Suivi Tunisie

"Pré-sessions EPU" pour la 13ème session du groupe de travail de l’EPU

l'ONG UPR-Info, spécialisée sur l'EPU a préparé une séance de travail entre Etats et société civile dans le cadre de la 13ème présession du l'EPU. Des séances ont été prévues pour chaque pays dont une pour la Tunisie le jeudi 29 mars 2012.

j'ai participé a cette pré session au nom de mon organisation "assoc 3d" et j'ai lu une déclaration 

j'étais censé de parler comment la Tunisie a mis en œuvre les recommandations reçues et les engagements pris lors de l’examen en 2008 et mentionner comment la situation des droits de l’homme a évolué depuis 2008, suggérant des questions et recommandations.
Voici la déclaration que j'ai lu:
Bonjour
lors du dernier examen la Tunisie a eu 12 recommandations de différents pays le gouvernement à l'époque les a accepté toutes, par exemple la Tunisie a eu des recommandations pour renforcer la liberté d'expression et de réunion et de réviser l'article 51 du code de la presse, durant cette année et l'année 2011 la liberté de presse et du réunion s'est amélioré les lois organisant la création et l'enregistrement des associations et des partis ont été changé, mais cela n'est pas définitif ces lois peuvent être annulés après l’écriture de la constitution il y a encore le risque d'une constituante qui achemine vers une nouvelle dictature.
Pour la liberté de presse la censure existe encore et on a eu un cas du directeur d'un journal quotidien qui a été emprisonné après avoir publier une photo.
L'ancien régime en Tunisie était un ennemi des droits humains après sa chute tout le monde attendait à l'instauration de la démocratie un état qui respecte les droits de l'homme mais malheureusement ceci n'est pas fait on a enregistré des cas de torture même filmé et diffuser sur internet, des agressions à l'encontre des manifestants et des activistes que se soit par les forces de l'ordre ou par d'autre parti avec une grande passivité des autorités voire même complicité.
La violence est impuni surtout lorsqu'elle vient de la part des groupes religieuses extrémistes on eu une déclaration dangereuses au sein de la constituante ou un député a incité et appelé directement au meurtre et à l'infusion du sang, de couper les bras et les jambes, crucifier les grévistes qui revendiquent leur droits.
Cette complicité du régime et des autorités encourage les extrémistes à violer les droits à s'imposer à propager la terreur au sein de la société cela prend la forme d'une peine collective à l'encontre des citoyens afin de cesser de contester et se manifester contre ce nouveau gouvernement qui n'a pas pu encore répondre aux attentes du peuple.
Ce que nous exigeons c'est protéger les militants, les syndicalistes protéger la liberté d'expression et des individus quelque soit leur appartenances politique et leurs conviction, la protection de la confidentialité des correspondances et les données personnelles qui sont violé, publié sur les réseaux sociaux et il y a le piratage des comptes et des adresses électroniques des cyber-activistes et selon des experts en informatique cela ne peut être fait qu'avec la complicité de l'agence tunisienne de l'internet.
Notre association pense que que les recommandations doivent être constitutionnelle
nous demandons:
ne pas avoir une loi ou un texte qui se contredit avec les conventions internationales
l'égalité entre les sexes
l'abolition de la peine de mort
protéger les droits des minorité
la liberté de conscience de l'expression surtout après le communiqué de la ministère des affaires religieuses disant que toutes convictions sauf sunnites malikites n'a pas le droit de promouvoir ses idées ni de s'exprimer.