Appel à traduction
Selon APDH, le taux de scolarité est assez bas dans les zones rurales et sous contrôle des Forces nouvelles en raison du faible taux d’enregistrement des naissances.
CEPU-CI a rapporté que selon le PNUD, le taux brut de scolarisation qui était de 75 % avant la crise était passé à 46 % en 2008.
EIP-CI a cité parmi les causes de cette situation le déplacement massif des populations, l’absence d’écoles dans certaines zones pendant les premières années de la crise, la détérioration des infrastructures scolaires.
EIP-CI et FI ont fait également état de grandes disparités selon les régions du pays.
Selon CEPU-CI, de nombreux enfants en âge scolaire ne sont pas scolarisés pendant que d’autres sont retirés du système avant l’âge de 15 ans, que ce soit pour les faire travailler dans les champs ou pour contraindre des filles à un mariage précoce.
EIP-CI a rapporté qu’il n’y a aucune mesure contraignant les parents à scolariser leurs enfants.
FI a fait état d’un taux élevé d’échec scolaire, plus accentué pour les filles que pour les garçons.
DEI-CI a noté que les filles et les enfants handicapés connaissent des difficultés pour accéder à l’école malgré la loi relative à l’enseignement qui a intégré le principe de non-discrimination et de «l’école intégratrice».
EIP-CI et CEPU-CI ont rapporté que le secteur de l’éducation est continuellement perturbé par des grèves menées aussi bien par les enseignants que par les élèves et les étudiants.