Date d'examen : 3 octobre 2011, lors de la 12ème session du Conseil des droits de l'homme.
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L'un des points du « Rapport national » traitant d'éducation concerne l'éducation aux droits de l'homme.
168. En 2001, le Gouvernement a adopté un programme relatif à un système public d’éducation aux droits de l’homme. Dans le cadre de ce système, les droits de l’homme sont enseignés dans les classes supérieures de l’enseignement secondaire, et un département des droits de l’homme et de droit comparé a été créé au sein de la faculté de droit de l’Université nationale tadjike. - 170. Le 29 avril 2009, le Gouvernement a adopté une décision approuvant un programme d’éducation et de formation juridique pour 2009-2019, dont l’objectif est d’améliorer les connaissances juridiques de la population, notamment des enfants, des mineurs, des adolescents, des étudiants et des fonctionnaires.
Lire le rapport en format PDF http://www.upr-info.org/IMG/pdf/a_hrc_wg.6_12_tjk_1_f.pdf
34. Les auteurs de la deuxième communication conjointe signalent qu’en l’absence d’interdiction légale des châtiments corporels, le recours à des sanctions disciplinaires, y compris à des châtiments corporels, à l’encontre des enfants constitue une pratique répandue dans les familles et à l’école. De plus, il n’existe aucun mécanisme établi permettant d’examiner les plaintes en de pareils cas (1). L’Initiative mondiale pour mettre un terme à tous les châtiments corporels contre les enfants indique que les dispositions législatives visant à interdire la violence et les abus ne sont pas interprétées comme interdisant les châtiments corporels dans l’éducation. Elle signale également que les châtiments corporels sont interdits en tant que sanction pénale, mais qu’ils ne le sont pas nécessairement en tant que mesure disciplinaire dans les institutions carcérales et les structures non carcérales (2). Elle exhorte le Tadjikistan à adopter en priorité une loi visant à interdire les châtiments corporels contre les enfants en toutes situations, y compris à la maison et à l’école (3).
(1) Joint Submission 2 presented by: Association of Young Lawyers ’Amparo’, Association of Parents of Children with Disabilities, Ahtari Baht, Bureau on Human Rights and Rule of Law, Women of the Orient, NGO Coalition ’From de jure to de facto equality’, League of Women with Disabilities (ISHTIKOR), League of Women Lawyers, Mairam, National Association of Persons with Disabilities, Independent Center for Human Rights Protection, Public Foundation ’Notabene’, Public Foundation ’Panorama’, Society of Persons with Disabilities of Dushanbe City (IMKONIYAT), Law and Prosperity, Equal Opportunities, Ranginkamon, Centre for Socio-Economic Development and Human Rights Protection (IMRAN), SPIN Plus, Sukhrob, Khoma, Child Rights Center, Human Rights Center, Center for Mental Health and HIV/AIDS, Chashmai Khaet and Shifo, Dushanbe, Tajikistan; para.15.
(2) GIEACPC Global Initiative to End All Corporal Punishment of Children, London, United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland; p.2.
(3) GIEACPC Global Initiative to End All Corporal Punishment of Children, London, United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland; p.1.