Portrait des réponses aux questionnaires des participants à la 5e Session
1. Présentation
À la suite de chacune des sessions de formation consacrée à l’Examen périodique universel (EPU), le CIFEDHOP tient à en assurer le suivi, notamment par l’administration d’un questionnaire à distance aux participants.
La présente étude descriptive a été réalisée sur la base des réponses au questionnaire envoyé aux 25 participants de la session de l’automne 2010. De ce nombre 20 ont répondu, soit un taux de réponse de 80 %. Les répondants provenaient d’Afrique de l’Ouest et du Nord, d’Europe de l’Est, d’Amérique latine, d’Asie centrale et du Sud.
Cette analyse s’inscrit par ailleurs dans l’économie générale de la plateforme de suivi de l’EPU, mise en place par le CIFEDHOP, dont le principal objectif est l’échange de l'information sur ce mécanisme ainsi que sur l'éducation aux droits de l'homme.
Le questionnaire comprend quatre parties : i) contribution de la société civile au processus de l’EPU; ii) participation à la session de l’EPU à Genève et suivi dans le pays du participant à la session; iii) soutiens internes et externes dont bénéficie éventuellement le participant; iiii) participation interactive et à distance à l’éducation aux droits de l’homme et à l’EPU.
Au plan méthodologique, le questionnaire a été conçu de manière à permettre au répondant soit de répondre à certaines questions par un oui ou par un non, soit de répondre à des question à choix multiples. En outre, pour chacune des questions posées, il a été possible d’y ajouter un commentaire.
2. Principales observations
2.1 En schématisant, on peut résumer le portrait que tracent les répondants de la situation dans leurs pays respectifs de la manière générale suivante ;
en Europe de l’Est, les structures consultatives en place semblent efficaces et paraissent favoriser la participation de la société civile;
3. Répartition des taux de réponses
3.1 Vue d’ensemble
OUI |
NON |
nd |
|
Partie A |
56 |
18 |
9 |
Partie B |
95 |
46 |
11 |
Partie C |
22 |
20 |
12 |
Partie D |
56 |
26 |
20 |
Total |
229 |
108 |
52 |
% |
59 % |
28 % |
13 % |
Partie A. Contribution de la société civile au processus de l’EPU
OUI |
NON |
nd |
69 % |
19 % |
11 % |
Partie B. Participation à la session de l’EPU à Genève et suivi dans votre pays
OUI |
NON |
nd |
63 % |
30 % |
7 & |
Partie C. Soutiens externes et internes
OUI |
NON |
nd |
41 % |
37 % |
22 % |
Partie D. Participation interactive et à distance à l’éducation aux droits de l’homme et à l’EPU
OUI |
NON |
nd |
55 % |
25 % |
20 % |
3.2 Commentaires
Trois éléments attirent particulièrement l’attention.
Premièrement, tout pays confondu, les répondants, presqu’unanimement, affirment que l’expertise et la qualité du suivi du CIFEDHOP est d’une grande utilité.
Deuxièmement, les difficultés de communication et le manque d’organisation en Afrique paraissent être de véritables impedimenta au renforcement des capacités des acteurs de la société civil[i]Enfin, le pourcentage élevé de non réponses à la partie 4 et l’usage relativement modeste de la plateforme de suivi témoignent du fait que les technologies de l’information et de la communication sont loin d’être toujours utilisées à la hauteur de leur riche potentie[ii]
[i]Voici quelques exemples de commentaires émis par des répondants africains : « Une coalition nationale d’ONG pour l’Examen Périodique Universelle au Bénin n’existe pas. Cela est du à une manque d’informations et de formations qualifiés dans ce domaine en vue d’élaboration d’un bon rapport ». « Ici au Niger, il n'y a pas de coalition d'ONG pour l'EPU et d'après quelques renseignements que j'ai obtenus auprès des organisations nationales de défense de droits de l'homme, le Mécanisme de l'EPU est totalement inconnu. » « Certaines localités du Tchad, la question de droits de l’homme est un sujet tabou et qui ne changera rien. »