droits de l’homme reflètent-elles celles soumises par les ONG ?
R. Pui, Les recommandations des ONG sont ressorties dans le rapport du Conseil (abolition de la peine de mort, coopération avec les organes des traités, introduction de l’éducation des droits humains dans le système scolaire)
Q. 4. Avez-vous pu contribuer personnellement à un rapport d’ONG et/ou de coalition en vue de l’EPU ?
R.Oui. Il s’agit du Mouvement Burkinabè des Droits de l’Homme et des Peuples (MBDHP)
B. Participation à la session de l’EPU à Genève et suivi dans votre pays
Q. 1. Avez-vous pu suivre la session du Groupe de Travail du Conseil des droits de l’homme examinant votre pays ?
R. Oui. A travers ma présence effective à la 3ème session du Groupe Travail de l’EPU du 3 au 15 décembre 2008 avec le soutien financier du CODAP.
Q. 2. Avez-vous participé à des activités présentant chez vous les résultats de l’EPU sur votre pays ?
R. Oui. Cela a été fait à travers une conférence de presse du MBDHP sur la participation au processus.
Q. 3. Avez-vous intégré l’EPU et son résultat relatif à votre pays dans vos activités de sensibilisation, d’information ou d’éducation aux droits de l’homme et à la paix ?
R. Oui. Les programmes d’activités du Mouvement sont élaborés en intégrant les recommandations qu’il est possible de mettre en œuvre par les organisations de la société civile.
Q. 4. Dans vos activités, initiez-vous à la connaissance d’instruments juridiques internationaux ratifiés et mis en œuvre par votre pays.
R. À l'occasion. Ces activités sont liées aux sessions de formation qu’il m’arrive d’animer.
Q. 5. Dans votre pays, exercez-vous de l’influence pour la mise en œuvre du suivi de l’EPU :
a) dans votre entourage
R. Oui. Au sein du MBDHP dans le cadre de ses activités.
b) auprès des décideurs
R. Oui D’une part, à travers le MBDHP avec sa force de critique constructive et de propositions et d’autre part à titre personnel en qualité d’expert (consultant) sur l’EPU. Ainsi, il m’est revenu de contribuer à élaborer le plan d’actions national de mise en œuvre des recommandations issues de l’EPU.
Q. 6. Demandez-vous aux autorités compétentes de votre pays que les droits de l’homme soient inclus dans les programmes d’études et autres activités éducatives.
R. Oui. A travers des fora, des rapports annuels sur l’état des droits humains.
Q. 7. Participez-vous activement à des activités de sensibilisation dans votre lieu de travail afin qu’il favorise l’éducation aux droits de l’homme.
R. Non. Mon service n’a pas en charge ces questions. Cependant, dans le cadre du MBDHP, de l’EIP-Burkina et d’autres organisations, je participe activement à des activités de sensibilisation.
C. Soutiens internes et externes
Q. 1. Êtes-vous soutenu-e par les autorités dans vos efforts pour promouvoir l’éducation aux droits de l’homme et la connaissance de l’EPU.
R. Jamais.
Q. 2. Œuvrez-vous dans un contexte sociopolitique qui rend difficile la sensibilisation et l’éducation aux droits de l’homme.
R. Rarement. Au-delà des menaces contre les défenseurs des droits humains, les obstacles ne sont
Q. 3. Les principaux appuis que vous recevez en vue d’introduire l’éducation aux droits de l’homme dans vos activités, proviennent des acteurs suivants :
R. élèves/étudiants; syndicats
Q. 4. Les principales résistances auxquelles voue devez faire face proviennent des acteurs suivants :
R. gouvernement. Pas de résistance permanente mais ponctuelle.
Q. 5. Les ressources du CIFEDHOP et son réseau d’experts vous sont utiles en matière d’éducation aux droits de l’homme et de suivi de l’EPU.
