En 2008 - et compte tenu du contexte politique de l’époque -, seules des associations « fantoches » proches de l’ancien régime ont participé au processus. Après la révolution, en 2011, des acteurs de la société civile, bénéficiant de l’aide technique du Haut Commissariat aux Droits de l’Homme des Nations Unies, ont commencé « à travailleur sur le sujet ». Ensuite, l’aide du CODAP (http://codap.ifaway.net/) depuis Genève a permis à un délégué tunisien de la société civile de faire quelques rencontres avec, entre autres, des membres de la diplomatie. Grâce à ces rencontres, une recommandation fut faite au CDH sur l’amélioration de la condition des personnes handicapées en Tunisie. Par ailleurs, trois recommandation demeurent en suspens jusqu’à nouvel ordre soient : l’égalité d’héritage, la dépénalisation de l’homosexualité et l’abolition de la peine de mort. En 2012, un regroupement d’organisations de la société civile a participé à l’élaboration du rapport EPU. Par ailleurs, l’exercice fut de courte durée et ne permit donc pas la maîtrise de l’ensemble du processus cependant que la formation audit processus ne put s’étendre à l’ensemble des défenseurs des droits de l’Homme à l’échelle du pays. Le suivi du processus semble en voie de réalisation, mais un manque de formation à ce jour constitue un impedimenta non négligeable. Le renforcement des capacités des associations est à l’ordre du jour. La création d’un observatoire tunisien de l’EPU pourrait contribuer grandement à la maîtrise de l’ensemble du processus et de ses conséquences.
Le Conseil des droits de l’Homme a apporté un soutien technique au gouvernement en vue de sa participation à l’EPU en 2011. La société civile a également bénéficié de l’aide du même Conseil en vue de la rédaction d’un rapport de nature consultative. Deux recommandations ne furent pas acceptées par le gouvernement, soient la décriminalisation de l’homosexualité et l’interdiction des mutilations génitales chez la femme. Après la session de l’EPU, une réunion des partenaires eut lieu dans le pays pour dessiner une stratégie visant l’application des recommandations et induire la progression des dossiers à partir du choix de thématiques. Il fut par ailleurs convenu de regrouper les recommandations provenant à la fois de la commission sierra-léonienne « Vérité et Réconciliation » (http://codap.ifaway.net/) depuis Genève a permis à un délégué tunisien de la société civile de faire quelques rencontres avec, entre autres, des membres de la diplomatie. Grâce à ces rencontres, une recommandation fut faite au CDH sur l’amélioration de la condition des personnes handicapées en Tunisie. Par ailleurs, trois recommandation demeurent en suspens jusqu’à nouvel ordre soient : l’égalité d’héritage, la dépénalisation de l’homosexualité et l’abolition de la peine de mort. En 2012, un regroupement d’organisations de la société civile a participé à l’élaboration du rapport EPU. Par ailleurs, l’exercice fut de courte durée et ne permit donc pas la maîtrise de l’ensemble du processus cependant que la formation audit processus ne put s’étendre à l’ensemble des défenseurs des droits de l’Homme à l’échelle du pays. Le suivi du processus semble en voie de réalisation, mais un manque de formation à ce jour constitue un impedimenta non négligeable. Le renforcement des capacités des associations est à l’ordre du jour. La création d’un observatoire tunisien de l’EPU pourrait contribuer grandement à la maîtrise de l’ensemble du processus et de ses conséquences. 4.1.4.2 Sierra Leone. Le Conseil des droits de l’Homme a apporté un soutien technique au gouvernement en vue de sa participation à l’EPU en 2011. La société civile a également bénéficié de l’aide du même Conseil en vue de la rédaction d’un rapport de nature consultative. Deux recommandations ne furent pas acceptées par le gouvernement, soient la décriminalisation de l’homosexualité et l’interdiction des mutilations génitales chez la femme. Après la session de l’EPU, une réunion des partenaires eut lieu dans le pays pour dessiner une stratégie visant l’application des recommandations et induire la progression des dossiers à partir du choix de thématiques. Il fut par ailleurs convenu de regrouper les recommandations provenant à la fois de la commission sierra-léonienne « Vérité et Réconciliation » (http://www.trial-ch.org/fr/ressources/commissions-verite/afrique/sierra-...) et celles émanant du processus de l’EPU. Un comité de coordination nationale a été crée en vue d’assurer un suivi de l’ensemble des recommandations. Mais il reste que l’EPU est peu ou prou connu à un haut niveau de prise de décision politique. Le temps presse, car il faudra atteindre un bon niveau de préparation en vue de la participation du pays à l’EPU à la mi-2015. 4.1.4.3 Guinée-Conakry. Le pays - alors dirigé par un système militaire de transition - a passé l’EPU pour la première fois en 2010. Dans ce contexte, le Centre guinéen de promotion et de protection des droits de l’Homme (CPDH) (http://cpdh.ifaway.net/qui-sommes-nous/) a organisé un atelier préparatoire à l’attention de a société civile et des consultations furent conduites par la coordination des organisations de défense des droits de l’Homme (CODH). Étonnamment, le pays a consenti à la majorité des recommandations formulées à son égard. Par la suite, la CODH a tenu des ateliers de « restitution » dans la capitale et ailleurs. Après la tenue dés élections, le pays a continué de connaître des tensions pendant au moins une année durant, ce qui aurait empêché les organisations d’assurer le suivi des recommandations sans compter par ailleurs la méconnaissance du processus même de l ‘EPU par nombre d’acteurs parties au processus. En prévision du passage du pays au 2e cycle de l’EPU en janvier 2015, le ministère des Droits de l’Homme tient des consultations auprès de la société civile et ce en vue de l’adoption du « rapport national ». C’est dans ce contexte évolutif que les organisations guinéennes se disent mieux préparées qu’auparavant à jouer un rôle actif avant, pendant et après la tenue de ce 2e cycle. Pour faciliter la compréhension du processus, il est prévu la i) traduction en langues nationales des principaux éléments de contenus en cause ainsi qu’un ii) « renforcement des capacités » des enseignants et des parlementaires. 