Croatia was reviewed on 8 November 2010. The troika consisted of Pakistan, the United States and Burkina Faso.
Deux recommandations font explicitement référence à l'éducation aux droits de l'homme, plusieurs autres concernent l'éducation des Roms, notamment des filles.
6 - Give special attention to educating Roma girls, many of whom are often unable to finish school because of their gender (Finland);
17 - Take supplementary measures aimed at the integration of human rights education and training into school curricula, and at training Government officials, as coordinated action along these lines could facilitate better implementation of the existing legal and institutional framework (Morocco);
18 - Consider organizing additional human rights training for media employees, judges, prosecutors and police officers (Bosnia-Herzégovina);
43 - Step up the education and awareness-raising campaigns so as to prevent ill treatment of boys and girls, in accordance with recommendations of the Committee on the Rights of the Child (Chile);
74 - Pursue its ongoing positive efforts to promote and protect the rights of children in the area of access to health and education, as well as to ensure the empowerment of women (Cuba); ;
75 - Ensure equal access to quality education for Roma children (Finland);
Five points of the summary are about education (13, 30, 56, 60, 61) and one of them deals explicitly with Human Rights education.
13. ORC indicated that, although there has been a National programme for human rights education since 1999, education about human rights and democratic citizenship was implemented in the educational system on a non-obligatory and unsystematic basis.
30. ORC reported that there was a lack of efficient preventive programmes to protect children from all kinds of violence and that improved coordination between relevant stakeholders and continued work with and treatment of both victims and perpetrators had not been organized. ORC noted that in spite of legal prohibition, corporal punishment of children continues to be tolerated and meets no adequate response by competent bodies. ORC mentioned that there were worrying cases of questionable quality of care and treatment in institutions for children and referred to the problem of violence in educational institutions.
56. ORC was concerned about the decision by the Government not to introduce health education in schools, which should have integrated all areas of risk to children's health.102 JS1 reported that there was no systematic sexual education as part of the school curriculum.
60. ORC reported that members of the Roma minority were not fully included in the educational system, the main reason being poor coordination between central and local government bodies in providing quality integrated educational services. The position of Roma women was particularly difficult, as they were often unable to finish school for reasons of gender. Two important measures of the National programme for the Roma and the Action plan for inclusion of the Roma 2005–2015 (a free two-year preschool programme for Roma children and a clear integration policy in primary schools) were not being implemented in a consistent manner, in spite of a considerable increase in the funds made available from the Government and from donations.
61. ASA reported that children with disabilities were refused access to most kindergartens, although the law prescribed for their integration. It also reported that, within primary education, apart from children categorised as persons with a mild intellectual disability, children with intellectual disabilities were referred to special schools. This situation was even worst in secondary education. ASA recommended that Croatia integrate children with intellectual disability in regular schools and to change the law accordingly. DODIR expressed similar concerns with regard to deafblind children. It added that at the national level, no sign language interpreters are provided in classes and that children with disabilities are educated for certain professions according to a stereotypical and outdated understanding of their abilities. DODIR recommended that Croatia adapt educational programs intended for children with disabilities to the needs of the labour market of today.
NGOs which have submitted a report
Le rapport mentionne l'existence d'un Comité national pour l’éducation aux droits de l’homme et à la citoyenneté démocratique (15). Il est fait mention du rôle de la société civile dans l’éducation pour la citoyenneté démocratique et les droits de l’homme (20) La question de l'éducation aux droit de l'homme fait l'objet d'une attention en ce qui a trait aux efforts à consentir pour être développée (23) Par ailleurs le droit à l'éducation fait l'objet de trois points (75 - 77). dont le point 75 qui fait état du Programme national d’éducation aux droits de l’homme et à la citoyenneté démocratique. Au chapitre de la protection des droits des minorités nationales, l'éducation est abordée pour les enfants Roms (105) et pour l'enseignement des langues des minorités nmationales (108).
15. De nombreux organes nationaux s’occupent également des droits de l’homme et de la protection des groupes vulnérables, comme la Commission du Gouvernement croate pour les droits de l’homme, le Comité national pour l’éducation aux droits de l’homme et à la citoyenneté démocratique, la Commission du Gouvernement croate pour le suivi de la mise en œuvre du programme national pour les Roms, la Commission pour les personnes handicapées, la Commission du Gouvernement croate pour l’amélioration de la protection contre la violence familiale, etc.
20. Les organisations de la société civile ont joué un grand rôle dans la promotion et la protection des droits de l’homme, et un cadre juridique et institutionnel a été créé pour les soutenir et les développer. Des organisations de la société civile volontaristes contribuent à une cohésion sociale plus forte, à la démocratie participative, à la philanthropie et au volontariat ainsi qu’à l’éducation pour la citoyenneté démocratique et les droits de l’homme. Des centres familiaux, créés par le Ministère de la famille, des anciens combattants et de la solidarité entre les générations contribuent également à la protection et à la promotion des droits de l’homme par le biais de consultations, activités de programme et actions publiques
23. Dans certains domaines de la protection des droits de l’homme, des efforts supplémentaires doivent être déployés pour la rendre plus efficace. Il s’agit de la protection des droits des personnes privées de liberté, de certains aspects du droit à l’éducation relatifs à l’éducation aux droits de l’homme et du droit à l’aide juridictionnelle gratuite. En ce qui concerne la protection des droits des personnes privées de liberté, il est nécessaire d’accorder une plus grande attention à l’embauche des prisonniers et à leur réadaptation et réintégration sociale, et il est important de faire participer les organisations de la société civile à la mise en œuvre de programmes spéciaux pour les détenus ayant des besoins particuliers. En ce qui concerne l’éducation aux droits de l’homme, il faut l’intégrer à tous les niveaux et à tous les types d’éducation. Le fait que l’adoption d’une loi relative à l’aide juridictionnelle gratuite ait été l’une des plus importantes mesures en faveur de la protection des droits de l’homme des groupes particulièrement vulnérables doit entraîner l’amélioration des mécanismes de contrôle systématique de l’application de la loi.
35. En Croatie, il n’y a pas d’inégalité entre les sexes dans l’accès à l’éducation, les statistiques faisant état d’une représentation à parts égales de garçons et de filles parmi les élèves de l’enseignement primaire et secondaire. L’avènement d’une éducation sensible à la différence entre les sexes à tous les niveaux, avec l’élimination de stéréotypes fondés sur le sexe et une formation systématique du personnel enseignant, a été définie comme étant une priorité stratégique nationale
108. L’application de la Loi constitutionnelle revient aussi à donner effet aux engagements contractés en vertu des instruments internationaux auxquels la Croatie est partie, en particulier pour ce qui est de la Convention-cadre pour la protection des minorités nationales, que la Croatie a été un des premiers pays à ratifier, et de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires. Suite à l’adoption de la Charte européenne, la loi sur l’éducation dans les langues des minorités nationales a été adoptée en vue de garantir le droit à l’éducation des minorités ethniques nationales.
Télécharger le rapport national de la Croatie http://www.upr-info.org/IMG/pdf/a_hrc_wg.6_9_hrv_1_f.pdf