R. TRès souvent. Participation aux sessions du CIFEDHOP, consultation du site du CIFEDHOP
Lors de la 5e session internationale de formation à l’EPU dispensée par le CIFEDHOP, M. Karfa Gnanou du Mouvement Burkinabé des Droits de l’Homme et des Peuples (MBDHP) a décrit les activités de son organisation en ce qui concerne l’EPU de son pays lors de la session de décembre 2008. Le MBDHP est une ONG importante qui compte 44 sections nationales et a une influence au niveau international par le biais de partenariats avec des Organisations internationales (Fédération internationale des Ligues des droits de l’homme, FIDH), influence reconnue par l’octroi de statut d’observateur auprès de certaines institutions politiques.
Plusieurs mois avant l’EPU du Burkina Faso, le MBDHP a été invité à participer à la rédaction et à l’évaluation du rapport national.
En parallèle, sous couvert de la FIDH afin d’avoir plus d’impact, il a envoyé un rapport alternatif de 5 pages au HCDH.
En août 2008, M. Gnanou a suivi une formation du CIFEDHOP afin de renforcer ses connaissances sur l’EPU et de les retransmettre aux membres du MBDHP.
Enfin, l’ONG a organisé des activités thématiques telles que : -
Lors de la session de l’EPU, les activités de lobbying se sont poursuivies à travers plusieurs actions :
Le MBDHP s’est fixé trois objectifs dans sa stratégie de suivi ;
Sur la base de ce programme, des activités de suivi ont été mises en place dès 2009
L’action de la société civile est souvent limitée par un manque de moyens et la diffusion large d’informations est parfois difficile, car, d’une part, certains sujets sont trop techniques et, d’autre part, la population perçoit l’ONU comme une entité qui agit loin de ses préoccupations. Toutefois, certaines avancées ont déjà été acquises :
Selon Karfa, l’EPU est une avancée qui permet à la société civile de participer au rapport du HCDH, tout en sensibilisant l’opinion publique sur ce mécanisme.
ONG ayant déposé un rapport
Le 12 mai 10212, le Centre d'information et de formation en matière des droits humains en Afrique (CIFDHA) a organisé une première session de formation sur le "Système universel de protection des Droits de l'Homme" au profit des étudiants et étudiantes. Dans le cadre de cette formation, Ali Traoré, ancien participant aux sessions du CIFEDHOP, a présenté : le contenu des notions d’EPU et de procédures spéciales, le déroulement de l’examen d’un pays, l’insuffisance de ce mécanisme ainsi que l’opportunité des procédures spéciales. Télécharger le rapport en format PDF
Le Centre d'information et de formation en matière des droits humains en Afrique (CIFDHA) a organisé une session de formation au cours de laquelle un ancien participant aux sessions du CIFEDHOP, a présenté : le contenu des notions d’EPU et de procédures spéciales, le déroulement de l’examen d’un pays, l’insuffisance de ce mécanisme ainsi que l’opportunité des procédures spéciales
En savoir plus : http://www.cifedhop.org/epu-upr.org/?q=fr/content/suivi-burkina-2011
Du 24 au 28 mars 2013, le Centre d’Information et de Formation en matière des Droits Humains en Afrique (CIFDHA), a pris part à Genève à la pré session organisée par UPR Info sur le Burkina Faso, entrant dans le cadre de la préparation du deuxième passage du Burkina devant le Conseil des droits de l’homme au titre de l’Examen Périodique Universel.
L’objectif de cette pré-session était de permettre à des organisations de la société civile burkinabè de rencontrer plusieurs missions diplomatiques de toutes les régions du monde basées à Genève pour leur donner des informations de terrain sur la situation des droits humains au Burkina Faso et faire du plaidoyer auprès de celles-ci pour que leurs recommandations sur le Burkina Faso lors de son second passage devant le Conseil des droits de l’homme prenne en compte les préoccupations réelles de la société civile burkinabè.
Lire le rapport
Lire la synthèse des recommandations du CIFDHA pour l’Examen Périodique Universel du Burkina Faso
« Six Organisations de la société civile (OSC), constituées en coalition, ont produit et transmis un rapport alternatif sur la situation des droits humains au Burkina Faso, au Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme. Pour informer l’opinion publique sur le contenu de leur rapport, ces OSC ont organisé une conférence de presse le 23 avril 2013 à Ouagadougou. Les conférenciers, interpelés par les journalistes, se sont aussi prononcés sur la peine de mort, les nouvelles formes d’expression avec les grèves de la faim, les menaces d’immolation et bien d’autres sujets.
