Égalité entre les femmes et les Hommes. Mme Pooja Patel, Service international pour les droits de l’Homme (SIDH) http://www.achpr.org/fr/network/ngo/70/)" target="_blank">(http://www.achpr.org/fr/network/ngo/70/)
Cette organisation internationale non gouvernementale a pour objets de i) soutenir les défenseurs des droits de l’Homme aux plans international et régionaux; ii) renforcer le système des droits de l’Homme aux échelles internationales et régionales; iii) mettre en œuvre, initier et soutenir réseaux et coalitions intéressés en la matière. Le processus de l’EPU doit être vu comme continu d’un cycle à l’autre. S’agissant des groupes associs à a société civile, une double stratégie est souvent déployée : se joindre à une coalition nationale (ce qui favorise une prise en compte élargie de dossiers défendus par des regroupements de femmes, entre autres) tout en faisant valoir ses préoccupations à l’échelle individuelle d’un groupe donné et ce, en mettant l’accent sur des cas précis de violations de droits (l’exemple de regroupements de femmes égyptiennes pour la défense de leurs droits est brièvement évoqué). Les aspects combinés de ces deux approches rendraient les l démarchage plus efficace. Par ailleurs, le travail préparatoire sur le terrain est en quelque sorte décisif puisqu’une fois à Genève, à la toute veille d’une session sur l’EPU, il y a peu de marge de manœuvre pour influer sur le cours des choses. Au terme d’une dite session, il faut se demander ce qu’il reste faire de retour dans son pays puisqu’il s’agit d’une dynamique continue : poursuite des dossiers, suivi des recommandations, sensibilisation des médias.
Les droits des populations vulnérables
M. Francesco Corradini, représentant de l’ordre des Franciscains International (FI) (voir : http://www.franciscansinternational.org/ ainsi que https://www.facebook.com).
En 1989, FI est officiellement reconnue comme ONG et acquiert en 1995 le statut d’organisme consultatif auprès des Nations Unies. Il s’agit d’une ONG qui se consacre à la lutte aux injustices qui frappent les populations vulnérables et défavorisées – femmes, enfants, peuples autochtones,…). FI vient en aide à ces catégories de populations en vue de les aider à formuler leurs revendications et à défendre leurs droits en particulier dans le cadre de l’EPU. Selon FI, l’EPU est un outil stratégique utilisé en privilégiant une approche juridique basé sur le plaidoyer. L’ONU est le théâtre des interventions de FI qui a ses bureaux à New York et Genève ainsi qu’à Bangkok. Mais les antennes relais de FI sont les franciscains eux-mêmes qui opèrent sur le terrain à travers le monde et qui se font l’écho de l’atteinte aux droits des populations vulnérables. FI intervient auprès des gouvernements pour qu’ils interviennent à leur tour auprès des États avant leur passage à l’EPU. L’ONG agit aussi sur le terrain afin de participer au suivi des recommandations faites à un gouvernement à la suite de ce processus cependant qu’elle offre des formations préparatoires et consécutives à l’EPU et initie des consultations nationales sur le même sujet.