4.1.4.4 Niger. Le participant est membre de la Commission nationale de collecte et de contrôle des armes illicites (http://www.bibliomines.org/fileadmin/tx_bibliodocs/Niger_Session1.pdf) En prévision de l’EPU 2011 (le pays est alors en période de transition militaire), des séances d’information ont eut lieu et les autorités ont mis en place un comité vue de la rédaction du rapport. En 2012, un plan d’action de mise en œuvre est soumis à la réflexion par les autorités du pays. La coordination fut confiée à la Direction générale des droits de l’Homme. Il découle de cette structure une dynamique de consultations où s’expriment attentes et recommandations (notamment sur la traite des personnes) entres autres en prévision du passage du pays au 2e cycle de EPU en 2016. 4.1.4.5 Kirghizstan. Les participants de ce pays sont membres de « Spravedlivost » (http://www.osce.org/hcnm/121040) et de « Human Rights Group » (http://www.yhrg.kg/en/programmy-2/promotion-of-civic-initiatives-program). Au terme du 1er cycle, le gouvernement a accepté la plupart de recommandations en partie du moins, sans doute pour embellir son image. Par ailleurs, personne ne semble connaître, au sein des autorités, la structure chargée de la mise en œuvre des recommandations. Des groupes de travail composés d’organisations non gouvernementales ont par ailleurs été constitués en vue d’assurer un suivi des recommandations faisant valoir au passage que le pays a avalisé la plupart des recommandation. La société civile demeure dans l’attente des décisions des autorités." target="_blank">http://www.trial-ch.org/fr/ressources/commissions-verite/afrique/sierra-leone.html) et celles émanant du processus de l’EPU. Un comité de coordination nationale a été crée en vue d’assurer un suivi de l’ensemble des recommandations. Mais il reste que l’EPU est peu ou prou connu à un haut niveau de prise de décision politique. Le temps presse, car il faudra atteindre un bon niveau de préparation en vue de la participation du pays à l’EPU à la mi-2015.
Le pays - alors dirigé par un système militaire de transition - a passé l’EPU pour la première fois en 2010. Dans ce contexte, le Centre guinéen de promotion et de protection des droits de l’Homme (CPDH) (http://cpdh.ifaway.net/qui-sommes-nous/) a organisé un atelier préparatoire à l’attention de a société civile et des consultations furent conduites par la coordination des organisations de défense des droits de l’Homme (CODH). Étonnamment, le pays a consenti à la majorité des recommandations formulées à son égard. Par la suite, la CODH a tenu des ateliers de « restitution » dans la capitale et ailleurs. Après la tenue dés élections, le pays a continué de connaître des tensions pendant au moins une année durant, ce qui aurait empêché les organisations d’assurer le suivi des recommandations sans compter par ailleurs la méconnaissance du processus même de l ‘EPU par nombre d’acteurs parties au processus. En prévision du passage du pays au 2e cycle de l’EPU en janvier 2015, le ministère des Droits de l’Homme tient des consultations auprès de la société civile et ce en vue de l’adoption du « rapport national ». C’est dans ce contexte évolutif que les organisations guinéennes se disent mieux préparées qu’auparavant à jouer un rôle actif avant, pendant et après la tenue de ce 2e cycle. Pour faciliter la compréhension du processus, il est prévu la i) traduction en langues nationales des principaux éléments de contenus en cause ainsi qu’un ii) « renforcement des capacités » des enseignants et des parlementaires.
Le participant est membre de la Commission nationale de collecte et de contrôle des armes illicites (http://www.bibliomines.org/fileadmin/tx_bibliodocs/Niger_Session1.pdf) En prévision de l’EPU 2011 (le pays est alors en période de transition militaire), des séances d’information ont eut lieu et les autorités ont mis en place un comité vue de la rédaction du rapport. En 2012, un plan d’action de mise en œuvre est soumis à la réflexion par les autorités du pays. La coordination fut confiée à la Direction générale des droits de l’Homme. Il découle de cette structure une dynamique de consultations où s’expriment attentes et recommandations (notamment sur la traite des personnes) entres autres en prévision du passage du pays au 2e cycle de EPU en 2016.
Les participants de ce pays sont membres de « Spravedlivost » (http://www.osce.org/hcnm/121040) et de « Human Rights Group » (http://www.yhrg.kg/en/programmy-2/promotion-of-civic-initiatives-program). Au terme du 1er cycle, le gouvernement a accepté la plupart de recommandations en partie du moins, sans doute pour embellir son image. Par ailleurs, personne ne semble connaître, au sein des autorités, la structure chargée de la mise en œuvre des recommandations. Des groupes de travail composés d’organisations non gouvernementales ont par ailleurs été constitués en vue d’assurer un suivi des recommandations faisant valoir au passage que le pays a avalisé la plupart des recommandation. La société civile demeure dans l’attente des décisions des autorités.