Après 2008, le Burkina Faso vient, pour la deuxième fois consécutive, de marquer son passage intervenu depuis le 22 avril dernier à l’Examen périodique universel (EPU). Pour rappel, l’EPU est un mécanisme institué par les Nations unies en vue d’examiner et d’apprécier de manière périodique les efforts et degrés de mise en œuvre par chaque Etat membre de l’Organisation des Nations unies de ses obligations et engagements en matière de respect des droits humains. Ce mécanisme n’étant pas uniquement du ressort du seul Etat, les Nations unies recommandent également l’implication d’autres parties prenantes dont les OSC. C’est pourquoi six organisations constituées en coalition, ont élaboré et transmis au Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme un rapport alternatif sur la situation des droits humains et de la démocratie au pays des Hommes intègres. Cette coalition est composée du Mouvement burkinabè des droits de l’Homme et des peuples (MBDHP), du Centre international de formation aux droits humains en Afrique (CIFDHA), de l’Ecole, instrument de paix (EIP/Burkina), de la Commission épiscopale Justice et Paix, de l’Organisation démocratique de la jeunesse (ODJ) et du Syndicat burkinabè des magistrats (SMB).
Lire l'article de Colette DRABO publié dans Le Pays le mardi 23 avril 2013 http://lepays.bf/?EXAMEN-PERIODIQUE-UNIVERSEL-DU
« Quel état des lieux peut-on faire des droits humains au Burkina Faso? C’est autour de ce sujet qu’a tourné l’entretien [qu'a] accordé [à FasoZine] Julie P. Nigna Somda, la première responsable du département des Droits humains, alors qu’elle s’apprêtait à répondre à l’hebdomadaire rendez-vous du conseil des ministres. C’est le même jour, mercredi 17 avril 2013, qu’elle devait s’envoler pour Genève en Suisse où elle doit défendre, le lundi 22 avril, le rapport national du Burkina sur la situation des droits humains, à l’occasion de l’Examen périodique universel (EPU). »
Lire l'entretien: http://www.fasozine.com/index.php/actualite/10184-examen-periodique-universel-les-droits-humains-sont-ils-respectes-au-burkina
Notre organisation le CIFDHA (Centre d'information et de Formation en matière de Droits Humains en Afrique) a, avec d'autres organisations présenté un rapport au dernier passage du Burkina à L'EPU en 2012.
Après l'adoption du rapport de mon pays, j'ai pris part à l'élaboration d'un plan d'action pour la mise en œuvre des recommandations de l'EPU. Ce plan d'action ainsi que les résultats de l'examen du Burkina Faso ont été présentés progressivement dans les différentes régions de mon pays pour une plus grande implications de tous les acteurs nationaux dans la mise en œuvre des recommandations.
Le CIFDHA organise chaque année une session de formation (sous-régionale) de formation en droits de l'homme. Au cours de ces formations, un module sur l'EPU est régulièrement animé.
Dans les activités de sensibilisation et d'éducation aux droits de l'homme, je suis amenée à expliquer au public cible, le mécanisme de l'EPU ainsi que ce que le Burkina entreprend comme actions pour la mise en œuvre des recommandations acceptées
Je n'ai pas activement participé au discussion pour l'adoption du rapport final, cependant, j'ai contribué à l'élaboration des rapports individuels du Centre d'information et de Formation en matière de Droits Humains en Afrique (CIFDHA) et du Mouvement Burkinabè des Droits de l'Homme et des Peuples (MBDHP) avant les rencontres en vue de l'adoption du rapport final de la coalition.
Faisant partie du comité de suivi de la mise en œuvre des recommandations issues de l'EPU, j'accompagne le Ministère en charge des droits humains dans les plaidoyers pour la prise en compte et l'augmentation du budget de l'Etat pour la mise en œuvre des recommandations.