Le dernier bulletin du CRIN nous apprend que lors de sa 29ème session, le Conseil des droits de l’homme a adopté une résolution sur la « protection de la famille ». Intitulée « La protection de la famille: contribution de la famille à la réalisation du droit à un niveau de vie suffisant pour ses membres, en particulier par son rôle dans l'élimination de la pauvreté et dans la réalisation des objectifs de développement durable», cette résolution « représente une tentative par certains États de restreindre la définition de la famille, et de limiter le droit d’individus au sein de la famille, en particulier ceux des femmes et des enfants. »
Adoptée par par 29 voix contre 14 et 4 abstentions cette résolution « se fonde sur la protection de la famille plutôt que de l’individu au sein de celle-ci, passant outre la responsabilité primordiale des États à protéger les droits des individus au sein de la cellule familiale. »
Le Conseil a par ailleurs adopté une résolution « appelant les États à surveiller et réglementer la privatisation de l’éducation. Cette résolution reconnaît les possibles « vastes répercussions de la commercialisation de l’enseignement sur l’exercice du droit à l’éducation ». Lors d’une session consacrée à la protection de l’éducation contre la commercialisation et à la nécessité de garantir l’éducation en tant que bien public, la privatisation a été désignée comme un facteur d’exclusion et comme un obstacle au bénéfice de l’éducation en tant que droit humain. Les participants ont insisté sur le fait que la mise en œuvre du droit à l’éducation relève de la responsabilité des États, et non des institutions privées. »
Source : CRINmail 151 www.crin.org/fr/accueil/notre-action/cm/crinmail-151#conseil
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