Plateforme de suivi de l'EPU / UPR monitoring platform

Au Canada, l'on estime à des milliers le nombre d'enfants que l'on prive de l'accès gratuit à l'éducation. Pour la plupart, les parents de ces enfants sont des sans-papiers, sans statut légal qui les plonge dans l'insécurité permanente. Ce qui n'empêche pas les pouvoirs publics d'aller réclamer à ces parents à statu précaire des milliers de dollars en droits de scolarité pour que les portes de l'école s'ouvrent enfin à leur progéniture. À Toronto, les autorités réagissent avec solidarité : « Après l’arrestation d’enfants dans une école de Toronto en 2006, la commission scolaire de la ville a adopté le principe du don’t ask, don’t tell — ne demandez pas aux enfants leur statut et, si vous en apprenez l’existence, ne le révélez à personne. Cela a créé une zone protégée enviable autour de l’école. » Mais il ne s'agirait que d'une exception, car hormis celle-ci, il y aurait absence de volonté politique de régler le problème une fois pour toute. Le Canada a-t-il déjà été le « plus beau pays » du monde ?

Le Devoir. « Des milliers d’«enfants fantômes» privés d’école ». http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/416715/plint-chaud-des-enfants-fantomes-prives-d-ecole
« Les sans-papiers privés d'éducation, dénonce Éducation sans frontières ». http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2014/08/25/003-education-sans-frontiere-eleve-sans-papier.shtml
À babord! « Cette école vous est interdite ». http://www.ababord.org/spip.php?article1774

Illustration tirée du site : www.solidarityacrossborders.org/fr/education-across-borders-collective