2ème cycle 16ème session (mai/juin 2014)
Date butoir pour l’envoi du rapport national : 2 octobre 2012
« En prélude au deuxième passage du Burkina à l’Examen périodique universel (EPU) prévu pour se tenir en avril 2013, il s’est tenu, le 6 décembre 2012 à Ouagadougou, un atelier de validation du rapport national du pays. Ce document a été élaboré suivant une démarche participative qui a impliqué tous les acteurs intervenant dans le domaine des droits humains et a été présenté au cours de l’atelier aux participants qui l’ont examiné, amendé et validé. »
Lire la suite de l'article : http://www.lepays.bf/?EXAMEN-PERIODIQUE-UNIVERSEL-SUR
Le ministère des Droits humains et de la promotion civique (MDHPC) a, pour sa part, organisé, le 28 décembre 2012 à Bobo-Dioulasso, un atelier de formation sur l'examen périodique universel à l'intention des acteurs impliqués dans ce domaine. L'atelier venait répondre au besoin de renforcement des capacités des acteurs sur le contrôle de l'EPU.
Lire l'article de JOSIAS ZOUNZAOLA DABIRE http://fr.allafrica.com/stories/201301021278.html
ONG ayant soumis un rapport
Un point du résumé est consacré au droit à l'éducation (49 à 51)
8. Droit à l’éducation
49. Selon JS1 (*), le taux brut de scolarisation est passé de 61,4 % en 2009 à 74,8 % en 2010. Parallèlement, la déscolarisation concernait en 2012 22,1 % des enfants, dont 7 % dans le primaire et 39,9 % dans le secondaire105 . Malgré les multiples efforts déployés par le Burkina Faso, le taux brut de scolarisation va diminuant à mesure que l’on progresse dans la scolarité: pour un taux de scolarisation brut estimé à 77,6 % dans le primaire, on passe à 23,9 % dans le secondaire pour aboutir à 5 % dans le supérieur. JS1 ajoute que, malgré l’augmentation sensible du nombre de classes, les effectifs restent très élevés dans les classes, qui comptent souvent 100 élèves en 6e.
50. FIAN International indique que, dû aux relocalisations des communes suite à l’implantation des sociétés d’exploitation aurifère, un grand nombre d’enfants ont été contraints d’abandonner l’école à cause de l’éloignement des établissements scolaires107 . Pour sa part, COBUFADE signale qu’il y a peu de solutions de rattrapage pour les enfants déscolarisés108 . JS1 recommande de poursuivre les efforts pour rendre l’éducation primaire effectivement gratuite pour tous.
51. Coalition au Burkina Faso pour les droits de l’enfant (COBUFADE), note avec préoccupation que l’éducation secondaire était laissée pour l’essentiel à l’initiative du secteur privé, ce qui a pour conséquences des frais de scolarité élevés et des conditions d’enseignement peu contrôlées et pas toujours conformes au droit à l’éducation. De surcroît, les enfants des familles pauvres quittent le circuit scolaire dès la fin du cycle primaire, et le manque d’infrastructures pour leur hébergement dans le secondaire exclut un bon nombre de filles, surtout celles issues des milieux ruraux110 . COBUFADE recommande d’améliorer l’accès et la qualité de l’éducation et d’augmenter le budget alloué au secteur de l’éducation.
Télécharger le résumé en format PDF http://www.upr-info.org/IMG/pdf/a_hrc_wg.6_16_bfa_3_burkina_faso_f.pdf
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(*) JS1 : Joint submission 1 by Mouvement Burkinabè des Droits de l’Homme et des
Peuples (MBDHP);Centre International de Formation aux Droits de l’Homme
en Afrique (CIFDHA); Ecole Instrument de Paix- Section du Burkina Faso
(EIP-Burkina); Syndicat Burkinabè des Magistrats (SBM); Organisation
Démocratique de la Jeunesse (ODJ); Commission Episcopale Justice et Paix.