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A. Contribution de la société civile au processus de l’EPU

Q. 1. Y a-t-il un rapport de coalition(s) nationale(s) d’ONG en vue de l’EPU de votre pays ? 

R. Non. Une coalition nationale d’ONG pour l’Examen Périodique Universelle au Bénin n’existe pas. Cela est du à une manque d’informations et de formations qualifiés dans ce domaine en vue d’élaboration d’un bon rapport.

Q. 2. Les autorités de votre pays ont-elles accueilli favorablement les interventions d’ONG sur l’EPU ?

R. Non. D’autant plus que l’information n’est relayée et ne reste qu’au niveau central. Ce qui ne permet pas aux ONG de faire le contrôle citoyen proprement dit dans le domaine.

Q. 3. Les recommandations du Conseil des droits de l’homme reflètent-elles celles soumises par les ONG ?

R.  Non Ces recommandations ne peuvent pas refléter celles soumises par les ONG car ils n’ont pas la chance d’élaborer aucun document qui pourront être examinés au conseil

Q. 4. Avez-vous pu contribuer personnellement à un rapport d’ONG et/ou de coalition en vue de l’EPU ?

R. Non.

B. Participation à la session de l’EPU à Genève et suivi dans votre pays

Q. 1. Avez-vous pu suivre la session du Groupe de Travail du Conseil des droits de l’homme examinant votre pays ?

R. Non Nous n’avons pas pus suivre la session du groupe de travail du conseil des droits de l’homme examinant notre pays, car nous ne disposions pas des ressources et des informations allant dans ce sens. Et en plus nous ne sommes pas impliqués à l’élaboration et la validation du document présenté par l’Etat.

Q. 2. Avez-vous participé à des activités présentant chez vous les résultats de l’EPU sur votre pays ?

R. Non. Nous n’avions participé à aucune activité présentant les résultats de l’EPU sur notre pays, parce que nous n’avions pas eu les moyens et la formation de qualité pour une bonne rédaction d’un bon document de plaidoyer pour l’examen périodique universel, faisant l’Etat de notre pays.

Q. 3. Avez-vous intégré l’EPU et son résultat relatif à votre pays dans vos activités de sensibilisation, d’information ou d’éducation aux droits de l’homme et à la paix ?

R. Oui. Nous avons intégré l’EPU dans nos activités grâce à notre participation effective à la 5ème session internationale de formation à l’EPU organisé le CIFEDHOP du 28 Octobre au 04 Novembre 2010. Ce qui nous avait permis de bien nous outiller pour la prochaine participation de notre pays. Nous mettrons en place une coalition d’ONG pour l’EPU et organiser des séances de sensibilisations et de formations pour d’autres ONG dans le but de bien vulgariser le message par le truchement des médias.

Q. 4. Dans vos activités, initiez-vous à la connaissance d’instruments juridiques internationaux ratifiés et mis en œuvre par votre pays.

R.Oui, très souvent.

Q. 5. Dans votre pays, exercez-vous de l’influence pour la mise en œuvre du suivi de l’EPU :

a) dans votre entourage

R. Oui. Cette influence permettra à l’Etat de respecter ses engagements pris à l’international dans le cadre de la mise en œuvre et du respect des droits de l’homme. Ceci permettra aussi à la population et surtout aux jeunes d’avoir une connaissance de leur droit et devoir.

b) auprès des décideurs

R. Oui. Au près des décideurs un bon document de politique est élaboré lors des constats des violations des droits humains commis à l’endroit des populations. Ceci nous permettra de faire un plaidoyer au près des différentes institutions de l’Etat et aux autorités compétentes dans le cadre du respect des droits de l’homme.

Q. 6. Demandez-vous aux autorités compétentes de votre pays que les droits de l’homme soient inclus dans les programmes d’études et autres activités éducatives.

R.  Oui. Cette demande passera tout d’abord par le constatation des violations des droits de l’homme, ensuite faire une conférence de presse associée avec les autres acteurs de l’éducation assortie d’une proposition de requête et le plan d’enseignement des droits humains dans le système éducatif. Pour finir une proposition de loi sur l’enseignement des droits humains dans le système éducatif sera adressée à l’assemblée nationale, suivi d’une bonne campagne de sensibilisation pour la promulgation de cette loi par le chef de l’Etat.

Q. 7. Participez-vous activement à des activités de sensibilisation dans votre lieu de travail afin qu’il favorise l’éducation aux droits de l’homme.

R. Oui. Je participe à l’éducation aux droits de l’homme dans mon lieu de travail par des sensibilisations et par l’installation des pôles ou de relais communautaire dans les écoles et les quartiers de ville.

C. Soutiens internes et externes

Q. 1. Êtes-vous soutenu-e par les autorités dans vos efforts pour promouvoir l’éducation aux droits de l’homme et la connaissance de l’EPU.

R. Oui, à l'occasion. Cette autorisation n’est pas encore été accordée car après la formation à Genève en Novembre dernier, une restitution a été faite et c’est suite à cela que nous avions introduire une requête pour la permission.

Q. 2. Œuvrez-vous dans un contexte sociopolitique qui rend difficile la sensibilisation et l’éducation aux droits de l’homme.

R. Rarement. Le contexte sociopolitique rend parfois la sensibilisation et l’éducation aux de l’homme étant compte tenu de la non maitrise de certains textes par quelques autorités et la non maitrise du contenu du programme.

Q. 3. Les principaux appuis que vous recevez en vue d’introduire l’éducation aux droits de l’homme dans vos activités, proviennent des acteurs suivants :

R. élèves/étudiants  parents/collègue  

 autorités scolaires  

fonctionnaires du ministère de l’Éducation.  autres. Il y aussi du point de vue financier, par les cotisations des membres de l’association, ce qui est insuffisant dans le cadre de l’atteinte des objectifs.

Q. 4. Les principales résistances auxquelles voue devez faire face proviennent des acteurs suivants : 

R. gouvernement

opinion publique  syndicats

 

Q. 5. Les ressources du CIFEDHOP et son réseau d’experts vous sont utiles en matière d’éducation aux droits de l’homme et de suivi de l’EPU.

R.  Très souvent. Ces ressources sont très importantes car elles me permettront d’atteindre les objectifs d’éducation aux droits de l’homme dans les écoles primaires et secondaires. Ces ressources nous permettront de renforcer nos différentes capacités par des bouses d’études et des formations dans le domaine de l’éducation des droits humains.