Interventions jour 2

Vendredi 26 octobre 2012

Sensibilisation et formation des différents publics

Cliquer sur les liens pour écouter les interventions en français (fr) ou en anglais (en) et télécharger les fichiers

Les milieux de la recherche Lire le résumé (fr)

Présentation de Stefanie Rinaldi et de Ramdane Babadji : Monique Prindezis (fr) 

Mme Stefanie Rinaldi, Collaboratrice scientifique Haute école pédagogique, Centre pour l’éducation aux droits de l’homme, Lucerne  (fr) - Présentation PowerPoint 

M. Ramdane Babadji, Professeur de droit, Université Paris VII (fr) 

Discussions avec les conférenciers (fr et en) 

Les media Lire le résumé (fr)

Ms Carole Vann, InfoSud Tribune des droits humains (fr) 

Discussions avec la conférencière (fr et en)

Présentation des ateliers sur la sensibilisation des différents publics : Yves Lador (fr) 

Les administrations : Missions diplomatiques Lire le résumé (fr)

Présentation de Clarisse Merindo Ouoba : Monique Prindezis (fr) 

Burkina Faso - Mme Clarisse Merindol/Ouoba, Conseillère juridique, Mission permanente auprès des Nations Unies (fr) 

États Unis - Joshua Cooper (en) 

Discussions avec les conférenciers (fr et en)

Suivi des ateliers : Joshua Cooper et Yves Lador (fr et en) 

Grand public et réseaux sociaux Lire le résumé (fr)

Présentation de Roland Chauville : Yves Lador (en) 

M. Roland Chauville Directeur, UPR-info.org, Genève (fr) 

Suivi des ateliers : Yves Lador et Joshua Cooper (fr et en)

Discussions avec Roland Chauville : Yves Lador (fr et en) 

Présentation de la suite des ateliers : Yves Lador (fr) 

Le droit à l’éducation dans l’EPU : Joshua Cooper

Joshua Cooper, Hawaï Human Rights Institute & Coordinateur de la section anglophone, CIFEDHOP

Sensibilisation et formation : la diplomatie

Sensibilisation et formation La diplomatie par Mme Clarisse Merindol/Ouoba, conseillère juridique, ambassade du Burkina Faso en Suisse (http://www.ambaburkinafaso-ch.org/spip.php?article9), Mission permanente auprès des Nations Unies.

La Mission permanente est chargée de la coopération bilatérale auprès des ambassades et de la coopération multilatérale pour ce qui est des missions de représentation auprès des organismes des Nations Unies, à Genève. L’on peut regretter qu’à ce jour la société civile ne jouisse pas de la reconnaissance qu’elle mérite au sein des relations nationales, en particulier en matière de droits de l’homme où elle joue un rôle pourtant capital. Si, au sein de l’EPU, la société civile entretient des relations de confiance avec les États, il n’est est pas toujours de même avec les missions diplomatiques. Dans le cadre de la coopération bilatérale, les questions communes sont d’ordre humanitaire (assainissement de l’eau, santé de la mère,). En revanche, du côté de la coopération multilatérale, le Burkina Faso entretient des relations avec nombre d’organisations internationales, notamment avec le Haut-Commissariat aux droits de l’homme et le Conseil des doits de l’homme dont le pays est membre depuis 2008. Ces relations ont permis de s’ouvrir sur la société civile dans une sorte de recherche d’intérêts communs sans états d’âme, sachant que les États protègent d’abord et surtout les leurs. Mais, pour le Burkina Faso, les échanges avec la société civile demeurent timides à ce jour même s’il est reconnu que la contribution de cette dernière est capitale au sein du processus de l’EPU. Par ailleurs, dans ce même cadre, le Burkina Faso a pour politique d’éviter d’afficher des positions tranchées à l’égard des autres États, ce qui se traduit par l’abstentionnisme lors des votes. Cette réserve s’expliquerait en bonne partie par le fait que ce pays en voie de développement ne disposerait pas des moyens d’information suffisants en temps réel pour éclairer au mieux sa prise de décision. En revanche, lorsqu’il est question de résolutions portant sur une thématique particulière (droits des personnes handicapées, mortalité maternelle,) qui recueillent assez facilement l’adhésion des États, les résolutions sont adoptées par consensus.

