Les droits de l’enfant à la 18e session de l’EPU

Le point sur les recommandations concernant les droits de l'enfant, formulées lors de la 18e session de l’EPU par Child Rights International Network (CRIN)

« La 18e session de l’EPU s’est tenu en janvier dernier et 14 États ont été passés en revue.

- Les recommandations à l’attention de l’Afghanistan comprennent un moratoire sur les exécutions et des mesures gouvernementales à adopter pour mette fin à l’embrigadement des enfants dans les forces armées ainsi qu’aux mariages forcés de ces derniers. Il fut également demandé à ce pays d’abroger une disposition du code civil autorisant les crimes d’honneur et de dire pourquoi un haut pourcentage d’enfants travaillent dans des conditions dangereuses.

- Les recommandations au Chili comprennent la création d’un poste de défenseur de la personne, la création d’une cour juvénile et le bannissement des châtiments corporels en tous lieux.

- On demanda à l’Uruguay de s’assurer que le système de détention des mineurs soit compatible avec ses obligations en matière de droits de l’homme et de prendre en compte les pires formes de travail des enfants.

- Les recommandations au Cambodge comprennent la prise de mesures nécessaires pour combattre le trafic et le travail des enfants.

- Au Yémen, un moratoire contre la peine capitale (incluant les mineurs) refait surface. Cet État fut également appelé à mettre fin aux mariages forcés et précoces ainsi qu’aux mutilations génitales féminines (MGF).

- Le sujet des MGF fut également soulevé lors du passage de l’Érythrée de même que nombre de pratiques traditionnelles néfastes qui s’y déroulent. Il fut également demandé à cet État que soit mis fin à la pratique selon laquelle la dernière année de scolarisation des enfants se déroule sur une base militaire.

- La Macédoine et les Comores furent invités à protéger de la discrimination les personnes LGBT cependant qu’un avertissement fut lancé à la Macédoine pour que cet État mette fin à l’impunité régnante en matière de violence et d’intimidation contre ces personnes

- Il fut également demandé à la République dominicaine de mettre en œuvres des politiques en vue de mettre fin aux discriminations dont sont l’objet les LGBT. Une autre recommandation vise à décriminaliser l’avortement et à faire en sorte que les filles et les femmes qui y ont recours ne soient pas l’objet de sanctions criminelles.

Source : Child Rights International Network (CRIN), n° 118 du CRINMAIL,n° 118 du 28 février February 2014.