Sensibilisation et formation des milieux de la recherche

Sensibilisation et formation des différents publics - Les milieux de la recherche par Mme Stefanie Rinaldi, collaboratrice scientifique, Haute école pédagogique (http://www.phz.ch/), Centre pour l’éducation aux droits de l’homme (CEDH), Lucerne.

Le CEDH a pour but de promouvoir l’importance des droits de l’homme en formation initiale et continue. Le Centre propose aux enseignants différents sujets multidisciplinaires pour l’intégration des droits de l’homme dans leur enseignement de même qu’il développe et évalue divers matériels didactiques. Mais le CEDH s’intéresse également au grand public auprès de qui il fait connaître l’importance des droits humains. Le Centre propose également des ateliers sur les droits de l’homme aux entreprises et administrations publiques notamment, de même qu’il offre des services consultatifs auprès des OIG et des secteurs public et privé. Le Centre participe aux travaux du Centre suisse de compétence pour les droits humains (http://www.skmr.ch/frz/home.html) et contribue à la formation dans le domaine des droits de l’homme par le biais d’approches transversales cependant qu’il conduit actuellement une étude qui vise à produire une cartographie de l’éducation aux droits de l’homme (EDH) en Suisse. Le CEDH participe aussi à divers évènements dont le Forum international des droits humains (www.ihrf.ch) et le Symposium sur l’éducation aux droits humains (www.hres.phz.ch).

Sensibilisation et formation des médias

Sensibilisation et formation des différents publics - Les médias par Mme Carole Vann, InfoSud-Tribune des droits humains (http://www.infosud.org/spip.php?page=sommaire&lang=fr).

En matière de diffusion de l’information, il convient de reconnaître en règle générale la grande importance de la répercussion des connaissances de problèmes vécus sur le terrain sur les discussions au sein des forums internationaux. Il en va de même de ces dernières qui sont appelées à prendre une dimension concrète lorsqu’elles sont appelées à s’illustrer sur le terrain de l’action. Pour un journaliste qui traite l’information relative aux droits de l’homme, la posture à adopter peut-être celle-ci : faire en sorte qu’une information trouve un écho sur le terrain réel pour lequel elle est destinée. L’on s’intéressera dès lors aux effets d’une décision sur les individus, organisations, populations et pays concernés. S’agissant de l’EPU, il convient de se l’approprier dans ses effets concrets. À ce titre, citons le dernier rapport sur l’Argentine qui montre que ce pays a su bien lutter contre l’impunité qui régnait après la fin de la dictature, au début des années quatre-vingts du siècle dernier. Pour la Suisse, il convient également de savoir pour un journaliste en quoi l’EPU peut se révéler utile et instructive. Mais pour cela, il convient d’abord de convaincre les rédactions de se livrer à l’exercice. Sans doute qu’un des fils conducteurs pour traiter du sujet est de mettre en évidence le portrait contrasté d’une Suisse « internationale » au discours généreux sur les droits de l’homme à une Suisse « domestique » plutôt marquée par l’inertie dans ce même domaine notamment par rapport à la situation des migrants et des demandeurs d’asile.

Sensibilisation et formation du grand publics

Sensibilisation et formation : 4 Grands public et réseaux sociaux par M. Roland Chauville, co-fondateur et Directeur, UPR-info.org (http://www.upr-info.org/-fr-.html), Genève.

L’on rappelle que le rôle de cette organisation est d’aider le mieux possible les activistes à participer à l’EPU dont le 2e cycle oblige les ONG à bien circonscrire les sujets de leurs interventions auprès des États dans la perspective, entre autres, d’un suivi des recommandations de 2008 et de leur mise en œuvre. Cette dynamique peut conduire à responsabiliser davantage les États face à leurs engagements dont 40% des recommandations portées à leur attention auraient été appliquées, à la mi-parcours. Les ONG doivent demeurer vigilantes même dans le cas où une recommandation est rejetée par l’État concerné. En effet, un changement de contexte politique peut se révéler favorable à la prise en compte de recommandations antérieurement rejetées par les États et les gouvernements. Il est désormais possible par ailleurs de participer à distance aux travaux de l’EPU; c’est ainsi, par exemple, que les ONG peuvent faire parvenir leur intervention orale de deux minutes par le truchement d’une vidéo qui sera diffusée au sein du Conseil des droits de l’homme lors de ses travaux. Cette nouvelle pratique présente l’avantage notoire de réduire les coûts d’opération, particulièrement les frais de déplacement.